{"title":"Prosodie et poésie : sélection bibliographique","authors":"Michel Gribenski","doi":"10.58282/colloques.1257","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.1257","url":null,"abstract":"A. Sources1. Diction francaise parleeDupont-Vernon, Henri, Principes de diction, Paris, Ollendorff, 1882.Humbert, Claas, Nochmals das e muet und der Votrag franzosischer Verse. Zur Vervollstandigung, zur Aufklarung und zur Abwehr (De nouveau l’e muet et la declamation des vers francais. Complements, eclaircissements, reponse aux objections), Bielefeld, Velhagen und Klasing, 1890.Koschwitz, Eduard, Les Parlers parisiens d’apres les temoignages de MM. de Bornier, Coppee, A. Daudet, P. Desjardins, Got, Mgr d’Hulst, le P. Hyacinthe, Leconte de Lisle, G. Paris, Renan, Rod, Sully-Prudhomme, Zola, et autres. Anthologie phonetique, Paris, Welter, 1893, 2e ed. revue et augmentee, 1896.Legouve, Ernest, L’Art de la lecture, Paris, Hetzel, 1877.Lemaitre, Jules, « Theâtre libre : La Belle au bois revant, un acte en vers, de M. Fernand Mazade, Ahasvere, un acte en prose, de M. Hermann Heyermans », compte rendu, 18 juin 1893, in Impressions de theâtre, 8e serie, Paris, Boivin, s. d., pp. 161-165.Lesaint, M.-A., Traite complet de prononciation francaise dans la seconde moitie du xixe siecle contenant les regles de prononciation de tous les mots de la langue francaise, de tous les termes propres aux arts, aux sciences et a l’industrie, et de tous les noms propres historiques, geographiques et mythologiques francais et etrangers, Hambourg, Mauke, 2nde ed. « entierement neuve », 1871 [c.1865].Lubarsch, E. O., Uber Deklamation und Rhythmus der franzosischen Verse. Zur Beantwortung der Frage : Wi","PeriodicalId":226964,"journal":{"name":"Littérature et musique","volume":"54 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-05-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127348529","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Imaginaire musical : repères et perspectives","authors":"Thierry Santurenne","doi":"10.58282/colloques.1277","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.1277","url":null,"abstract":"Dans son dernier ouvrage Musicophilia1, sous-titre « La musique, le cerveau et nous », le neurologiste Oliver Sacks rappelle que les informations musicales et visuelles ne sont pas traitees de la meme facon par le cerveau : alors que nous sommes contraints de reconstruire un monde visuel qui nous appartienne en propre, avec ce que cela implique de travail de l'imagination, le rappel intrapsychique d'une œuvre musicale doit etre quant a lui fidele a l'original. Dans cette optique, il est permis de penser que c'est le langage, notamment sous sa forme litteraire, qui confere a la musique une nouvelle plasticite propre a nourrir l'imaginaire. D'autre part, si notre culture occidentale modelee par une pensee de la rupture originelle nous pousse a considerer l'experience musicale comme la restauration du sentiment originel d'union avec le monde - que l'on parle de dionysisme dans le sillage de Nietzsche ou d'experience « oceanique », a la suite de Freud – et le langage comme marque d'une impuissance radicale a apprehender sans detours l'essence meme des choses, la creation litteraire informee par la musique constitue une maniere originale de se reapproprier un sens perdu, toujours percu comme le noyau insaisissable de la condition humaine. Il n'est en cela pas etonnant que la presence d'un imaginaire musical en litterature concerne frequemment un sujet bâti sur l'experience de la separation, auquel s'identifiera quicon","PeriodicalId":226964,"journal":{"name":"Littérature et musique","volume":"94 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-05-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"116910512","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La recherche sur l’opéra contemporain","authors":"G. Ferrari","doi":"10.58282/colloques.1243","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.1243","url":null,"abstract":"Un travail de recherche portant sur l’opera contemporain –et, plus generalement, sur l’opera du XXe siecle- souleve une serie de problemes theoriques, esthetiques, methodologiques et terminologiques, qui obligent a inventer de nouveaux cadres de reflexion. Il serait donc malvenu de ma part de pretendre dresser un bilan definitif de la situation de la recherche aujourd’hui : c’est pourquoi je propose ici seulement un premier constat, synthese de presque vingt annees de reflexion.Au-dela des problemes intrinseques a un repertoire nouveau ou recent, on peut attribuer l’emergence de nouvelles problematiques a la nature meme des nouvelles œuvres sceniques. Car aux diverses evolutions de l’ecriture musicale (polytonalite, dodecaphonie, serialisme, alea, etc.) s’ajoutent en effet la multiplication des rapports possibles entre la musique et les autres composantes de la representation. Il faut preciser que ces dernieres (le texte et les elements sceniques du decor, l’usage des nouvelles technologies et des nouveaux medias, etc.), ont aussi connu de grandes evolutions au cours du siecle dernier. De fait, au sein des differents mouvements d’avant-garde qui ont caracterise le XXe siecle, les equilibres entre les differents arts convoques sur scene changent continuellement : d’un point de vue methodologique il est devenu tres difficile de pouvoir s’appuyer sur des reperes etablis par une forme prefixee, comme c’etait le cas pour le modele de l’opera au XIXe siecle. L’exemple le plus flagr","PeriodicalId":226964,"journal":{"name":"Littérature et musique","volume":"42 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-05-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133722125","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Commentaires sur la place des études de prosodie poético-musicale dans la recherche musico-littéraire","authors":"Marik Froidefond","doi":"10.58282/colloques.1258","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.1258","url":null,"abstract":"Fidele a l’esprit de la journee d’etude methodologique qui en est a l’origine, ce texte se presentera sous la forme d’un faisceau de remarques et de questions faisant suite a la presentation de Michel Gribenski sur la « place des etudes de prosodie poetico-musicale dans la recherche musico-litteraire ». Apres une remarque d’ordre general concernant plus largement la definition de la discipline « Litterature comparee » (remarque qui pourrait se resumer a la question suivante : quelle est la condition necessaire et suffisante pour qu’une etude puisse etre dite « comparatiste » ?), seront abordes de maniere plus precise un certain nombre de points concernant les divers champs de recherche sur la prosodie, tels que les repertorie Michel Gribenski. Ces commentaires ne pretendent pas a l’exhaustivite, mais visent plutot a ouvrir le debat en redeployant quelques uns des enjeux theoriques souleves par Michel Gribenski.La presentation de Michel Gribenski est en effet fortement dependante du prisme historique de ses travaux qui couvrent une periode allant du milieu du XVIIe siecle au debut XXe siecle. Si on deplace ou si on elargit ce prisme, et notamment si on reconsidere la question en prenant pour horizon le XXe siecle, certaines nouvelles interrogations surviennent, ou certains aspects peuvent etre reproblematises. La plupart des commentaires sui suivent seront axes sur les remises en cause pratiques et theoriques apportees a partir du XXe siecle a la question de la prosodie. 1. Re","PeriodicalId":226964,"journal":{"name":"Littérature et musique","volume":"78 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-05-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125037233","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Un champ d’étude… baroque","authors":"M. Lafouge","doi":"10.58282/colloques.1238","DOIUrl":"https://doi.org/10.58282/colloques.1238","url":null,"abstract":"Distillateurs d’accords baroquesDont tant d’idiots sont ferusChez les Thraces et les IroquesPortez vos opera bourrus1.Curieuse equivalence que celle qu’etablit Jean-Baptiste Rousseau en 1739, a l’ecoute du Dardanus de Rameau, dont la partition lui apparait a la fois barbare et bourrue, en un mot « baroque ». Il est significatif que la premiere occurrence en francais de l’adjectif baroque2 applique a la musique concerne plus precisement un opera. Cela sera encore le cas en 1746 chez l’abbe Noel-Antoine Pluche qui, dans son Spectacle de la nature, substitue a la traditionnelle opposition entre musique italienne et musique francaise un nouveau couple antithetique, la « musique Chantante » et la « musique Barroque ». La premiere, qui « prend son chant dans les sons naturels de notre gosier, & dans les accens de la voix humaine3 » est la seule musique signifiante, et doit pour cela etre reservee a la musique sacree, afin « d’instruire les peuples en chantant Dieu4 » ; la seconde veut au contraire « surprendre par la hardiesse des sons » et se contente de « nous occuper (…) de bruit comme des animaux sans intelligence5 ». C’est pourquoi Pluche veut limiter son usage a la musique theâtrale profane, soit aux operas, dont la « morale lubrique » fustigee en son temps par Boileau se verrait ainsi annulee par l’inintelligibilite meme des paroles, liee a l’excessive sophistication de la musique. Des l’origine le baroque musical semble pour les Francais lie a l’opera, dont la dimension","PeriodicalId":226964,"journal":{"name":"Littérature et musique","volume":"4 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2010-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133607948","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}