Fanny DOMMANGET, Adeline FRANÇOIS, Matthieu CHAUVAT, Estelle FOREY, Amandine ERKTAN, Nicolas FANIN, Coralie CHESSERON, Arnaud ALBERT
{"title":"Renouées asiatiques envahissantes : la restauration de berges par le génie végétal est-elle si bénéfique à la qualité chimique et à la biodiversité du sol ?","authors":"Fanny DOMMANGET, Adeline FRANÇOIS, Matthieu CHAUVAT, Estelle FOREY, Amandine ERKTAN, Nicolas FANIN, Coralie CHESSERON, Arnaud ALBERT","doi":"10.20870/revue-set.2023.43.7627","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2023.43.7627","url":null,"abstract":"Les espèces exotiques envahissantes représentent une menace pour la biodiversité à l’échelle mondiale. Parmi les plantes problématiques en France et en Europe, les renouées asiatiques (Reynoutria spp.) posent un véritable défi, leur gestion étant coûteuse et d’efficacité aléatoire. Premièrement, les gestionnaires doivent choisir d’agir ou de ne pas intervenir. Pour décider, il leur faut mieux connaître les conséquences (y compris de la non-intervention) sur le fonctionnement de l’écosystème. Ensuite, ils doivent décider de la technique de gestion. Les techniques issues du génie végétal basées sur la réintroduction d’espèces végétales indigènes compétitives permettent de réduire la dominance de l’espèce exotique envahissante tout en réintroduisant de la diversité végétale. Si de nombreuses opérations de génie écologique ont été menées, leur efficacité pour restaurer le fonctionnement de l’écosystème n’a jamais été évaluée, encore moins sur la diversité et l’activité des organismes du sol. Cet article synthétise les résultats d’une étude portant sur les effets des renouées asiatiques et de la restauration des berges envahies par génie végétal sur la communauté végétale et le sol. Il s’appuie notamment sur une analyse fine de la chimie et de la faune du sol dans deux bassins versants (en Isère et dans le Rhône).","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"116 20","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-11-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135136494","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
André EVETTE, Monique POULIN, Marylise COTTET, Clémence MOREAU
{"title":"Promouvoir le génie végétal au Québec","authors":"André EVETTE, Monique POULIN, Marylise COTTET, Clémence MOREAU","doi":"10.20870/revue-set.2023.43.7813","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2023.43.7813","url":null,"abstract":"Au Québec, l’intérêt pour le génie végétal (i.e. l’utilisation de végétaux vivants pour lutter contre l’érosion) sur les berges de cours d’eau est croissant, malgré les contraintes particulières comme la glace, une forte présence du batillage ou les argiles sensibles. Cet article vise à identifier les freins et les leviers pour une plus grande utilisation du génie végétal au Québec, en se basant sur un atelier qui a réuni en octobre 2022 une trentaine d’intervenants du domaine. Quatre types de freins ont été identifiés : ceux liés 1) à la gouvernance institutionnelle et à la réglementation (par exemple, la complexité de certains règlements et leurs changements constants) ; 2) à la perception et à l’acceptabilité des ouvrages (ainsi, leur mise en place remet en cause certains usages et le droit de propriété) ; 3) à la gestion d’un projet et à sa temporalité (par exemple, la conciliation des calendriers liés à la faune piscicole et à la période de croissance des boutures) ; et enfin, 4) au manque de connaissances et de formation (comme l’illustre par exemple le cloisonnement entre les connaissances en écologie et en génie). Si des leviers ont été identifiés pour chacun de ces freins, des leviers plus globaux ont également été ciblés, comme le développement d’une communauté de praticiens fédérant un collectif motivé, ou encore l’écriture d’un guide technique et réglementaire qui pourrait servir de référence de base pour la diffusion de ces techniques.","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"23 5","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"134906977","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Clémence MOREAU, André EVETTE, Marylise COTTET, Adeline FRANÇOIS, Anne RIVIÈRE-HONEGGER, Stéphanie VUKELIC, Crescience LECAUDÉ
{"title":"Quels enjeux à relever pour accroître l’utilisation du génie végétal en territoire urbain ?","authors":"Clémence MOREAU, André EVETTE, Marylise COTTET, Adeline FRANÇOIS, Anne RIVIÈRE-HONEGGER, Stéphanie VUKELIC, Crescience LECAUDÉ","doi":"10.20870/revue-set.2023.43.7815","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2023.43.7815","url":null,"abstract":"Le génie végétal est une technique qui se base sur l’utilisation de végétaux vivants et de leurs propriétés mécaniques ou biologiques pour assurer certaines fonctionnalités. En ville, il peut être utilisé comme une alternative au génie civil pour la stabilisation des berges, la protection contre les inondations et le contrôle de l'érosion. Bien que fournissant de nombreux bénéfices écologiques et sociaux, son utilisation reste encore marginale dans l’aménagement des berges, de surcroît en zone urbaine. Dans cet article, nous questionnons les freins et les leviers pour une utilisation plus large du génie végétal en ville, en nous focalisant sur les perceptions qu’en ont les praticiens (recueillies à travers des entretiens semi-directifs), et les usagers (recueillies à travers une enquête par photo-questionnaire), en relation avec les services écosystémiques rendus par le génie végétal. Nos résultats montrent que selon les praticiens, plus qu’un changement technique, le recours au génie végétal nécessite un changement de paradigme de gestion, à travers une redéfinition de la performance, une meilleure acceptation et partage du risque et un changement de posture professionnelle. Les usagers, quant à eux, accueillent plutôt positivement ces techniques, notamment du fait de leur valeur esthétique, mais expriment tout de même certaines réticences liées à la valeur récréative des berges et au sentiment de vulnérabilité en cas de crue. Le premier type de réticence peut être en partie levé en ménageant, au moment de l’installation des ouvrages, des accès physiques et visuels au cours d’eau ainsi qu’en instaurant un entretien régulier de la végétation. Le second suppose de poursuivre les travaux sur les risques liés à la déstabilisation de ces ouvrages, tant sur le plan physique que sur le plan de son acceptation sociale.","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"41 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-23","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135406268","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Céline CLAUZEL, Christophe EGGERT, Simon TARABON, Lili PASQUET, Gilles VUIDEL, Marion BAILLEUL, Claude MIAUD, Claire GODET
{"title":"Analyser la connectivité de la trame turquoise : définition, caractérisation et enjeux opérationnels","authors":"Céline CLAUZEL, Christophe EGGERT, Simon TARABON, Lili PASQUET, Gilles VUIDEL, Marion BAILLEUL, Claude MIAUD, Claire GODET","doi":"10.20870/revue-set.2023.43.7642","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2023.43.7642","url":null,"abstract":"Revue Sciences Eaux & Territoires - Vient de paraître en ligneLa fragmentation du paysage se matérialise par une rupture de connexion au sein des réseaux écologiques. Le concept de trame verte et bleue est apparu comme un outil de protection et de restauration des continuités écologiques dans les territoires. De nouvelles trames écologiques ont récemment été proposées pour identifier d’autres discontinuités écologiques effectives. C’est notamment le cas de la trame turquoise associant la trame bleue et la partie de la trame verte en interaction fonctionnelle. La trame turquoise regroupe ainsi différents types d’habitats aquatiques et terrestres dont dépendent de nombreuses espèces d’amphibiens, d’odonates et autres invertébrés ou encore de chiroptères. Cette nouvelle trame bénéficie d’une attention croissante dans le monde opérationnel, alors même que sa définition et les méthodes de caractérisation ne sont pas encore stabilisées. Cet article propose de contribuer à une meilleure définition et compréhension de la trame turquoise. S’appuyant sur la méthode des graphes paysagers, aujourd’hui largement utilisée pour modéliser les réseaux écologiques et mesurer leur connectivité, le projet INTERFACE a permis le développement d’un protocole innovant de réseau multi-habitats pour tenir compte de l’hétérogénéité des habitats dans l’évaluation de la connectivité de la trame turquoise. Il permet ainsi d’aller au-delà de la délimitation d’une zone tampon autour des cours d’eau et d'identifier les zones fonctionnelles à préserver, les zones vulnérables et les points de conflits où il serait intéressant de restaurer des habitats aquatiques et/ou terrestres pour améliorer les connectivités.","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"56 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136112931","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Marie DIDIER, André EVETTE, Emma SCHMITT, Solange LEBLOIS, Delphine JAYMOND, Jean-Baptiste EVETTE, Éléonore MIRA, Pierre RAYMOND, Pierre-André FROSSARD, Anne VIVIER
{"title":"Les fascines de ligneux","authors":"Marie DIDIER, André EVETTE, Emma SCHMITT, Solange LEBLOIS, Delphine JAYMOND, Jean-Baptiste EVETTE, Éléonore MIRA, Pierre RAYMOND, Pierre-André FROSSARD, Anne VIVIER","doi":"10.20870/revue-set.2023.43.7707","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2023.43.7707","url":null,"abstract":"Représentant près d'un quart des ouvrages de génie végétal pour le contrôle de l'érosion en rivière en France, les fascines de ligneux sont une méthode privilégiée pour la stabilisation. Ces techniques ont une origine ancestrale et sont mises en œuvre de manière variée de nos jours, en fonction des objectifs spécifiques et des contextes. Que ce soit pour la diversification des habitats, le drainage, ou encore la protection des talus et des berges, le fascinage offre une grande flexibilité d'application.","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"29 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-11","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"136097664","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Gwenaël IMFELD, Sylvain PAYRAUDEAU, Sabine SAUVAGE, Francis MACARY, Cédric CHAUMONT, Jérémie D. LEBRUN, Anne PROBST, José-Miguel SÁNCHEZ-PÉREZ, Jean-Luc PROBST, Julien TOURNEBIZE
{"title":"Quel est le rôle des retenues collinaires pour limiter les flux de pesticides dans le paysage agricole ?","authors":"Gwenaël IMFELD, Sylvain PAYRAUDEAU, Sabine SAUVAGE, Francis MACARY, Cédric CHAUMONT, Jérémie D. LEBRUN, Anne PROBST, José-Miguel SÁNCHEZ-PÉREZ, Jean-Luc PROBST, Julien TOURNEBIZE","doi":"10.20870/revue-set.2023.43.7792","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2023.43.7792","url":null,"abstract":"Les systèmes aquatiques tels que les mares, les zones humides, les bassins d’orage, les retenues collinaires, ci-après nommées « retenues d’eau », sont des systèmes de rétention d'eau omniprésents dans les bassins versants agricoles. Ces retenues opèrent comme des réacteurs biogéochimiques naturels, contrôlant la dissipation et le transfert des contaminants agricoles, dont les pesticides, à l'échelle du bassin versant. De façon complémentaire aux mesures et aux pratiques de réduction voire d’élimination de l’utilisation des pesticides de synthèse, le projet PESTIPOND (2018-2023), financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR), s’est intéressé au rôle des retenues dans les transferts de pesticides à l'échelle du bassin versant. Les résultats principaux sont présentés dans cet article. PESTIPOND a permis de mieux comprendre, hiérarchiser et prédire les processus qui conditionnent la dissipation des pesticides dans les retenues et comment la dissipation des pesticides dans les retenues régit le transfert de pesticides à l'échelle du bassin versant dans des conditions hydro-climatiques et des pratiques d'exploitation agricole variables. Pour intégrer les aspects multi-échelles et dynamiques de cette problématique, un cadre de modélisation tenant compte du rôle des retenues à l'échelle du bassin versant est proposé pour améliorer la prédiction du transfert de pesticides et l'évaluation des risques de transfert vers les écosystèmes aquatiques.","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"117 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-09","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135095013","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Christophe PLOTARD, Sylvain MOULHERAT, Catherine De ROINCÉ, Jérémie CORNUAU
{"title":"Prendre en compte la pollution sonore dans une modélisation de dynamiques de populations d’espèces","authors":"Christophe PLOTARD, Sylvain MOULHERAT, Catherine De ROINCÉ, Jérémie CORNUAU","doi":"10.20870/revue-set.2023.43.7512","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2023.43.7512","url":null,"abstract":"L’étude des effets des nuisances sonores sur la biodiversité progresse lentement mais sûrement. Dans la foulée d’autres trames écologiques, le concept émergent de « trame blanche » vise à identifier les zones d’un territoire où la pollution sonore doit être contenue ou réduite en priorité afin de permettre aux espèces d’accomplir la totalité de leur cycle de vie. Grâce à la progression des connaissances scientifiques et à l’accès à certaines données de mesures du bruit, il devient désormais possible de modéliser l’impact des nuisances sonores sur les dynamiques démographiques et les déplacements de populations d’espèces à l’échelle d’un paysage. L’intégration du bruit comme facteur de pression repose sur l’existence d’une relation entre le niveau de puissance sonore et la qualité des milieux, à la fois en tant que patchs d’habitats potentiels et espaces de déplacements des espèces. Cet article présente en particulier la démarche mise en œuvre dans le cadre de l’évaluation des impacts de la pollution sonore d’une ligne de métro sur neuf espèces.","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"60 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-10-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135198040","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Paul ROUVEYROL, Marie-Caroline PRIMA, Olivia CHERRIER, Léa SUAREZ
{"title":"Cartographier les pressions sur la biodiversité : pourquoi et comment ?","authors":"Paul ROUVEYROL, Marie-Caroline PRIMA, Olivia CHERRIER, Léa SUAREZ","doi":"10.20870/revue-set.2023.43.7682","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2023.43.7682","url":null,"abstract":"Cartographier le niveau d’intensité des pressions sur la biodiversité est un outil précieux pour le pilotage des politiques de conservation. Nous présentons ici le premier catalogue de cartes de ce type en France, développé dans le cadre de la stratégie nationale pour les aires protégées. Il repose sur l’identification des pressions dont l’impact est le plus significatif sur le territoire puis sur la recherche de données appropriées. Sur 41 pressions identifiées, 27 ont pu être cartographiées en métropole et des cartes ont également été produites en Outre-mer. Elles s’appuient sur des données de source et nature très variées. Des cartes de synthèse cumulant le niveau de différentes pressions générées par un même secteur d’activité sont également proposées. Ce travail a vocation à être croisé avec des cartographies d’espèces et habitats patrimoniaux pour prioriser la création d’aires protégées, mais peut aussi être mis à profit par d’autres acteurs de la conservation","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"17 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135344217","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"La démarche Ellenberg : une alternative simple et robuste à la démarche réglementaire pour la délimitation des zones humides en France métropolitaine","authors":"Gwenhael PERRIN, Sébastien RAPINEL, Guillaume CHOISNET, Bernard CLÉMENT, Jan-Bernard BOUZILLÉ, Laurence HUBERT-MOY","doi":"10.20870/revue-set.2023.43.7506","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2023.43.7506","url":null,"abstract":"La délimitation des zones humides est un enjeu majeur pour la protection de ces écosystèmes. La démarche réglementaire décrite dans la circulaire du 18 janvier 2010 relative à la délimitation des zones humides présente des imprécisions, et son application requiert une expertise phytosociologique. La démarche basée sur l’indice d’Ellenberg, qui permet de caractériser directement le degré d’humidité d’un relevé à partir de sa composition floristique, n’a jusqu’à présent été utilisée qu’à une échelle locale. Cette étude vise à évaluer l’intérêt d’utiliser l’indice d’humidité d’Ellenberg pour délimiter les zones humides sur l’ensemble des régions biogéographiques et des grands types d’habitats présents en France métropolitaine. Pour cela, 76 284 relevés phytosociologiques archivés dans plusieurs bases de données ont été analysés. Le caractère humide de chaque relevé a d’abord été déterminé selon la démarche réglementaire puis en utilisant l’indice d’Ellenberg. Les résultats montrent une forte corrélation entre les deux approches (variant de 90,6 à 96,3 % selon les régions biogéographiques, et de 82,4 à 99,2 % selon les habitats) pour une valeur d’Ellenberg de 5,7 ± 0,2. Ils confirment que la démarche basée sur l’indice d’humidité d’Ellenberg est une alternative simple et robuste à la démarche réglementaire pour délimiter les zones humides.","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"48 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135344838","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"L'eau, source de conflits : étude du cas du lac de Caussade","authors":"Pauline BALMOT, Inès YANDZA","doi":"10.20870/revue-set.2023.43.7708","DOIUrl":"https://doi.org/10.20870/revue-set.2023.43.7708","url":null,"abstract":"Notre article s’articule autour d’une réflexion sur les conflits d’usage de l’eau, un bien commun particulièrement précieux. L’accent est mis sur le lac de Caussade, bâti en 2019, pour lequel de multiples acteurs, agriculteurs, pouvoirs publics, associations écologistes se sont opposés lors de sa construction. À l’heure du conflit d’usage de l’eau très violent dans les Deux-Sèvres, nous avons voulu mettre en exergue la légalisation française et européenne en matière de lac collinaire et pris le cas du Lac de Caussade, situé dans le Lot-et-Garonne, un lac bâti illégalement par des agriculteurs. Au-delà de ce conflit finalement extrêmement local, ce sont des questionnements sur la place de l’eau en tant que bien commun et des nouveaux conflits d’usage entourant cette denrée de plus en plus rare et précieuse que cet article sous-tend.","PeriodicalId":53026,"journal":{"name":"Sciences Eaux Territoires","volume":"52 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-09-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"135579565","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}