Hustin Charles , Emmanuel David , Nicolas Lebeau , Chelli Mikael
{"title":"La prothèse Coonradu-Morrey dans la fracture de l’extrémité distale de l’humérus du sujet âgé. À propos d’une série continue de 17 cas","authors":"Hustin Charles , Emmanuel David , Nicolas Lebeau , Chelli Mikael","doi":"10.1016/j.main.2015.10.005","DOIUrl":"10.1016/j.main.2015.10.005","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les fractures de l’extrémité distale de l’humérus du sujet âgé représentent un défi thérapeutique chez ces patients fragiles et souvent ostéoporotiques. L’objectif de notre étude était d’évaluer les résultats de la prothèse totale de coude Coonrad-Morrey dans cette indication.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Entre mars 2006 et juin 2014, 17 prothèses totales de coude Coonrad-Morrey ont été mises en place au CHU d… pour fracture récente de l’extrémité distale de l’humérus chez des sujets de plus de 70<!--> <!-->ans.</p><p>L’évaluation clinique consistait en la mesure des amplitudes articulaires, l’évaluation de la douleur et les scores fonctionnels Quick Disabilities of Arm Shoulder and Hand (QuickDASH) et Mayo Elbow Performance Score (MEPS). L’analyse radiographique reposait sur des incidences de face et de profil.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Dix-sept patients dont l’âge moyen était de 80,2<!--> <!-->ans au moment de l’intervention ont été revus avec un recul moyen de 51 mois. Il s’agissait de fractures articulaires dans 76 % des cas, dont 65 % de fractures 13C. Soixante et onze pour cent étaient opérés par une voie d’abord sous-périostée. Les arcs moyens de mobilité au dernier recul étaient de 114° pour la flexion–extension et 177° pour la prono-supination. Le MEPS moyen était de 91,9 avec 62 % d’excellents résultats. Le QuickDASH était de 29,3. Il existait des calcifications péri-prothétiques dans 65 % des cas et 3 prothèses (18 %) étaient descellées. Trois prothèses ont été reprises chirurgicalement - 2 pour sepsis (lavage) et 1 pour fracture sur implant huméral descellé qui a nécessité un changement par un implant plus long. Soixante-cinq pour cent des prothèses présentaient des liserés dont l’épaisseur moyenne était de 3,2<!--> <!-->mm. Lorsqu’un greffon huméral antérieur était utilisé, les liserés étaient significativement moins importants - 1,60<!--> <!-->mm vs 5,40<!--> <!-->mm (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01) malgré un implant généralement moins correctement centré - 33 % vs 90 % (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0357). Il n’existait pas de corrélation entre le descellement et la qualité de la cimentation.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Nos résultats cliniques sont comparables aux autres séries, et corroborent l’indication d’une arthroplastie chez des sujets âgés. Notre série présentait cependant un taux élevé de descellement qui pourrait être dû à la non utilisation systématique d’un greffon huméral.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’arthroplastie totale de coude a donné de bons résultats dans notre service. Nous recommandons l’utilisation systématique d’un greffon huméral.</p></div>","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 6","pages":"Page 333"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.main.2015.10.005","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54782478","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"L’ostéotomie de raccourcissement ulnaire. Étude rétrospective sur 20 patients avec 16 mois de recul","authors":"Régis Legre , Borislav Bonev , André Mathieu Gay , Aurélie Iniesta","doi":"10.1016/j.main.2015.10.022","DOIUrl":"10.1016/j.main.2015.10.022","url":null,"abstract":"<div><p>Le syndrome d’impaction ulnaire (SIU) est une cause fréquente de douleur sur le bord ulnaire du poignet. Plusieurs techniques chirurgicales à ciel ouvert ou sous arthroscopie ont été décrites.</p><p>L’ostéotomie de raccourcissement ulnaire (ORU) a gagné la faveur comme une technique fiable préservant les structures stabilisantes de l’articulation radio-ulnaire distale.</p><p>Cette étude rétrospective de court terme comprend une série de 20 patients opérés entre 2013 et 2015. L’ORU a été réalisée avec la plaque Alians du système Newclip.</p><p>La variance ulnaire avant et après l’opération a été mesurée par des clichés de face et de profil réalisés dans une position strictement neutre de prono-supination.</p><p>L’évaluation subjective de la capacité fonctionnelle du poignet et de la douleur ont été effectuées par le DASH score et par une échelle analogique visuelle (EAV).</p><p>La force de serrage et l’amplitude des mouvements pré- et postopératoires ont été comparés à ceux du membre controlatéral.</p><p>La durée moyenne de suivi était de 16 mois (intervalle de 4 à 28 mois). La variance ulnaire positive moyenne en préopératoire était de 4<!--> <!-->mm (intervalle de 1 à 11<!--> <!-->mm), le raccourcissement moyen final de l’ulna de 3,5<!--> <!-->mm (intervalle de 1,5 à 6<!--> <!-->mm), le temps moyen de consolidation de 4 mois (intervalle de 3 à 12 mois).</p><p>À la fin de l’étude le DASH score moyen s’élevait à 12 et la valeur moyenne de la douleur a diminué de 2,4 points.</p></div>","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 6","pages":"Page 339"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.main.2015.10.022","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54782637","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Intraneural perineurioma – a retrospective study of 19 patients","authors":"Jaber Alkhaili , Takaakira Kishi , Adeline Cambon-Binder , Pierre-Sylvain Marcheix , Zoubir Belkheyar","doi":"10.1016/j.main.2015.10.025","DOIUrl":"10.1016/j.main.2015.10.025","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Intraneural perineurioma is a benign neoplasm of peripheral nerve sheath with perineurial cell origin that typically affects teenagers and young adults and tends to result in a motor-predominant neuropathy. It is very rare lesion due to lack of familiarity among clinicians, lack of precise pathological diagnosis and uncertainties regarding its cause. The aim of our study is to present the epidemiology, clinical presentation, way of diagnosis and our management plan.</p></div><div><h3>Study materials</h3><p>Clinical monocentric study. Patients diagnosed as intraneural perineurioma tumor and managed by the same team of surgeons between 2009–2014.</p></div><div><h3>Methodology</h3><p>Nineteen patients were retrospectively chart reviewed. We included all patients with diagnoses of Intraneural perineurioma by MRI and or biopsy with morphological, immunohistochemical staining study confirmation. We classified patients by gender, age, symptoms, tumor localization, radiological aspect, management and pathological confirmation.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Sex ratio was 10 males to 9 females with mean age of 31.2 (15–64). Weakness was presented in all cases with sensory component in 10 patients (52.6%). The ratio of upper limb to lower limb was 9–10 with 4 brachial plexus. All patients underwent MRI with 16 patients had nerves enlargement and 5 presented with typical fusiform tumor, hypointense to isointense on T1-weighted images and hyperintense on T2-weighted images. Eighteen patients were operated for excision biopsy and or palliative treatment for their motor deficit. Seventeen patients had pathological confirmation with a morphological pseudo-onion bulb shape and or specific immunohistochemical assay of (+) EMA and (−) s 100. One patient had only palliative treatment without excision biopsy.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Our data confirms the equal penetration to both sex and upper to lower limbs. It confirms motor involvement of the tumor however, it shows high sensory component that can be accompanied in this type of tumors. MRI can show typical aspect but most of the time, it is nonspecific enlargement. A unique surgical strategy for each nerve lesion involvement was proposed and because of the benignity of the tumor, the surgical treatment focused to optimize the functional outcome. This study represents one of the most important and large clinical series of intraneural perineurioma in the literature.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Prospective studies with long-term follow-up are needed for this under diagnosed tumor. Its genetic and biochemical mechanism is still unknown.</p></div>","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 6","pages":"Page 340"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.main.2015.10.025","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54782657","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Réanimation de l’épaule dans les paralysies plexiques C5–C6 post-traumatiques – à propos de 29 cas","authors":"Laure Pagès , Adeline Cambon-Binder , Zoubir Belkheyar","doi":"10.1016/j.main.2015.10.028","DOIUrl":"10.1016/j.main.2015.10.028","url":null,"abstract":"<div><p>Cette étude rétrospective a pour objectif de présenter les résultats de la chirurgie nerveuse à l’épaule des paralysies plexiques C5–C6 post-traumatiques.</p></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><p>Vingt-neuf patients ayant une paralysie plexique C5–C6 complète ont été opérés entre 2008 et 2012. L’âge moyen des patients était de 35,7<!--> <!-->ans et le délai opératoire moyen de 6,1 mois (1–24 mois). Après l’exploration première du plexus cervical, on jugeait du caractère « greffable » ou non de la racine C5 (réponse dans le grand dentelé à la stimulation). Le cas échéant, la greffe d’un toron de nerf saphène externe était effectuée entre C5 et le nerf cible. Concernant le nerf axillaire, 26 transferts d’un fascicule du vaste latéral du triceps selon Leechavengvongs, et une greffe d’un fascicule de C5 ont été réalisés. Le nerf suprascapulaire a bénéficié de 23 transferts du nerf spinal accessoire, d’une greffe d’un fascicule de C5 et d’une suture directe. Au dernier recul, les amplitudes articulaires actives de l’épaule étaient mesurées et la force d’abduction était quantifiée au moyen de l’échelle du British Medical Research Council. Pour les patients de grade supérieur à M3, le poids maximum soulevé à la main était noté.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au recul moyen de 14 mois, l’abduction moyenne active de l’épaule était de 64° (10°–120°), et la rotation externe active moyenne de 45° (0°–80°). Soixante-douze pour cent des patients ont récupéré une abduction de stade M3, 17 % un stade M4, avec une force moyenne de 2,5<!--> <!-->kg. Le taux d’excellent résultats, c’est-à-dire dont l’abduction et la rotation externe de l’épaule étaient supérieurs à 60° était de 60,6 % pour les doubles transferts, 66,6 % pour les transferts associés à une greffe et nul pour les simples.</p></div><div><h3>Discussion et conclusion</h3><p>L’association d’une neurotisation des nerfs suprascapulaire et axillaire donne de bons résultats lors de la chirurgie nerveuse primaire à l’épaule des paralysies C5–C6. Une greffe provenant de C5 sera effectuée en priorité si la racine est « greffable ».</p></div>","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 6","pages":"Page 341"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.main.2015.10.028","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54782687","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pascale Laronde , Florian Boureau , Eric Senneville , Christian Fontaine , Sophie N’Guyen
{"title":"Infections ostéoarticulaires de main – état des pratiques professionnelles françaises actuelles – recommandations thérapeutiques","authors":"Pascale Laronde , Florian Boureau , Eric Senneville , Christian Fontaine , Sophie N’Guyen","doi":"10.1016/j.main.2015.10.047","DOIUrl":"10.1016/j.main.2015.10.047","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La main est particulièrement exposée aux plaies, potentiellement contaminantes et donc aux infections. Alors que les infections ostéoarticulaires de la main sont associées à une grande morbidité, leur prise en charge n’est pas codifiée. Notre étude consistait à faire l’état des pratiques professionnelles actuelles des chirurgiens de la main français lors de la prise en charge des infections ostéoarticulaires et de proposer une conduite à tenir.</p></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><p>Nous avons utilisé un questionnaire en ligne, envoyé aux 584 membres de la Société française de chirurgie de la main. Le questionnaire était composé de 15 questions portant, entre autres, sur la réalisation d’un bilan complémentaire préopératoire (biologique et radiologique) et de prélèvements peropératoires, la durée et le mode d’administration de l’antibiothérapie.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sur les 584 membres ciblés, nous avons obtenu 120 réponses (participation de 21 %). Quatre-vingt-quinze pour cent réalisaient un bilan paraclinique biologique et ou radiologique. Tous les praticiens réalisaient des prélèvements à visée bactériologique (trois prélèvements pour 48 %, deux prélèvements pour 42 %, un prélèvement pour 10 %). Quatre-vingt-seize pour cent instauraient une antibiothérapie postopératoire probabiliste. Le mode d’administration était pour 50 % per os et pour 50 % intraveineuse. Le relais per os en cas d’antibiothérapie intraveineuse était réalisé à 48<!--> <!-->heures pour 58 %. Les résultats des prélèvements étaient récupérés pour 93 %<!--> <!-->+<!--> <!-->et 68 % adaptaient de façon systématique l’antibiothérapie. La durée totale de l’antibiothérapie était très variable - moins de sept jours (1 %), sept à dix jours (15 %), 15<!--> <!-->jours (21 %), trois semaines (19 %), quatre à six semaines (40 %), plus de 8 semaines (4 %). Enfin, 69 % avaient recours de façon régulière à un spécialiste en infectiologie.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Les résultats étaient hétérogènes, en particulier pour le mode et la durée d’administration des antibiotiques. Nous proposons la réalisation systématique d’un bilan biologique et radiologique préopératoire, de prélèvements peropératoires multiples (au moins trois, os et tissus mous). L’antibiothérapie doit être instaurée initialement en intraveineux, et ce, jusqu’à normalisation des signes inflammatoires cliniques et biologiques. Le relais per os peut alors être réalisé après adaptation à l’antibiogramme pour une durée de quatre semaines en cas d’arthrite et six semaines en cas d’ostéite.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Cette étude confirme que la prise en charge des infections ostéoarticulaires de la main n’est pas homogène. Au vu du coût socioéconomique ainsi que de l’émergence de résistances aux antibiotiques, l’instauration de recommandations officielles concernant leur prise en charge est indispensable.</p></div>","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 6","pages":"Page 348"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.main.2015.10.047","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54782915","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Clinodactylie – évaluation du traitement des phalanges delta par physiolyse (intervention de Vickers)","authors":"Bénédicte Nguyen-khac, Jean-baptiste Leca, Isabelle Auquit-auckbur","doi":"10.1016/j.main.2015.10.051","DOIUrl":"10.1016/j.main.2015.10.051","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La phalange delta est une cause fréquente congénitale de clinodactylie. Elle remplace le plus souvent la phalange intermédiaire. La physiolyse décrite par Vickers est une des options chirurgicales de ces clinodactylies. Elle consiste à effectuer une résection partielle de la partie médiane de l’épiphyse et du cartilage de croissance adjacent de la phalange delta chez le jeune enfant. Contrairement aux ostéotomies, cette intervention utilise le potentiel de croissance de l’enfant pour corriger progressivement la clinodactylie.</p><p>L’objectif principal de cette étude était d’effectuer la revue des patients opérés par cette technique, afin d’évaluer le degré de correction en fonction de l’angulation préopératoire et de l’âge à la chirurgie.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Dix-cinquièmes doigts chez cinq patients ont été inclus dans cette étude. L’âge du patient lors de l’intervention et le recul maximal ont été recueillis. Le critère d’évaluation principal était l’angulation de la clinodactylie préopératoire et au recul maximal, sur les radiographies de face, entre l’axe de la phalange proximale et celui de la phalange distale du doigt.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Les patients ont été opérés en moyenne à l’âge de 3,9<!--> <!-->ans (2,6–5,9). Le recul postopératoire était en moyenne de 6,1<!--> <!-->ans (1,7–8). L’angulation préopératoire était inférieure à 24° (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1), entre 25° et 34° (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4), entre 35° et 44° (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3) et supérieure à 45° (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2). Le degré de correction était en moyenne de 13,1° au plus long recul. L’angulation postopératoire était inférieure à 24° (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6) et entre 25° et 34° (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->4). Le degré de correction obtenu dans le groupe des clinodactylies supérieures à 35° était plus important que dans celui des clinodactylies inférieures à 35° (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01). Le degré de correction était également plus important pour les enfants opérés après 4<!--> <!-->ans (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02). Aucune complication n’a été à déplorer. Aucune gêne fonctionnelle ni limitation de mobilité n’était observée.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Les indications chirurgicales, dans le traitement de cette déformation peu fréquente et au retentissement fonctionnel minime, sont rares. Notre travail présente la 4<sup>e</sup> série de clinodactylies traitées par physiolyse selon Vickers. Par cette intervention, la correction spontanée de l’angulation dans le plan frontal est obtenue en quelques années. Notre série, malgré son faible effectif, indique qu’il est préférable d’opérer les enfants présentant une clinodactylie par phalange delta lorsque l’angulation atteint 35° et idéalement entre quatre et six ans.</p></div>","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 6","pages":"Pages 349-350"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.main.2015.10.051","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54782948","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Stéphanie Remy , Emmanuel Camus , Luc Van Overstraeten
{"title":"Traitement des kystes mucoïdes du périonyx par « exérèse en bloc » selon Baran","authors":"Stéphanie Remy , Emmanuel Camus , Luc Van Overstraeten","doi":"10.1016/j.main.2015.10.078","DOIUrl":"10.1016/j.main.2015.10.078","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Le kyste mucoïde des doigts (DMC) est une lésion fréquente de la face dorsale des doigts, caractérisée par la fragilité de la couverture cutanée de la cavité, le risque potentiel d’infection et la récidive particulièrement fréquente après traitement conservateur. Les kystes sont de deux types - articulaires favorisés par l’arthrose ou extra-articulaires liés à une métaplasie des fibroblastes. L’exérèse chirurgicale, la couverture de la zone de résection par un lambeau et la résection des becs ostéophytiques réduisent le taux de récidive. Les auteurs analysent les résultats mono-opérateurs d’une technique de résection du périonyx proposée à l’origine pour traiter une paronychie chronique.</p></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><p>La série inclut 85 kystes mucoïdes opérés par un seul chirurgien entre 1995 et 2015 par deux techniques différentes selon la localisation et l’aspect radiologique de la DIP - 25 exérèses selon Baran pour les DMCs du périonyx sans arthrose DIP et 60 exérèses–lambeaux–ostéophytectomies pour les DMCs proximaux et ou avec arthrose de la DIP.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>La série de Baran (14 femmes et 9 hommes) d’un âge moyen de 59,7<!--> <!-->ans est analysée avec un suivi de 54 mois (2 à 166). Après exérèse du repli sur 5,5<!--> <!-->mm de moyenne, la cicatrisation est obtenue en 10<!--> <!-->jours. Le repli périonyxiel se reconstruit spontanément par rétraction de 2,4<!--> <!-->mm en 6 mois, Une récidive concerne 5 doigts et se manifeste au cours des premiers mois. Elle disparaît spontanément dans 3 cas au cours de la première année postopératoire. Aucun patient revu après le 12<sup>e</sup> mois postopératoire ne présente de récidive. Une dystrophie unguéale concerne une récidive à 7 mois de recul.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La résection en bloc selon Baran est une technique simple et efficace pour traiter les kystes mucoïdes du repli périonyxiel, en l’absence d’arthrose IPD. L’incapacité est très courte, le taux de récidive est comparable à celui des exérèses–lambeaux–ostéophytectomie.</p></div>","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 6","pages":"Page 359"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.main.2015.10.078","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54782992","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Lunarectomie arthroscopie dans les maladies de Kienböck au stade 3b de la classification de Lichtman","authors":"P. Louis, J. Cognet","doi":"10.1016/j.main.2015.10.098","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.main.2015.10.098","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"8 1","pages":"366"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.main.2015.10.098","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54783190","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Est-il possible chez l’enfant d’améliorer la stabilité d’une articulation digitale par la réalisation d’une chondrodèse ? Revue de la littérature","authors":"Valentin Calafat , François Dap , Gilles Dautel","doi":"10.1016/j.main.2015.10.057","DOIUrl":"10.1016/j.main.2015.10.057","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Le terme de chondrodèse est utilisé dans la littérature consacrée aux malformations congénitales de la main depuis la fin des années 1980 pour désigner un temps d’avivement de deux surfaces chondrales épiphysaires, dans le but d’améliorer la stabilité d’une articulation instable, le plus souvent en raison d’une hypoplasie congénitale. Cette intervention met en contact deux surfaces purement cartilagineuses et ne constitue donc pas une arthrodèse. Notre objectif était de rechercher dans la littérature s’il existait des preuves scientifiquement recevables de l’efficacité de cette intervention du point de vue de la stabilité articulaire.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Notre recherche a été effectuée en utilisant les moteurs de recherche (Pubmed et ScienceDirect) avec les mots clés suivants (<em>chondrodesis</em>, et <em>MCPJ instability</em> et <em>paediatric</em>, et <em>arthrodesis</em>, <em>thumb hypoplasia</em>), sur une période de 35 années (de 1980 à 2015).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sur la période recherchée, 10 articles faisant référence à l’usage d’une chondrodèse pour stabiliser une articulation digitale ont été retrouvés. Deux articles seulement (Smith et al. <em>JHS Eur</em> 2012<!--> <!-->+<!--> <!-->37, Ghani et al. <em>J Child Orthop</em> 2007<!--> <!-->+<!--> <!-->1) avaient pour objectif principal d’analyser les résultats obtenus en termes de stabilité articulaire. Les autres articles mentionnaient le recours à une chondrodèse dans l’arsenal déployé pour traiter une malformation congénitale, sans se fixer pour objectif d’en analyser les résultats. Smith et al. rapportent 11 cas de chondrodèse avec 1 cas de reprise pour non fusion. La série de Ghani et al. retrouve 18 cas de chondrodèse avec 2 cas de non fusion. Huit autres articles mentionnaient le recours à une chondrodese comme méthode de stabilisation articulaire, mais aucun ne livre de résultat susceptible d’étayer l’efficacité de ce geste. Bon nombre d’articles continuent à assimiler la chondrodèse à une tentative d’arthrodèse effectuée chez un patient en croissance.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Il persiste un flou artistique entre arthrodèse et chondrodèse - certains auteurs réalisent une chondrodèse en visant à préserver la mobilité articulaire, d’autres parlent de chondrodèse mais ont pour objectif la transformation de cette chondrodèse en arthrodèse lors de l’ossification du noyau épiphysaire. Aucune donnée scientifique n’étaye le rôle d’une chondrodèse (sans arthrodèse) sur la stabilité articulaire.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>À ce jour l’efficacité d’une chondrodèse sur la stabilisation articulaire n’est pas étayée par la littérature.</p></div>","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 6","pages":"Pages 351-352"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.main.2015.10.057","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54783281","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Greffon osseux vascularisé de Zaidemberg dans les pseudarthroses polaires supérieures du scaphoïde","authors":"Nassima Meziani , Mustapha Yakoubi , A. Ramaoune , Rachid Benbakouche","doi":"10.1016/j.main.2015.10.058","DOIUrl":"10.1016/j.main.2015.10.058","url":null,"abstract":"<div><p>L’apparition des greffons osseux vascularisés a permis de rediscuter les modalités de prise en charge des pseudarthroses du scaphoïde carpien. En effet, ils présenteraient une supériorité biologique et mécanique.</p><p>En 1991, Carlos Zaidemberg a décrit technique de réparation du scaphoïde par un greffon vascularisé prélevé sur la styloïde radiale. Nous avons voulu vérifier ces données en étudiant les résultats de ce type de greffon réalisé dans notre service. Onze pseudarthroses du scaphoïde traitées par greffon de Zaidemberg entre 2007 et 2014 ont été étudiés rétrospectivement avec un recul moyen de 3,5<!--> <!-->ans (9 mois–6,5<!--> <!-->ans).</p><p>Le diagnostic de nécrose était retenu 7 fois, en cas de fragmentation du pôle proximal, d’absence de rehaussement de celui-ci après injection de gadolinium à l’IRM, ou par l’absence de saignement conformément aux critères peropératoires de Green. Les critères cliniques étudiés ont été - les amplitudes articulaires, la force et le Mayo Wrist Score combinant une évaluation fonctionnelle subjective et objective en étudiant l’intensité de la douleur, l’aptitude à la reprise professionnelle, la mobilité et la force.</p><p>Le bilan radiographique a permis de contrôler la consolidation. L’ostéosynthèse était réalisée par des broches suivie d’une immobilisation jusqu’à consolidation. Nos résultats semblent être conformes à ceux retrouvés dans la littérature. On observait 9 consolidations sur 11 en 8,5 semaines en moyenne.</p><p>Pour le résultat global nos patients avaient un Mayo Wrist Score moyen à 78 %. En conclusion le greffon de Zaidemberg permet d’améliorer la radiométrie du carpe et semble prévenir de l’évolution arthrosique. Cette intervention reste difficile et nécessite une courbe d’apprentissage.</p><p>Compte tenu des difficultés de prélèvement du greffon, la persistance de sa vascularisation, après l’ostéosynthèse, reste une incertitude. Les séries concernant les greffons vascularisés, ne permettent pas d’affirmer la persistance de la vascularisation durant le processus de consolidation osseuse.</p></div>","PeriodicalId":50699,"journal":{"name":"Chirurgie De La Main","volume":"34 6","pages":"Page 352"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2015-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.main.2015.10.058","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"54783299","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}