{"title":"Port of Shadows: Absence and Love","authors":"Vlad Dima","doi":"10.3138/cjfs.28.1.2018-0002","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjfs.28.1.2018-0002","url":null,"abstract":"Résumé:L’auteur s’intéresse au classique de Marcel Carné Quai des brumes (1938), un film reposant sur des oppositions : lumière et obscurité, vie et mort et, par dessus tout, amour et néant. Les éléments négatifs de ces oppositions – obscurité, mort et néant – sont tous des formes d’absence qui dominent les dimensions narrative et stylistique du film. Pourtant, malgré son implacable atmosphère de désespoir, de malheur et de fatalité, le film de Carné porte en vérité sur le vrai pouvoir de l’amour issu du néant : de l’absence de lumière, de l’absence d’espoir et des absences matérielles du film (ses coupes). Bref, le thème conceptuel de l’absence exploité par l’auteur aligne la philosophie existentialiste et la théorie de la suture afin de réévaluer le principal vecteur du film : le désir romantique.Abstract:This essay focuses on Marcel Carné’s landmark film Port of Shadows (1938), a film of contradictions: light and darkness, life and death, and most importantly, love and nothingness. The negative components of these pairs—darkness, death, and nothingness—are all types of absence that dominate the film narratively and stylistically. Yet in spite of the inescapable atmosphere of despair, gloom, and fatality, Carné’s film is really about the true potential of love as it is born of nothingness: of the absence of light, the absence of hope, and the material absences of film (cuts). In short, this essay’s conceptual theme of absence aligns existentialist philosophy with suture theory in order to re-evaluate the film’s main vector: romantic desire.","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"10 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124847127","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Scientific Visions: Resource Extraction and the Colonial Impulse in Canadian Popular Science Films","authors":"Rachel Webb Jekanowski","doi":"10.3138/cjfs.28.1.2018-0006","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjfs.28.1.2018-0006","url":null,"abstract":"Résumé:La géologie nous permet d’étudier les processus physiques, la structure et l’évolution de la terre et de leur donner un sens dans le temps planétaire. Pour les états et l’industrie, la géologie est également un instrument essentiel au repérage des réserves pétrolières, gazières et minières du sous-sol. L’auteure examine en quoi les films de vulgarisation scientifique et les films éducatifs portant sur les sciences de la terre et l’extraction des ressources produits par l’Office national du film du Canada entre 1950 et 1970 sont animés par le colonialisme – reflétant ainsi la logique fondatrice de déplacement des peuples autochtones et d’hégémonie blanche. Au cours de cette période d’intérêt accru des entreprises et des gouvernements pour les Territoires du Nord-Ouest (y compris l’actuel Nunavut) et le Yukon, les films de vulgarisation scientifique ont dépeint les terres arctiques et subarctiques comme de nouvelles frontières pour la recherche scientifique, l’exploration méridionale et les projets miniers. En faisant connaître les terres et les subsur-faces nordiques comme sites de développement, Know Your Resources (David A. Smith, 1950), The Face of the High Arctic (Dalton Muir, 1958), Riches of the Earth (Revised) (Colin Low, 1966), The North Has Changed (réalisation non créditée, produit par David Bairstow, 1967) et Search into White Space (James Carney, 1970) réinscrivent ces espaces dans les imaginaires colonialistes, estompant la présence des Premières Nations et des Inuits sur le territoire ou prônant leur assimilation à la société canadienne méridionale. Dans la foulée de la théorisation de la géologie comme « formation raciale » et d’études critiques de la discipline, l’auteure allègue que ces films témoignent des logiques imbriquées de la pratique scientifique, de l’extraction et de l’impérialisme à l’œuvre dans les modèles occidentaux de développement économique et de progrès – et de la propagation de ces structures comme pratique éducative populaire au cinéma.Abstract:Geology offers a means to study, and make sense of, the earth’s physical processes, structure, and evolution through planetary time. For states and industry, geology is also a key tool for identifying subsurface oil, gas, and mineral reserves. This article examines how popular science and education films about earth science and resource extraction produced by the National Film Board of Canada between 1950 and 1970 contain a colonial impulse reflecting settler logics of Indigenous displacement and white possession. During this period of intensified corporate and government interest in the Northwest Territories (including contemporary Nunavut) and Yukon, science films depicted Arctic and sub-Arctic landscapes as new frontiers for scientific research, southern exploration, and mining projects. By rendering northern landscapes and sub-surfaces into knowable sites for development, Know Your Resources (David A. Smith, 1950), The Face of the High Arctic (Dalton Muir, 195","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"95 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124260373","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Damaged Goods: Motion Pictures, Syphilis, and Maritime Audiences","authors":"Gregory Canning","doi":"10.3138/cjfs.28.1.2019-0011","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjfs.28.1.2019-0011","url":null,"abstract":"Résumé:L’auteur étudie la présentation du film Damaged Goods (Tom Ricketts, 1915, perdu) dans les Provinces maritimes à la fin de l’hiver et au début du printemps de 1918 et la publicité ayant entouré l’événement. L’étude a pour but l’évaluation de la promotion du film dans les Maritimes et de la façon dont il a été utilisé pour lancer la discussion sur les maladies vénériennes et la syphilis chez la population de la région. Le film illustre comment les producteurs et les exploitants de films de l’époque progressiste ont tenté d’améliorer la perception du divertissement cinématographique chez les spectateurs de la classe moyenne, proposant un film à vocation non pas récréative mais éducative. L’étude s’inspire principalement des articles publiés dans les journaux des Maritimes et la presse spécialisée américaine sur le film et la société de production. L’analyse met en relief la publicité entourant le film et la réception réservée au film dans les cinémas des Provinces maritimes.Abstract:This article investigates the advertising and exhibition of the 1915 motion picture Damaged Goods (Tom Ricketts, 1915, lost) in the Maritime provinces during the late winter and early spring of 1918. The goal is to assess how this film was promoted in the Maritimes, and how it was used to engage the population of the region in a discussion of venereal disease and syphilis. This film will be used as an example of the way in which Progressive-Era film producers and exhibitors attempted to enhance the perception of filmed entertainment among their middle-class audience, offering a film that was designed not for entertainment, but for education. This research draws mostly upon Maritime newspaper and American trade press writing on the film and the production company. This focus highlights the advertising and reception of the film in theatres in the Maritime provinces.","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"28 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129771381","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Celluloid Singapore: Cinema, Performance and the National by Edna Lim (review)","authors":"Philippe Mather","doi":"10.3138/cjfs.28.1.2018-0009","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjfs.28.1.2018-0009","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"34 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133158140","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"The Sinophone Cinema of Hou Hsiao-hsien: Culture, Style, Voice, and Motion by Christopher Lupke (review)","authors":"Yanhong Zhu","doi":"10.3138/cjfs.28.1.2019-0014","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjfs.28.1.2019-0014","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"115 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"128793958","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Up-to-Speed Cinema: An Elucidation of Griffith’s 1909 Contribution to Montage and Representation, through the Ratio of Shots to Camera Setups","authors":"G. Wiedenfeld","doi":"10.3138/cjfs.28.1.2018-0021","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/cjfs.28.1.2018-0021","url":null,"abstract":"Résumé:L’auteur propose une nouvelle explication des raisons pour lesquelles Griffith a adopté un style de montage rapide chez Biograph autour de 1909, affirmant que d’autres sociétés ont ensuite intégré le montage accéléré à un style plus normatif faisant appel aux plans rapprochés après 1910. Le ratio prises/réglages instaure un étalon qui relie le montage à l’économie de production et, d’une certaine façon, à la représentation. Ces données et ce principe expliquent comment Biograph a rivalisé avec Pathé et Vitagraph dans le contexte d’une demande accrue de films narratifs. En concevant l’action de manière à limiter le nombre de réglages et en alternant entre ces réglages au moyen de plans rapides, Griffith pouvait produire avec efficience, tirant le meilleur parti de studios rudimentaires. L’observation de 550 films tournés entre 1905 et 1910 confirme le style exceptionnel de Griffith. Non seulement sa méthode a-t-elle permis de combler l’écart dans la production, mais elle a apporté au montage en général une nouvelle fluidité. Une analyse approfondie de The Country Doctor montre comment le montage serré de Griffith accélère la perception figure-fond du spectateur, ce qui clarifie l’information narrative. Cet angle cognitif relie le montage à l’interprète et redéfinit la transformation de la représentation cinématique à une époque de transition. Ces diverses perspectives dans lesquelles sont envisagées la production et la représentation concourent à cette conclusion que la contribution générale de Griffith au montage et au cinéma est celle de la vitesse, une qualité typique de la modernité. Le cinéaste se distingue plus que jamais comme une figure idiosyncratique au carrefour de l’art et du commerce, du théâtre et du cinéma, et de la culture populaire des XIXe et XXe siècles.Abstract:This study offers a new explanation for why Griffith adopted a rapid montage style at Biograph around 1909, and argues that other firms then integrated fast cutting into a more normative style built on closer views after 1910. The ratio of shots to camera setups introduces a gauge that relates montage to production economy and, in a way, to representation. This data and concept explain how Biograph competed with Pathé and Vitagraph amid the rising demand for story films. By designing action for a few setups and alternating among them with quick cuts, Griffith could produce more efficiently at retrograde studio facilities. Observation of 550 films made between 1905 and 1910 confirms Griffith’s exceptional style. Not only did his fast cutting style close the production gap, it endowed montage in general with a new fluency. A close analysis of The Country Doctor demonstrates how Griffith’s “hyperediting” quickens viewer perception of figure from ground, and so clarifies narrative information. This cognitive angle relates montage to performer, and outlines anew the transformation of cinematic representation in the transition era. These varied perspectives on productio","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"109 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132236292","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Film Festivals in the White Cube: Queer City Cinema as Artistic Practice","authors":"Jonathan Petrychyn","doi":"10.3138/CJFS.27.1.2017-0015","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/CJFS.27.1.2017-0015","url":null,"abstract":"Résumé:L'auteur retrace le rôle et le lieu du cinéma élargi du festival Queer City Cinema (à Regina), depuis sa première présentation en 1996 à ce jour. À partir du milieu des années 1990, les festivals de cinéma queer (ou altersexuel) au Canada et dans le monde se sont éloignés des modèles organisationnels basés sur les publics ou les communautés, pour lesquels ces événements s'inscrivaient dans le prolongement des activités des organismes queer militants, et ont adopté des modèles plus commerciaux. Concurremment à ce nouvel aiguillage organisationnel s'est produit un virage, au chapitre de l'esthétique et du commissariat, du cinéma expérimental et du cinéma élargi vers les longs métrages de genre. Sous la conduite du directeur artistique Gary Varro, le festival Queer City Cinema a résisté à cette tendance et constamment accru l'espace consacré au cinéma élargi dans la programmation du festival. Après la projection d'une seule vidéo documentaire sur une exposition de photographies en 1996, Varro a peu à peu inscrit au programme des expositions et des prestations en direct, ce qui a ultérieurement mené à la scission des films et des prestations avec l'instauration de Performatorium, de 2012 à 2015. L'engagement de Varro à promouvoir le cinéma élargi défie les frontières de l'art queer et du cinéma ou de la vidéo queer, définissant l'événement Queer City Cinema comme un festival cinématographique ainsi qu'une pratique artistique et l'exercice d'un commissariat—ce qui fait sa singularité parmi les festivals de cinéma queer au Canada.Abstract:This article traces the role and location of expanded cinema at Queer City Cinema (Regina) from its first film festival in 1996 to the present. Since the mid-1990s, queer film festivals in Canada and worldwide have been shifting away from audience-or community-based organizational models, which saw the festivals as extensions of queer activist organizing, toward more business-oriented models. Concurrent with this organizational shift has been an aesthetic and curatorial shift away from experimental and expanded cinema toward feature-length genre films. Queer City Cinema, under the direction of artistic director Gary Varro, has resisted this trend and has, since its beginnings, steadily increased the programming of expanded cinema in the festival. Starting with a screening of a single video documenting a photo exhibition in 1996, Varro began including exhibitions and live performances in the festival, leading eventually to the separation of film and performance with Performatorium from 2012 to 2015. Varro's commitment to curating expanded cinema challenges the boundaries between queer art and queer film/video, situating Queer City Cinema as a film festival and an artistic and curatorial practice—a characteristic unique among queer film festivals in Canada.","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"8 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"130406706","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Hamilton Babylon: A History of the McMaster Film Board by Stephen Broomer (review)","authors":"M. Baker","doi":"10.3138/CJFS.27.1.BR1","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/CJFS.27.1.BR1","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"143 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116763925","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Skepticism Films: Knowing and Doubting the World in Contemporary Cinema by Phillip Schmerheim (review)","authors":"D. Christopher","doi":"10.3138/CJFS.27.2.BR02","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/CJFS.27.2.BR02","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"51 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133984971","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Carceral Fantasies: Cinema and Prison in Early Twentieth-Century America by Alison Griffiths (review)","authors":"Michael Litwack","doi":"10.3138/CJFS.27.1.BR3","DOIUrl":"https://doi.org/10.3138/CJFS.27.1.BR3","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":181025,"journal":{"name":"Canadian Journal of Film Studies / Revue canadienne d'études cinématographiques","volume":"95 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122680589","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}