{"title":"Les circonvolutions d’une réclame : George Sand, La Presse et la faïence","authors":"Sophie Corbillé, Emmanuelle Fantin","doi":"10.3917/sr.048.0171","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/sr.048.0171","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"65 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126836126","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Thérapeia. Le vocabulaire de la protection des monuments en Grèce et à Rome","authors":"A. Schnapp","doi":"10.3917/sr.047.0015","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/sr.047.0015","url":null,"abstract":"La protection et la restauration des monuments sont considerees comme une invention de la Renaissance. A travers quelques exemples et une reflexion sur la notion de monuments et de vestiges, cette contribution entend eclairer l’attitude de l’Antiquite greco-romaine face aux ruines et ouvrir la voie a une etude comparee des pratiques de conservation et de reconstruction.","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"41 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"114601892","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Le canal de Suez ou « la perte de l’Égypte » dans les Mémoires de Nubar Pacha","authors":"R. Sabry","doi":"10.3917/sr.048.0069","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/sr.048.0069","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"34 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"130102443","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La transgression au compte-fils","authors":"E. Pernoud","doi":"10.3917/sr.047.0179","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/sr.047.0179","url":null,"abstract":"La grande majorite des gravures signees par le surrealiste Hans Bellmer ne furent pas realisees par lui-meme mais par la graveuse Cecile Reims. Garde secret, ce doublage finit par etre revele et valut a la « main » de Bellmer d’etre reconnue comme auteure des gravures. Le present article entend retracer les etapes de ce devoilement et en comprendre le mecanisme, en le replacant dans le contexte du marche de l’estampe ou les pratiques du metier contredisent l’echelle des valeurs artistiques dominantes et doivent, en consequence, rester confidentielles ou entourees de brouillard. A la faveur de cette etude de cas, il s’agit egalement de montrer comment peut s’etablir une forme de relation creative entre l’auteur et sa doublure qui prend le contre-pied de l’esthetique autonomiste et emancipatoire heritee des avant-gardes, en misant sur une dependance mutuelle dont Cecile Reims a su admirablement dechiffrer le fonctionnement.","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"26 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"127867080","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Quand le canal se construit","authors":"Hélène Braeuner","doi":"10.3917/sr.048.0033","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/sr.048.0033","url":null,"abstract":"Pendant les dix annees du chantier de creusement du canal de Suez sont produites des images et des textes qui interrogent sur les discours traditionnellement partages autour d’une œuvre jugee utile, voire legitime et envisagee comme un ideal de modernite. Nombreux sont ceux qui applaudissent les progres techniques apportes par les ingenieurs europeens. Dans un imaginaire de tous les possibles qui s’enrichit de creations plastiques et poetiques chantant la reunion des deux mers, les visiteurs du chantier, qui ont remplace les voyageurs suivant les traces de Moise, interrogent peu la place de l’Orient tandis que l’Occident se felicite de feconder une terre « infertile ». Mais la region n’offre ni l’Orient ni la modernite completement. Œuvres peintes et recits de voyage mettent en lumiere ces deux reseaux d’attentes et de deceptions. Et ce sont les artistes, meme ceux missionnes par la Compagnie universelle du canal de Suez, qui expriment souvent davantage une forme de resistance a la modernite, laquelle ne parvient guere a l’emporter face a ce qui est percu comme l’immuable de l’Egypte.","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"141 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"133461097","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Entre expressionnisme et euphémisation","authors":"Anne-Claude Ambroise-Rendu","doi":"10.3917/sr.050.0109","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/sr.050.0109","url":null,"abstract":"Les dernieres decennies du xixe siecle sont le temps d’une prise en compte grandissante de la question de l’enfance, ouvrant un siecle nouveau qui verra la fin du xxe siecle identifier et nommer les crimes divers perpetres contre l’enfance. Dans l’intervalle la hierarchie du representable, c’est-a-dire du montrable et du visible semble s’etre modifiee : quand les images de la Belle epoque ne reculaient ni devant l’evocation des relations sexuelles avec des enfants, ni devant le spectacle des cruautes les plus sanglantes infligees aux enfants martyrs, aujourd’hui plus personne n’ose montrer des enfants battus et ensanglantes et la production iconographique de la denonciation de la pedophilie est a peu pres inexistante. Ce constat amene a interroger cette evolution, cette mutation dans l’ordre des possibles et du representable a la lumiere des mutations culturelles et peut-etre meme ideologiques, mais aussi des modifications des registres emotionnels qui ont affecte l’histoire du xxe siecle. Et a essayer de comprendre ce qui se joue dans la variabilite du representable. Car lorsqu’il s’agit de sexualite, le xxie siecle ne s’effarouche pas moins que le xixe, preferant y compris pour les campagnes de prevention, ne pas choquer plutot que de mobiliser l’artillerie lourde de l’image explicite et crue. Ce choix, qui en dit long sur le soupcon qui continue de peser sur l’image, pourrait bien temoigner aussi d’un embarras a l’endroit des questions relatives a l’enfance.","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"19 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125233940","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Hommage à Pierre Albert, historien de la presse","authors":"L. Bihl, A. Duprat","doi":"10.3917/sr.047.0217","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/sr.047.0217","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"1 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"126182058","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"L’impossible reconstitution du catharisme : la maison Déodat Roché à Arques","authors":"D. Poulot","doi":"10.3917/SR.047.0053","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/SR.047.0053","url":null,"abstract":"Le departement de l’Aude se definit officiellement comme « Pays cathare » dans sa communication institutionnelle et ses produits touristiques, pour lesquels il a depose une marque en 1992. On etudie ici un exemple de cette patrimonialisation du catharisme et ses paradoxes avec le petit musee du village d’Arques, consacre a Deodat Roche (1877-1978), considere de maniere mediatique comme le « pape » du catharisme a la fin du xxe siecle. Le musee d’Arques tente de rendre compte de sa vie et de ses travaux, au centre d’un reseau europeen d’esoterisme religieux, mais se consacre aussi a montrer la memoire locale autour de cette illustre personnalite locale. L’etude de la museographie revele les paradoxes de l’entreprise de contribuer a une identite collective par la mise en valeur d’un revival marginal. L’incarnation d’une memoire collective dans la reconstitution d’une initiation esoterique singuliere ne va pas sans annexions et reinventions a posteriori.","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"11 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"114975283","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Ursum facere ou le sens reconstitué","authors":"Claudie Voisenat","doi":"10.3917/SR.047.0039","DOIUrl":"https://doi.org/10.3917/SR.047.0039","url":null,"abstract":"Chaque hiver, dans le Haut-Vallespir, une vallee des Pyrenees-Orientales, de jeunes hommes grimes en « Ours », poursuivis par des « Chasseurs », parcourent les rues des villages pour se saisir des jeunes filles. En depit de leur anciennete, ou mieux, en raison d’elle, les fetes de l’Ours relevent bien d’une reconstitution : non pas celle d’un passe mis en scene dans sa materialite, mais celle du sens, perpetuellement reconstruit a mesure que le temps et les transformations sociales viennent l’eroder. Si les gestes et l’expression, « faire l’ours », ursum facere montrent une singuliere remanence, aussi loin que remonte notre documentation, depuis le milieu du xixe siecle au moins, les raisons de le faire n’ont pas cesse d’etre reelaborees, restaurant en permanence la coherence qui donne sens a l’experience, en permet le renouvellement et la repetition qui lui donne valeur de rite. Reutilisations, emprunts, transferts, sont a l’œuvre, utilisant les recouvrements successifs des discours autochtones par ceux de la religion tout d’abord, de l’erudition locale ensuite, des sciences humaines. Leur recuperation, on pourrait dire leur indigenisation recente, par une communaute soucieuse d’enoncer et de valoriser sa propre culture, ne cantonne pas la reconstitution dans la fidelite a une verite originelle, unique. Reconstituer la coherence, c’est avant tout orchestrer une polyphonie. On tente ici d’en isoler quelques voix.","PeriodicalId":213643,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"24 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"129192341","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}