{"title":"LE TCHAT (CLAVARDAGE) COMME MATÉRIAU D’ÉCRITURE DRAMATIQUE : RÉÉCRITURES LITTÉRAIRES DE L’INSTANTANÉ","authors":"Sandrine Bazile","doi":"10.7202/1047798AR","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1047798AR","url":null,"abstract":"Outil de communication synchrone à base textuelle, letchatest une pratique sociale établie chez les adolescents : il obéit à des codes distincts de ceux de la conversation (Branca-Rosoff, 2007 ; Pierozak, 2003 ; Filatova, 2006), avec laquelle il partage toutefois certaines caractéristiques (immédiateté, spontanéité…). Par ailleurs, letchatpartage avec l’écriture dramatique la contemporanéité de son propos, sa forme dialogique notamment, même si leurs codes linguistiques et culturels divergent.Si l’hétérogénéité du médium joue un rôle dans le rapport du scripteur à son texte mais aussi dans la linéarisation textuelle (Plane, 2000), l’outiltchat, parce qu’il partage avec l’oral et l’écrit des propriétés de textualisation, semble constituer une passerelle intéressante entre la conversation et le texte dramatique contemporain. À partir de ces postulats, un dispositif d’écriture littéraire dramatique est proposé en classe de quatrième, dans lequel l’historique dutchatconstitue le matériau hétérogène et mobile de la réécriture. L’analyse des discours successifs produits par les élèves (Fabre-Cols, 2002 ; 2004) permet de penser letchatcomme une passerelle multimodale, entre production d’un genre premier (conversation) et d’un genre second (écriture littéraire), suscitant des compétences textuelles nouvelles (Lebrun, Lacelle & Boutin, 2012 ; Fatrez & De Smedt, 2012) et interrogeant le rapport à l’oeuvre littéraire et le processus de construction du sens.","PeriodicalId":355408,"journal":{"name":"Littérature et technologie","volume":"58 17","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-06-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"120853089","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"RENCONTRES AVEC DES OEUVRES PATRIMONIALES SUR DES FORUMS ET DES BLOGUES SCOLAIRES : VISIBILITÉ DES LECTURES ET INTERPRÉTATIONS COLLABORATIVES","authors":"P. Moinard","doi":"10.7202/1047797AR","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1047797AR","url":null,"abstract":"Les forums et les blogues possèdent des spécificités contribuant à la production collaborative d’un discours (éventuellement multimodal) sur des lectures tout en offrant l’occasion d’un examen précis des processus à l’oeuvre. En contexte scolaire, des échanges asynchrones en ligne ne pourraient-ils pas favoriser le partage des interprétations ? Comment entrent-ils en synergie avec des pratiques d’enseignement fondées sur l’objectivation progressive des lectures premières d’oeuvres littéraires ?\u0000 Notre proposition apportera quelques réponses à ces questions en analysant des données collectées sur des forums et des blogues scolaires ouverts pour des lycéens en 2011 et 2012 et dédiés à la lecture de textes littéraires. Dans ces situations exigeantes, les élèves doivent donner, par écrit, une forme scolairement acceptable à leurs interprétations alors même qu’elles se cherchent. Les enseignants tentent d’orienter cet effort, en intervenant en ligne. Nous examinerons d’abord l’évolution des « posts » en « textes de lecture ». Dans « Le roman de la lecture », Alain Trouvé (2004) désigne ainsi les « textes d’élucidation » d’une lecture littéraire, dans lesquels « émotions et affects interfèrent avec les jeux de l’esprit » (p.13). Nous analyserons ensuite les gestes professionnels des enseignants. Nous repèrerons enfin la manière dont élèves et professeurs envisagent la visibilité que ces situations de communication confèrent aux lectures subjectives.","PeriodicalId":355408,"journal":{"name":"Littérature et technologie","volume":"21 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-06-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"131336884","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"ACTIVITÉ INTERPRÉTATIVE ET LITTÉRATURE DE JEUNESSE SUR ALBUM NUMÉRIQUE : PISTES DE RÉFLEXION POUR UNE MISE EN CONTEXTE","authors":"Laetitia Perret-Truchot","doi":"10.7202/1047799AR","DOIUrl":"https://doi.org/10.7202/1047799AR","url":null,"abstract":"En quoi l’album de jeunesse numérique modifie-t-il l’activité scolaire d’interprétation des textes ? Dans quelle mesure interroge-t-il la notion de lecture distanciée/lecture identificatoire ? Nous apporterons des éléments de réponse à ces questions générales en analysant les versions numérique et papier de l’albumL’Herbier des fées. Nous nous interrogerons sur le dispositif didactique et notamment technodidactique permettant d’accéder à ces oeuvres multimodales et nous nous livrerons à une étude de cas à partir du livre numériqueFrancis et la souris verte, testé dans une classe de grande section.","PeriodicalId":355408,"journal":{"name":"Littérature et technologie","volume":"3 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2018-06-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"132983183","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}