Épidémiologie des commotions cérébrales dans le sport

Q4 Medicine
C. Tooth , J.-F. Kaux , S. Leclerc
{"title":"Épidémiologie des commotions cérébrales dans le sport","authors":"C. Tooth ,&nbsp;J.-F. Kaux ,&nbsp;S. Leclerc","doi":"10.1016/j.jts.2024.06.002","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><p>Les commotions cérébrales représentent une préoccupation majeure dans le domaine sportif, affectant entre 1,6 et 3,8 millions d’individus annuellement aux États-Unis, toutes disciplines confondues. La prévalence des commotions varie selon le sport pratiqué, le sexe des participants et le niveau de compétition. Le football américain, le hockey sur glace et le rugby sont identifiés comme les sports avec le plus haut risque de commotions, principalement en raison de leur nature physique et des contacts directs fréquents entre les joueurs. Une prévalence plus élevée est rapportée lors des matchs que lors des entraînements. Les différences de genre dans l’incidence des commotions sont également marquées, les femmes semblant plus susceptibles de subir des commotions dans des sports comparables. Parmi les hypothèses, encore à valider, il y a potentiellement des différences physiologiques comme la force des muscles du cou ou encore en raison de certains facteurs biomécaniques. Ces facteurs pouvant influencer la manière dont les impacts sont absorbés lors des collisions. La distribution géographique des commotions varie avec des études américaines rapportant des taux élevés dans des sports populaires comme le football américain et le hockey sur glace, tandis que l’Europe présente des taux plus élevés dans des sports comme le rugby et le football. Cette variation reflète les différences culturelles et les pratiques sportives prédominantes dans différentes régions. La prévention des commotions nécessite une approche proactive incluant l’éducation, l’utilisation d’équipements de protection et des programmes de renforcement musculaire adaptés afin de réduire les risques de blessures cérébrales et de promouvoir la sécurité des athlètes à tous les niveaux de compétition.</p></div><div><p>Concussion is a major concern in sport, affecting between 1.6 and 3.8 million individuals annually in the United States across all sports. The prevalence of concussion varies according to the sport played, the sex of the participants and the level of competition. American football, ice hockey and rugby are identified as the sports with the highest risk of concussion, mainly due to their physical nature and the frequent direct contact between players. A higher prevalence is reported during matches than during training. Gender differences in the incidence of concussion are also marked, with women appearing to be more likely to suffer concussion in comparable sports. Among the hypotheses, yet to be validated, are potential physiological differences such as the strength of neck muscles or certain biomechanical factors. These factors could influence the way in which impacts are absorbed during collisions. The geographical distribution of concussions varies, with American studies reporting high rates in popular sports such as American football and ice hockey, while Europe shows higher rates in sports such as rugby and football. This variation reflects cultural differences and the predominant sporting practices in different regions. Concussion prevention requires a proactive approach, including education, the use of protective equipment and appropriate muscle strengthening programmes, to reduce the risk of brain injury and promote athlete safety at all levels of competition.</p></div>","PeriodicalId":38932,"journal":{"name":"Journal de Traumatologie du Sport","volume":"41 3","pages":"Pages 200-204"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0762915X24000718/pdfft?md5=a369dacec6adfaba3b05d9bcd011a458&pid=1-s2.0-S0762915X24000718-main.pdf","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal de Traumatologie du Sport","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0762915X24000718","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Medicine","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0

Abstract

Les commotions cérébrales représentent une préoccupation majeure dans le domaine sportif, affectant entre 1,6 et 3,8 millions d’individus annuellement aux États-Unis, toutes disciplines confondues. La prévalence des commotions varie selon le sport pratiqué, le sexe des participants et le niveau de compétition. Le football américain, le hockey sur glace et le rugby sont identifiés comme les sports avec le plus haut risque de commotions, principalement en raison de leur nature physique et des contacts directs fréquents entre les joueurs. Une prévalence plus élevée est rapportée lors des matchs que lors des entraînements. Les différences de genre dans l’incidence des commotions sont également marquées, les femmes semblant plus susceptibles de subir des commotions dans des sports comparables. Parmi les hypothèses, encore à valider, il y a potentiellement des différences physiologiques comme la force des muscles du cou ou encore en raison de certains facteurs biomécaniques. Ces facteurs pouvant influencer la manière dont les impacts sont absorbés lors des collisions. La distribution géographique des commotions varie avec des études américaines rapportant des taux élevés dans des sports populaires comme le football américain et le hockey sur glace, tandis que l’Europe présente des taux plus élevés dans des sports comme le rugby et le football. Cette variation reflète les différences culturelles et les pratiques sportives prédominantes dans différentes régions. La prévention des commotions nécessite une approche proactive incluant l’éducation, l’utilisation d’équipements de protection et des programmes de renforcement musculaire adaptés afin de réduire les risques de blessures cérébrales et de promouvoir la sécurité des athlètes à tous les niveaux de compétition.

Concussion is a major concern in sport, affecting between 1.6 and 3.8 million individuals annually in the United States across all sports. The prevalence of concussion varies according to the sport played, the sex of the participants and the level of competition. American football, ice hockey and rugby are identified as the sports with the highest risk of concussion, mainly due to their physical nature and the frequent direct contact between players. A higher prevalence is reported during matches than during training. Gender differences in the incidence of concussion are also marked, with women appearing to be more likely to suffer concussion in comparable sports. Among the hypotheses, yet to be validated, are potential physiological differences such as the strength of neck muscles or certain biomechanical factors. These factors could influence the way in which impacts are absorbed during collisions. The geographical distribution of concussions varies, with American studies reporting high rates in popular sports such as American football and ice hockey, while Europe shows higher rates in sports such as rugby and football. This variation reflects cultural differences and the predominant sporting practices in different regions. Concussion prevention requires a proactive approach, including education, the use of protective equipment and appropriate muscle strengthening programmes, to reduce the risk of brain injury and promote athlete safety at all levels of competition.

体育运动中脑震荡的流行病学
脑震荡是体育运动中的一个主要问题,在美国,每年有 160 万至 380 万人在各种体育运动中受到影响。脑震荡的发生率因运动项目、参与者性别和比赛水平而异。美式橄榄球、冰上曲棍球和橄榄球被认为是脑震荡风险最高的运动,这主要是由于它们的运动性质和运动员之间频繁的直接接触。据报道,比赛期间的发病率高于训练期间。脑震荡发生率的性别差异也很明显,在同类运动中,女性似乎更容易遭受脑震荡。有待验证的假设包括潜在的生理差异,如颈部肌肉的力量或某些生物力学因素。这些因素可能会影响碰撞时吸收冲击力的方式。脑震荡的地理分布各不相同,美国的研究报告显示美式橄榄球和冰上曲棍球等流行运动中的脑震荡发生率较高,而欧洲的研究则显示橄榄球和足球等运动中的脑震荡发生率较高。这种差异反映了不同地区的文化差异和主要的运动习惯。预防脑震荡需要采取积极主动的方法,包括教育、使用防护设备和调整肌肉强化计划,以降低脑损伤的风险,促进运动员在各级比赛中的安全。脑震荡的发生率因运动项目、参与者性别和比赛水平而异。美式橄榄球、冰上曲棍球和橄榄球被认为是脑震荡风险最高的运动,这主要是由于它们的运动性质和运动员之间频繁的直接接触。据报道,比赛期间的发病率高于训练期间。脑震荡发生率的性别差异也很明显,在同类运动中,女性似乎更容易遭受脑震荡。有待验证的假设包括潜在的生理差异,如颈部肌肉的力量或某些生物力学因素。这些因素可能会影响碰撞时吸收冲击力的方式。脑震荡的地理分布各不相同,美国的研究报告显示美式橄榄球和冰上曲棍球等流行运动中的脑震荡发生率较高,而欧洲的研究则显示橄榄球和足球等运动中的脑震荡发生率较高。这种差异反映了不同地区的文化差异和主要的运动习惯。预防脑震荡需要采取积极主动的方法,包括教育、使用防护设备和适当的肌肉强化计划,以降低脑损伤的风险,促进运动员在各级比赛中的安全。
本文章由计算机程序翻译,如有差异,请以英文原文为准。
求助全文
约1分钟内获得全文 求助全文
来源期刊
Journal de Traumatologie du Sport
Journal de Traumatologie du Sport Medicine-Rehabilitation
CiteScore
0.30
自引率
0.00%
发文量
38
审稿时长
99 days
×
引用
GB/T 7714-2015
复制
MLA
复制
APA
复制
导出至
BibTeX EndNote RefMan NoteFirst NoteExpress
×
提示
您的信息不完整,为了账户安全,请先补充。
现在去补充
×
提示
您因"违规操作"
具体请查看互助需知
我知道了
×
提示
确定
请完成安全验证×
copy
已复制链接
快去分享给好友吧!
我知道了
右上角分享
点击右上角分享
0
联系我们:info@booksci.cn Book学术提供免费学术资源搜索服务,方便国内外学者检索中英文文献。致力于提供最便捷和优质的服务体验。 Copyright © 2023 布克学术 All rights reserved.
京ICP备2023020795号-1
ghs 京公网安备 11010802042870号
Book学术文献互助
Book学术文献互助群
群 号:481959085
Book学术官方微信