S. Bello, K. Coulibaly, O. A. Babalakoun, J. Zoundjihékpon
{"title":"Efficacité d’extraits aqueux de plantes pour le contrôle des thrips sur différents cultivars de niébé (Vigna unguiculata) au Nord-Ouest du Bénin","authors":"S. Bello, K. Coulibaly, O. A. Babalakoun, J. Zoundjihékpon","doi":"10.56109/aup-sna.v9i1.67","DOIUrl":"https://doi.org/10.56109/aup-sna.v9i1.67","url":null,"abstract":"La présente étude a été conduite afin d’évaluer l’efficacité d’extraits aqueux contre les populations de thrips, le rendement en graines et la résistance variétale de six cultivars de niébé. Les extraits aqueux étaient à base d’Hyptis suaveolens, d’Azadirachta indica, de Manihot esculenta, de Thevetia neriifolia et de Cymbopogon nardus. Un dispositif de Fisher en blocs éclatés a été installé auprès de six producteurs dans la commune de Djougou située au Nord-Ouest du Bénin. L’apparition et le nombre de thrips à 34, 41, 48, 55, 62 jours après semis (JAS), le poids de graines de niébé récoltées dans les parcelles expérimentales et le poids de mille graines de niébé étaient les données collectées, Elles étaient soumises à une analyse de variance univariée à trois facteurs (période, cultivar, extrait aqueux) et à la comparaison par paires des moyennes sur mesures répétées avec le test de Tukey au seuil de 5%. Tous les extraits aqueux sauf celui à base de citronnelle (Cymbopogon nardus) ont réduit très significativement (p < 0,0001), la population de thrips dans le cultivar Katché péha. Thevetia neriifolia, Hyptis suaveolens Manihot esculenta, Azadirachta indica et C. nardus ont été par ordre d’importance décroissante, les extraits aqueux les plus efficaces avec des niveaux de rendement très significativement différents (p < 0,0001). Ces niveaux variaient de 885,76 kg/ha à 587,06 kg/ha comparativement à celui du témoin qui a été de 387,28 kg/ha. Les cultivars Katché peha, puis Katché sôwôho, Kpodjiguèguè et Toura pera, ainsi que Katché peha nan soori et Katché sénégal ont été par ordre d’importance décroissant du rendement en graines décroissant, les plus productifs. Les extraits aqueux sont efficaces à divers degrés et peuvent être recommandés. L’étude peut être poursuivie au champ contre les punaises et les pucerons et aussi pour le devenir des graines face aux bruches en stock.","PeriodicalId":122757,"journal":{"name":"Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie","volume":"4 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-06-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127643728","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Alexis Bokon Akakpo, Elie Antoine Padonou, A. E. Assogbadjo, Romain L. GLELE-KAKAÏ
{"title":"Evaluation de l’état actuel et les principales menaces de la Forêt sacrée Badja au sud-ouest du Bénin : Proposition des stratégies de conservation","authors":"Alexis Bokon Akakpo, Elie Antoine Padonou, A. E. Assogbadjo, Romain L. GLELE-KAKAÏ","doi":"10.56109/aup-sna.v9i1.66","DOIUrl":"https://doi.org/10.56109/aup-sna.v9i1.66","url":null,"abstract":"Au Bénin, les statistiques tendancielles de l’état de dégradation des forêts sacrées sont de plus en plus inquiétantes pour la conservation de ces îlots dans une majorité des cas. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’état actuel de la forêt sacrée \"Badja\" et de caractériser les facteurs d’une pression éventuelle afin d’orienter les stratégies pour sa conservation. Un inventaire floristique et dendrométrique dans 30 placettes circulaires de 18 m de rayon aléatoirement distribuées dans la forêt avec un taux de sondage de 23 % environ a été réalisé. Par ailleurs, des enquêtes socio-économiques sur des facteurs de pression éventuelle exercée sur cet écosystème avec 442 enquêtés a été également effectuée. La richesse spécifique, les paramètres de diversités et dendrométriques ont été évalués pour caractériser l’état de conservation de la forêt sacrée. Une analyse factorielle de correspondance et l’histogramme de fréquences des perceptions sur des facteurs de menaces ont été également effectués afin d’élucider les principaux facteurs de pression sur la forêt sacrée. Il ressort de cette étude que la forêt sacrée est caractérisée par une richesse floristique (45 espèces), une richesse des ligneux dbh ≤ 10 cm (24 espèces) et de structures dendrométriques (Densité moyenne: 200 tiges/ha, Diamètre moyen: 23,85 cm, Surface terrière : 7,69 m2/ha et régénération naturelle 5≤dbh<10 cm : 171 pieds/ha). De même les ligneux de forts indices de valeurs d’importance (Triplochiton scleroxylon, Terminalia superba et Sterculia tragacantha) sont devenues très rares dans la forêt. Les principaux facteurs de cette régression sont l’agriculture, les coupes anarchiques et les feux de brousse. Pour une conservation effective de cette forêt sacrée, il faut attribuer un statut foncier à la forêt sacrée tout en récupérant ses limites originelles. Il faut aussi une sensibilisation de la population, l’élaboration, l’expérimentation et le suivi d’un plan de gestion de la forêt sacrée.","PeriodicalId":122757,"journal":{"name":"Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie","volume":"43 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-06-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"128595352","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Migrations agricoles et stratégies de reconquête du patrimoine familial au Togo : cas des Kabiyè dans la région des Plateaux","authors":"Konga Palassi","doi":"10.56109/aup-sna.v9i1.63","DOIUrl":"https://doi.org/10.56109/aup-sna.v9i1.63","url":null,"abstract":"Les Kabiyè sont un groupe ethnique du Nord Togo. Ils ont connu des vagues de migrations qui ont conduit certains vers le sud du pays, depuis l’époque coloniale allemande. Dans les fermes où ils s’installent, ils entretiennent les champs pour le compte des propriétaires fonciers. En contrepartie de leurs services, ils bénéficient de traitements variables selon les localités et selon les employeurs : salaire journalier ou mensuel, partage des récoltes, métayages ou exploitations concédées, cession à vie de terres de culture, etc. C’est de cette manière que certains immigrés ont acquis des propriétés foncières dans les lieux d’accueil. Au début des années 1990, suite aux troubles sociopolitiques qu’a connus le Togo dans son processus de démocratisation, nombre de ces immigrés ont été chassés par les autochtones et expropriés de leurs domaines. Après la crise, ils tentent de reconquérir ces patrimoines en s’organisant pour y retourner. L’article a pour objectif d’analyser les stratégies de reconquête du patrimoine foncier familial par les Kabiyè au sud du Togo. La démarche méthodologique est essentiellement qualitative de type socio-anthropologique. Comme résultats, on peut globalement retenir que ces migrants adoptent des stratégies pacifiques ou conflictuelles pour leur réinstallation et des stratégies de pérennisation pour préserver leurs acquis.","PeriodicalId":122757,"journal":{"name":"Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie","volume":"99 6","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-06-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"120894184","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Community perceptions of the risk factors of maternal and child malnutrition in the district of Zè, Benin","authors":"E. Nago, Dada Gueye, D. Dabadé, A. Aoudji","doi":"10.56109/aup-sna.v9i1.59","DOIUrl":"https://doi.org/10.56109/aup-sna.v9i1.59","url":null,"abstract":"Introduction: Fighting malnutrition inevitably requires good understanding of its causes. This study aims primarily to understand community perceptions of two major risk factors of maternal and child undernutrition in the district of Zè, Benin. \u0000Methodology: The study used a cross-sectional mixed design. It was conducted in the village of Domè-Sèko in Zè. Participants were 64 pairs of mothers and 6-59 months old children. Questionnaires were used to collect data on household food insecurity and mothers and children’s dietary diversity. Anthropometric variables were measured to assess their nutritional status. Eight focus groups were conducted separately with purposively selected active men, older men, women of childbearing age and older women. Simple linear regression was used to test the association of mothers or children’ nutritional status with dietary diversity and household food security. The qualitative data were classified per category of focus group participants, coded using NVIVO software, and used to corroborate the quantitative results. \u0000Results: The prevalence of wasting, underweight and stunting was respectively 6.3%, 18.8% and 57.8% among the children. Chronic energy deficiency affected 9% of mothers, 13% were overweight or obese. Only 21% of children aged 6-23 months had the minimum dietary diversity and 15% the minimum acceptable diet. Average dietary diversity score of 24-59 months old children and mothers was 5±1 in 14 food groups. Food insecurity affected 80% of households in total, 53% severely. Besides poor dietary diversification, focus groups identified low contribution of men in household food supply, poor sanitation, insufficient utilisation of health services, due to cultural beliefs and bad reception, as main risk factors of mothers and children’s undernutrition. \u0000Conclusion: Zè remains highly disadvantaged despite numerous nutritional interventions. Beyond quantitative data, community perceptions gave good insight into context-specific risk factors of maternal and child malnutrition, in view of strategies refinement using a more participatory approach.","PeriodicalId":122757,"journal":{"name":"Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie","volume":"12 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-06-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"134087463","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Cartographie et analyse spatiale de la dégradation des terres dans le sud-est du Togo : une approche basée sur la télédétection","authors":"Koffi Djagnikpo Kpedenou, Zakariyao Koumoi","doi":"10.56109/aup-sna.v9i1.64","DOIUrl":"https://doi.org/10.56109/aup-sna.v9i1.64","url":null,"abstract":"Le présent travail consiste en l’utilisation des techniques de télédétection afin de caractériser et d’évaluer la dégradation des terres dans le Sud-Est Togo. Le problème de dégradation des terres dans cette partie du Togo est dû à de fortes pressions d’origine humaine relevant des différentes activités économiques. L’approche adoptée relève de la géomatique basée sur le calcul des indices (végétation et sol) et l’analyse spatiale. A cet effet, à partir de deux scènes Landsat mosaïquées, des indices tels que le NDVI, le DVI, le MSAVI2, le TCT-B, le NDBI et le BSI ont été calculés, puis combinés. Une meilleure combinaison fut retenue et a permis la classification des images suivant l’intensité de dégradation des terres. La validation de la carte obtenue a été faite sur la base de la vérification terrain et des études antérieures sur la thématique dans le secteur. Les résultats obtenus ont révélé que les terres fortement dégradées représentent 54,9 % de l’ensemble des terres contre 41 % pour les terres modérément dégradées. La faible dégradation quant à elle, ne concerne que 4,1 % des terres dans le secteur d’étude. La répartition par unité administrative a montré que les terres les plus dégradées sont localisées essentiellement dans la préfecture de Vo. L’évaluation qualitative des résultats a montré l’atout de ces indicateurs spectraux à discriminer les différents niveaux de dégradation des terres dans le secteur d’étude. L’étude permet ainsi d’apprécier l’étendue du phénomène dans le souci de conservation des terres dans un espace fortement anthropisé.","PeriodicalId":122757,"journal":{"name":"Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie","volume":"63 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-06-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132923913","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Rentabilité de la production du riz sous différentes mesures de Conservation des Eaux et des Sols (CES) au Nord Bénin","authors":"Kassimou Issiaka, C. Tama, Jacob A. Yabi","doi":"10.56109/aup-sna.v9i1.68","DOIUrl":"https://doi.org/10.56109/aup-sna.v9i1.68","url":null,"abstract":"Cet article vise à analyser l’effet des mesures de Conservation des Eaux et des Sols (CES) sur la performance économique de la production du riz paddy dans les communes de Malanville et de Kouandé au Bénin. Cent (100) riziculteurs ont été sélectionnés de façon aléatoire et enquêtés. Des données quantitatives (inputs et outputs de production) et qualitatives (sexe, Commune, localisation des terres, contrainte d'accès au service de vulgarisation, accès au crédit pour la riziculture, etc.) ont été collectés à l’aide d’un questionnaire structuré. Les indicateurs de la rentabilité économique puis le modèle de régressions simultanées apparemment indépendante (SUR) ont permis d’analyser ces données. Les résultats obtenus suggèrent que la marge nette moyenne des riziculteurs était de 159,792 FCFA/Ha et que le taux de rentabilité interne moyen de la zone d’étude est de 0,31. Par ailleurs, les cordons pierreux et les diguettes filtrantes sont les principales techniques des mesures CES utilisées par les producteurs de riz dans la zone d’étude. La construction des diguettes filtrantes a un effet significatif et positif au seuil de 10% sur la marge nette des riziculteurs. Par ailleurs, l’utilisation des cordons pierreux a un effet négatif mais non significatif sur le taux de rentabilité interne des riziculteurs. La bonne application de cette technique semble être très couteuse du point de vue de la maintenance ou de l’investissement initial, ce qui rendait les riziculteurs adoptants incapables de payer les intérêts contractés sur les prêts.","PeriodicalId":122757,"journal":{"name":"Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie","volume":"672 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-06-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132397308","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Ayidé Aristide Armel Dossou, Fifanou G. Vodouhê, R. N. Yegbemey, Jacob A. Yabi
{"title":"Accès au crédit et performance économique et financière des exploitations de l’Union Nationale des Producteurs de Soja au Centre du Bénin","authors":"Ayidé Aristide Armel Dossou, Fifanou G. Vodouhê, R. N. Yegbemey, Jacob A. Yabi","doi":"10.56109/aup-sna.v9i1.65","DOIUrl":"https://doi.org/10.56109/aup-sna.v9i1.65","url":null,"abstract":"La diversification agricole par la promotion d’autres filières reste une priorité pour la nouvelle politique agricole béninoise afin de réduire sa dépendance à l’égard de la filière coton qui demeure la principale culture de rente du pays. Dans le Plan Stratégique de Développement du Secteur Agricole, la filière soja est l’une des filières retenues pour être accompagnée par l’état compte tenu de son importance socioéconomique, agronomique et environnementale. C’est dans ce contexte que la présente étude a été réalisée avec pour objectif de produire des connaissances plus approfondies sur la rentabilité de la production de soja au centre du Bénin. L’approche méthodologique adoptée a combiné les méthodes d’enquête qualitatives et quantitatives pour collecter les données auprès de 100 producteurs de soja échantillonnés dans cinq zones de production de l’une des plus grandes communes de production de cette spéculation au Bénin (Dassa-Zounmè). Quatre indicateurs de rentabilité (la Marge nette, le Ratio-bénéfice-coût, la Productivité moyenne nette du travail et le Taux de rentabilité interne) ont été utilisés pour analyser les performances économiques et financières des exploitations. Il ressort des analyses que la production de soja est rentable dans la commune de Dassa-Zounmè. Cependant, la variation de la rentabilité de production en fonction de la taille de l’exploitation et de l’accès au crédit des exploitants est statistiquement plus importante que la variation au sein du groupe. Les producteurs ayant une grande superficie de soja (superficie 2,45 ha) et bénéficiant des appuis financiers formels sous forme de crédits sont significativement plus performants que les autres types d’exploitation de petite taille n’ayant pas accès au crédit agricole pour chaque indicateur de rentabilité. Ces résultats suggèrent donc la nécessité d’un renforcement des stratégies de financement des producteurs afin d’augmenter la rentabilité au niveau des petites exploitations dans le cadre d’une production durable de soja au Bénin.","PeriodicalId":122757,"journal":{"name":"Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie","volume":"17 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-06-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132597164","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Profil de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des communes de Dangbo et de Tori-Bossito au Sud-Bénin","authors":"J. H. F. Lokonon, Waliou B. A. AMOUSSA HOUNKPATIN","doi":"10.56109/aup-sna.v9i1.60","DOIUrl":"https://doi.org/10.56109/aup-sna.v9i1.60","url":null,"abstract":"La Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (SAN) est un concept multidimensionnel, multisectoriel et complexe. L’identification de zones comparables aux fins d’évaluation d’impact de projets/programmes de SAN constitue un véritable défi pour les chercheurs. Les communes de Dangbo et Tori-Bossito, appartenant au même pôle de développement agricole du Sud-Bénin, ont été identifiées pour étudier leur comparabilité au regard des dimensions de la SAN relatifs à l’accès, le statut socioéconomique (SSE), les pratiques liées à l’Eau, Hygiène et Assainissement (PEHA) des ménages, mais aussi la malnutrition chronique (MC) des enfants. Les variables Accès de la Sécurité Alimentaire (ASA) et le SSE n’ont pas été significativement différents dans les deux zones (P > 0,05). Les pourcentages de ménages en insécurité alimentaire ont été 96,4% et 82,7% et ceux ayant un faible SSE, 82% et 82,7% respectivement dans Dangbo et Tori-Bossito. En revanche, les PEHA et la prévalence de la MC ont été significativement associées aux zones (P<0,05). La proportion de mères ayant une mauvaise pratique d’hygiène était significativement plus élevée à Tori-bossito (56,7%) qu’à Dangbo (25,2%). La prévalence de la MC a été de 25% à Tori-Bossito et 7, 2% à Dangbo. Il ressort de l’Analyse des Correspondances Multiples que les ménages de Dangbo s’opposent à ceux de Tori-Bossito sur plusieurs faits les caractérisant notamment les ordures enterrées dans les fosses ou brûlés, des mères ayant une bonne pratique d’hygiène de lavage des mains et d’évacuation des selles d’enfants, une source d’eau potable et des enfants non malnutris chroniques. En somme, les pratiques relatives à l’EHA et la MC des enfants constituent des facteurs de différenciation des deux zones. Les résultats de cette étude pourraient servir de référence à l’évaluation de l’efficacité des programmes visant à améliorer la SAN des communautés et s’avérer utiles à tous les intervenants en SAN.","PeriodicalId":122757,"journal":{"name":"Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie","volume":"834 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-06-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116422605","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Diversité floristique et connaissances des usages rituels et médico-magiques des espèces végétales dans la ville de Cotonou, Bénin","authors":"O. Lougbegnon","doi":"10.56109/aup-sna.v9i1.61","DOIUrl":"https://doi.org/10.56109/aup-sna.v9i1.61","url":null,"abstract":"La communauté scientifique africaine prend de plus en plus conscience de la valeur de la médecine traditionnelle et de la nécessité d’améliorer les connaissances sur les différentes facettes de cette médecine. Cette étude s'intéresse à l’utilisation des plantes à des fins rituelles et médico-magiques et, a pour objectif de recenser les plantes à usage rituels et médico-magique et d’évaluer les connaissances des populations urbaines en relation avec ces plantes. Les travaux se sont déroulés dans la ville de Cotonou. Une enquête sur les usages des plantes a été faite auprès de 70 personnes. La valeur de diversité des utilisations, l’équitabilité au niveau des connaissances ainsi que la valeur d’usage des organes utilisés ont été calculés. Les résultats des enquêtes révèlent que 38 espèces réparties en 32 genres et 22 familles sont utilisées dans les pratiques rituelles et médico-magiques dans la ville de Cotonou. Sept indications spirituelles des plantes ont été signalées. La majorité des espèces sont utilisées principalement contre les effets néfastes de la sorcellerie (44,74 % du total des espèces), la purification (26,32 % du total des espèces), les mauvais esprits (21,05 % du total des espèces) et 15,79 % du total des espèces sont utilisée pour la chance ou prospérité dans les affaires. Les connaissances sur les pratiques rituelles et médico-magiques sont bien réparties au sein de la population enquêtée (H= 2,18 bits et E= 1,25). Les valeurs d’usage des organes utilisés révèlent que la feuille des espèces est très sollicitée pour ces pratiques. Cette étude a montré l’importance des plantes spirituelles dans la ville de Cotonou. Il est donc nécessaire de penser au développement de ces espèces en jardin de case ou en agriculture urbaine.","PeriodicalId":122757,"journal":{"name":"Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie","volume":"62 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-06-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"121703672","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Production maraîchère à Banikoara au Nord Bénin : Acteurs et pratiques pour la durabilité du système de production","authors":"R. V. C. Diogo, Bignon T. C. Tama","doi":"10.56109/aup-sna.v9i1.69","DOIUrl":"https://doi.org/10.56109/aup-sna.v9i1.69","url":null,"abstract":"La production de légumes joue un rôle vital dans la sécurité alimentaire et la subsistance des communautés en Afrique subsaharienne. Cependant, en raison de la demande alimentaire sans cesse croissante, plusieurs systèmes de production se sont développés avec une diversité d'acteurs. Afin d'évaluer les pratiques de ces derniers et d'en tirer des recommandations pour la production maraîchère durable dans la commune de Banikoara, Nord Bénin, une enquête de 30 jours a été réalisée dans 4 unités administratives de la commune. Un questionnaire semi-structuré a été administré à 104 producteurs de légumes sélectionnés selon la méthode de la boule de neige et un échantillonnage raisonné, pour évaluer ces acteurs et leurs pratiques. Les questions posées étaient liées au régime foncier, aux spéculations produites, à l'utilisation des intrants et aux pratiques de gestion du maraîchage. Les résultats ont indiqué que 66,3% des personnes interrogées étaient des femmes contre 34,7% d'hommes. Ils utilisent souvent des terres privées ou communales sans un régime foncier formel. Au total 14 légumes ont été cultivées par les acteurs en utilisant des eaux de puits (29,8% des enquêtés), de rivières (36, 5%) et des barrages (33,7%). De plus, l'utilisation innovante d'engrais organiques (compost, déchets domestiques et déjections animales) et de pesticides biologiques (extraits de feuilles de neem plus ail / tabac) a été rapportée par les acteurs. Ce changement structurel de l'utilisation des intrants biologiques est un premier pas vers une production maraîchère durable où la santé des consommateurs et de l’environnement sont préservées. Il existe donc une voie prometteuse pour promouvoir la production biologique de légumes dans la région. Cependant, des efforts de recherche supplémentaires sont encore nécessaires pour obtenir des formulations efficaces appropriées pour accroître les investissements des producteurs et les avantages pour la communauté.","PeriodicalId":122757,"journal":{"name":"Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie","volume":"134 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2019-06-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"130852264","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}