{"title":"African Migrants in Europe through Blue-White-Red by Alain Mabanckou and The French Paradise by Maurice Bandaman: Villains or Losers?","authors":"Ben Samuel TRA BI ZA","doi":"10.25965/flamme.1297","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/flamme.1297","url":null,"abstract":"Nous constatons ces dernières années que nombreux sont les jeunes Africains à finir tragiquement leur aventure en mer Méditerranée alors qu’ils rêvent de s’échapper clandestinement pour rejoindre l’Europe dans une aspiration à une vie meilleure, plus digne. Déçus par la réalité de l’Eldorado occidental et au contact de leur rêve brisé, certains passent par la délinquance pour se donner les moyens de réussir. L’objectif de cette étude est de montrer, à travers Bleu-Blanc-Rouge d’Alain Mabanckou et Le Paradis français de Maurice Bandaman, comment l’opinion tend à voir dans le migrant un « méchant », alors que c’est son statut même de migrant, de déraciné, de marginal, voire son absence de statut qui pousse cet individu à entrer dans l’illégalité pour survivre. Mais jusqu’à quel point le silence de ceux qui ont déjà vécu l’enfer pour arriver et vivre en Europe ne questionne-il pas leur responsabilité vis-à-vis de ceux qui n’ont pas (encore) émigré ?","PeriodicalId":360077,"journal":{"name":"Fédérer Langues, Altérités, Marginalités, Médias, Éthique","volume":"88 7","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139004295","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Naviguer à l’aveugle dans le flot urbain","authors":"Sabine Gadrat","doi":"10.25965/flamme.725","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/flamme.725","url":null,"abstract":"Comment s’approprie-t-on une ville quand on ne la voit pas ? En explorant des récits d’auteurs aveugles, en nous appuyant sur la littérature, la psychologie, l’architecture ou les techniques de réadaptation, nous interrogerons la découverte de la ville quand on est aveugle ou malvoyant et, par nécessité, piéton. Quels sont les repères, les obstacles, mais aussi les possibilités de dérive urbaine quand l’image de la ville, tel un puzzle, est constituée de divers morceaux qui s’assemblent : sensations, mots des autres, mémorisation, imagination. Loin de l’oculocentrisme, cette étude nous plongera dans une autre lecture de la ville, celle, pour paraphraser Jacques Semelin, du point de vue de la « non-vue ».","PeriodicalId":360077,"journal":{"name":"Fédérer Langues, Altérités, Marginalités, Médias, Éthique","volume":"499 4","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"114001839","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Itinéraire et perception : lecture de la ville en deux trajectoires à partir de Perdre le corps de Théo Ananissoh et de Le Chasseur de lucioles de Janis Otsiemi","authors":"Michelle MOUENGA MAKINDA","doi":"10.25965/flamme.735","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/flamme.735","url":null,"abstract":"Les textes Le Chasseur de lucioles de Janis Otsiémi (2013) et Perdre le corps de Théo Ananissoh (2020) s’inscrivent tous deux dans une démarche de réactualisation du discours littéraire africain sur la ville. Celle-ci passe du statut d’élément de narration subsidiaire à celui de figure prépondérante autour de laquelle se construit la narration. S’émancipant l’un et l’autre du carcan générationnel de la représentation de la ville au travers du prisme des lieux institutionnels (palais présidentiel, camp militaire, prisons, hôpitaux, asiles psychiatriques, etc.), nos auteurs nous invitent à une lecture de la ville revisitée. Ils construisent grâce au mode de la perception l’image d’une ville moins « générique », dont les contours sont très peu définis, a contrario de ce que produirait une carte géographique. Il émerge ainsi une ville plus à soi, émanant d’une vision plus intimiste des lieux décrits. À l’aide des principes de la géocritique de Bertrand Westphal et par la lecture du mouvement dérivationnel des protagonistes, il conviendra d’étudier les modalités nouvelles de cette représentation, ainsi que le positionnement des auteurs en rapport à l’espace décrit.","PeriodicalId":360077,"journal":{"name":"Fédérer Langues, Altérités, Marginalités, Médias, Éthique","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"131388828","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Ce que nous disent les textes situationnistes sur la psychogéographie.. À la recherche des qualités poétiques de la ville","authors":"Yvan Chasson","doi":"10.25965/flamme.663","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/flamme.663","url":null,"abstract":"Penchons-nous un instant sur les trois textes fondateurs de la psychogéographie, cette nouvelle pratique scientifique instituée par les situationnistes. Nous verrons que ces textes posent un regard critique sur les villes modernes et interrogent les moyens possibles pour l’homme de se réapproprier l’espace public.","PeriodicalId":360077,"journal":{"name":"Fédérer Langues, Altérités, Marginalités, Médias, Éthique","volume":"55 16 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124756616","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Ville africaine, ville en crise : la question de la dérive urbaine chez Kossi Efoui, Mũkoma wa Ngũgĩ et Teju Cole","authors":"Roger Fopa Kuete","doi":"10.25965/flamme.749","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/flamme.749","url":null,"abstract":"Kossi Efoui – Solo d’un revenant (Le Seuil, 2008) –, Mũkoma wa Ngũgĩ – Là où meurent les rêves (L’Aube, 2018) – et Teju Cole – Chaque jour appartient au voleur (Zoé, 2018) –, représentent dans leurs œuvres des villes africaines marquées par des fractures sociales et des violences insoutenables. Celles-ci se révèlent sous la forme d’une architecture urbaine de la séparation (check-point, frontière, ligne de démarcation...) et la mise en avant des traces de l’indifférence collective qui inspirent au personnage, de retour dans son terroir, un profond sentiment d’étrangeté. M’appuyant sur les postulats théoriques et méthodologiques de la géocritique (Westphal, 2007, 2011), les concepts de déterritorialisation/reterritorialisation (Deleuze et Guattari, 2005 [1991]) et de pouvoir (Foucault, 2008), je me propose d’étudier la dérive en ces villes désormais villes en crise, définie comme une activité fastidieuse et dans une large mesure difficile en raison, d’une part, de l’état permanent d’insécurité qui y sévit et, d’autre part, du fait de la condition fragile de leurs habitants. J’analyse aussi les configurations spatiales des villes africaines et leurs tracés comme l’expression d’une sourde bataille entre le monde occidental et l’Afrique ; la face la plus hideuse de sa manifestation étant le contraste saisissant entre l’indescriptible misère des Autochtones et le luxe insultant des Allogènes, ici les corporations capitalistes.","PeriodicalId":360077,"journal":{"name":"Fédérer Langues, Altérités, Marginalités, Médias, Éthique","volume":"46 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129916320","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Dérive et violence dans l’espace de la frontière dans Laberinto (2019) d’Eduardo Antonio Parra et Ya no estoy aquí (2019) de Fernando Frías de la Parra","authors":"Julia Isabel EISSA OSORIO","doi":"10.25965/flamme.760","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/flamme.760","url":null,"abstract":"Au cours des dernières décennies, la violence dans les zones frontalières s’est imposée comme un problème de société de premier plan, car elle se confond avec des enjeux économiques, politiques, culturels et surtout identitaires. Il est donc important de reconnaître que les itinéraires de migration se caractérisent par des types de déplacements où les individus errent autant dans l’espace que dans leurs existences. Voilà pourquoi il est essentiel de revenir sur la notion de dérive, et ce afin d’examiner comment elle s’est transformée au contact des nouveaux types des déplacements, occasionnés par la migration et la violence qui l’accompagne. Cette « nouvelle dérive », qui naît d’une migration forcée par la violence, est l’objet que nous nous proposons d’analyser dans le roman Laberinto (2019) d’Eduardo Antonio Parra et dans le film Ya no estoy aquí (2019) de Fernando Frías de la Parra.","PeriodicalId":360077,"journal":{"name":"Fédérer Langues, Altérités, Marginalités, Médias, Éthique","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129971282","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Ciudad tomada de Mauricio Montiel Figueiras o la ciudad-laberinto","authors":"Marisol Nava Hernández","doi":"10.25965/flamme.769","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/flamme.769","url":null,"abstract":"Ciudad tomada (2013) incluye once cuentos de Mauricio Montiel Figueiras. La mayoría de sus tramas se ubican en una ciudad innominada. Con base en el concepto de topoiesis, que implica analizar el sistema de significación de los componentes y de las relaciones espaciales de una obra para interpretarla, estudiaremos el tema de la ciudad construida por diferentes semas: rascacielos, departamentos, penthouse, el metro y sus estaciones, supermercado, zoológico, avenidas, calles y parques. La interpretación de esta construcción semiótica espacial conduce al tópico del laberinto que funge como eje temático de todo el libro, pues los espacios, los personajes y las situaciones están inmersos en una estructura laberíntica, donde prevalecen la confusión, los enigmas y una isotopía que alude al aislamiento, el abandono y lo repetitivo. Una parte relevante de este estudio analiza las metáforas que el autor utiliza para referirse a la ciudad, las cuales complementan el análisis de la topoiesis, pues suponen un enfoque sensorial de lo que representa vivir en una ciudad-laberinto, en una ciudad tomada por la deriva y el extravío.","PeriodicalId":360077,"journal":{"name":"Fédérer Langues, Altérités, Marginalités, Médias, Éthique","volume":"16 5 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"121258742","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"#dérive : lire Montréal","authors":"Emmanuelle Lescouet","doi":"10.25965/flamme.713","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/flamme.713","url":null,"abstract":"Par ses expérimentations numériques, la littérature urbaine permet une appréhension kaléidoscopique et polyphonique de l’espace. Cette pratique scripturale, essentielle dans les narrations vidéoludiques, rend également le médium intimement spatial. L’œuvre twittéraire collective montréalaise #dérive (2010, en cours) actualise les figures de lecture développées par Gervais (2007). Cette œuvre fragmentaire construit une anthologie permanente de la ville par son exploration aléatoire et ludique, actualisant la figure du museur. L’œuvre apporte une compréhension collective d’expériences urbaines pourtant personnelles, permettant la construction de significations complexes (figure de l’interprète). En s’ajoutant et se superposant, ces perceptions particulières, poétiques et narratives, apportent une transcription infraordinaire de la ville, archivant un texte urbain en perpétuelle réécriture.","PeriodicalId":360077,"journal":{"name":"Fédérer Langues, Altérités, Marginalités, Médias, Éthique","volume":"56 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116572197","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Dérives inconditionnelles vs dérives sous condition (ville libre et ville carcérale)","authors":"P. Ardenne","doi":"10.25965/flamme.646","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/flamme.646","url":null,"abstract":"L’objet de cet article est d’interroger ce qu’on nommera le « coefficient de déplacement libre » de l’usager des villes contemporaines. L’espace public urbain, loin d’être l’espace du public, se voit peu à peu confisqué de toutes parts. Privatisé, publicitarisé, toujours plus fourni en circuits balisés qui orientent le déplacement du citadin (piétonnisation, périmètres d’attraction, survalorisation des espaces patrimoniaux…), vidéosurveillé et soumis à l’œil sécuritaire et à la culture de la « vigilance », il tend à constituer une forme de zone carcérale douce. De quoi interdire toujours plus le libre usage de la circulation et de l’exploration, sauf à recourir à l’illégalité (parkour, urbex, cataphilie, flash mobs clandestins, rave parties, création de Zones d’Autonomie Temporaire illicites…). « Un jour », écrivait, il y a cinquante ans, Guy Debord, militant de la dérive urbaine libre, « on construira les villes pour dériver ». C’est très exactement l’inverse qui s’est produit, sur fond d’affaiblissement graduel, continu et politiquement concerté du « coefficient de déplacement libre ».","PeriodicalId":360077,"journal":{"name":"Fédérer Langues, Altérités, Marginalités, Médias, Éthique","volume":"290 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132626181","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Représentations cognitives de l’espace et dérive : quels liens ?","authors":"K. Clementi","doi":"10.25965/flamme.682","DOIUrl":"https://doi.org/10.25965/flamme.682","url":null,"abstract":"L’article présente le concept de « représentations cognitives de l’espace géographique » utilisé dans plusieurs disciplines pour étudier le rapport à l’espace des individus et des groupes sociaux. Plusieurs recherches sont présentées afin d’illustrer les potentialités de cette approche. Nous nous concentrons notamment sur la méthodologie utilisée par ces recherches, le recueil et l’analyse des cartes cognitives. Pour conclure, nous questionnons les liens entre les concepts présentés et la méthode de la dérive urbaine.","PeriodicalId":360077,"journal":{"name":"Fédérer Langues, Altérités, Marginalités, Médias, Éthique","volume":"125 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-03-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"115707883","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}