{"title":"Exploitation des fleurs de Bidens pilosa L. et Erigeron floribundus Kunth Sch. Bip., 1865 (Asteraceae) par Braunsapis sp. (Apidae) à Ngaoundéré, Cameroun","authors":"Daniel Farda, Esaïe Faibawa, Oumarou Bouba","doi":"10.58697/ajter030103","DOIUrl":"https://doi.org/10.58697/ajter030103","url":null,"abstract":"Cette recherche a été conduite afin d’évaluer le rôle de Braunsapis sp. (Apidae : Hymnoptères) sur la pollinisation des deux Asteraceae : Bidens pilosa et Erigeron floribundus. L’activité de butinage de cet Apidae était étudiée de mars 2016 à février 2018 à Ngaoundéré (Adamaoua, Cameroun). Les fleurs de chacune des espèces végétales ont été observées deux jours par semaine entre 7 heures et 18 heures pour l’enregistrement du comportement de butinage du pollen et/ou nectar par l’abeille. Les résultats montrent que Braunsapis sp. récoltait le nectar de façon intense et faiblement le pollen de chacune de deux espèces végétales. Le plus grand nombre de butineurs simultanément en activité sur 1000 fleurs était de 59,91 chez B. pilosa et 33,56 chez E. floribundus. La durée moyenne était de 2,09 sec chez B. pilosa et 4,48 sec chez E. floribundus pour le prélèvement du nectar et 1,77 sec chez B. pilosa et 5,01 sec chez E. floribundus pour la récolte du pollen. Les butineurs de Braunsapis sp. étaient fidèles aux fleurs des Asteraceae. Chacune des deux espèces végétales peut être cultivée pour contribuer à l’alimentation et favoriser les populations de Braunsapis sp. dans cette Région. La protection des nids de Braunsapis sp. à proximité des de chacune des plantes est encouragée pour la pollinisation. Mots clés : Braunsapis sp., Bidens pilosa, Erigeron floribundus, butinage, pollinisation","PeriodicalId":155459,"journal":{"name":"African Journal of Tropical Entomology Research","volume":" 46","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-03-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"140391985","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Juvenal Bogoga Kopa, Germain Mabossy-Mobouna, F. Malaisse
{"title":"Le savoir du peuple Budu concernant les chenilles comestibles dans le territoire de Wamba, Haut-Uélé, Répulique Démocratique du Congo","authors":"Juvenal Bogoga Kopa, Germain Mabossy-Mobouna, F. Malaisse","doi":"10.58697/ajter020312","DOIUrl":"https://doi.org/10.58697/ajter020312","url":null,"abstract":"La consommation des chenilles par l’homme en République Démocratique du Congo est largement documentée à travers plusieurs provinces. Mais dans la province de Haut-Uélé, plus précisément dans le territoire de Wamba, aucune donnée existe sur les espèces qui y sont consommées. Le présent travail a été initié en vue de collecter auprès d’interlocuteurs Budu, des informations concernant ce thème. Des enquêtes auprès de 40 ménages et des observations directes dans huit villages ont permis de collecter, à l’aide d’un questionnaire monté sur KoboCollect, des données sur 16 espèces dont onze seulement, réparties en deux familles sont passées en revue dans ce travail. Des spécimens ont été photographiés à l’aide d’un appareil photographique et d’un téléphone android, puis identifiés par confrontation aux images des chenilles disponibles dans Latham et al. (2021). La famille des Saturniidae était la plus représentée avec 9 espèces (81,81%) et celle des Notodontidae n’a été représentée que par 2 espèces (18,18 %). Les noms vernaculaires, dont certains dérivent même de ceux des plantes hôtes, sont donnés pour toutes les espèces des chenilles renseignées. Celles-ci apparaissent dans le territoire de Wamba entre mi-juin et septembre. Les enfants (9 à 17 ans) et les jeunes sont les principaux acteurs tant pour le ramassage que pour la vente des chenilles fraiches, tandis que les jeunes filles et les femmes sont presque les seuls acteurs dans le commerce des chenilles séchées (X2 : 0,0192 à 95% IC ; p ˂ 0,05).","PeriodicalId":155459,"journal":{"name":"African Journal of Tropical Entomology Research","volume":"4 9","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-01-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139380548","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Olivier Moudelsia Balti, D. Djonwangwé, J. L. Tamesse
{"title":"Diversité des insectes floricoles de Hibiscus cannabinus L. 1759 (Malvaceae) et leur impact sur les rendements fruitier et grainier à Bogo (Extrême-Nord, Cameroun)","authors":"Olivier Moudelsia Balti, D. Djonwangwé, J. L. Tamesse","doi":"10.58697/ajter020311","DOIUrl":"https://doi.org/10.58697/ajter020311","url":null,"abstract":"Dans le but de déterminer la richesse spécifique, les activités de butinage et de pollinisation des insectes sur les rendements de Hibiscus cannabinus ont été évaluées. Pour cela, dix traitements ont été constitués à Guinlaye (Bogo) : les traitements 1 et 1’ constitués de 360 boutons floraux laissés en libre pollinisation ; les traitements 2 et 2’ constitués de 360 boutons floraux isolés des visites d’insectes ; les traitements 3 et 3’ constitués de 120 boutons floraux isolés dont la toile gaze était retirée et remise sans visite d’insecte ; les traitements 4 et 4’ étaient constitués des boutons floraux des blocs laissés en libre pollinisation et les traitements 5 et 5’ constitués des boutons floraux des blocs isolés de visites d’insectes. 1220 visites de 18 espèces ont été observées sur les fleurs de H. cannabinus en 2021 et 2022 ; Apis mellifera est l’insecte le plus prépondérant avec 17,54 % de l’ensemble des visites. Les insectes étaient en activité sur les fleurs de 6 h à 13 h, avec le pic des activités situé entre 8 h - 9 h. L’impact des insectes sur l’amélioration des rendements est estimé à 7,58 % et 6,16 % pour le taux de fructification et le pourcentage de graines normales respectivement. Afin d’améliorer le rendement de H. cannabinus, il est conseillé de préserver ses insectes floricoles pendant la floraison de cette Malvacée.","PeriodicalId":155459,"journal":{"name":"African Journal of Tropical Entomology Research","volume":"5 11","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-31","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"139135902","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
R. Poligui, Emelie Arlette Apinda Legnouo, Henri Zandi
{"title":"Attack by Augosoma centaurus (Coleoptera, Scarabaeidae) adults on rattan palm Laccosperma secundiflorum (Arecaceae) in Plateaux Batéké, Gabon","authors":"R. Poligui, Emelie Arlette Apinda Legnouo, Henri Zandi","doi":"10.58697/ajter020321","DOIUrl":"https://doi.org/10.58697/ajter020321","url":null,"abstract":"An unusual phenomenon consisting of attacks once every two years by adults of a horned beetle on the rattan palm Laccosperma secundiflorum (Arecaceae) (known as ‘French palmier-asperge’) was observed in the Plateaux Batéké (Gabon) over the past decade. Residents reported repeated devastation of rattan palm from May to June, pointing to Pandanus beetle as the pest killing many shoots within populations of this palm species, which is used as a non-timber forest product (NTFP) for alimentary purposes. The ecological area of these attacks includes gallery forests and groves surrounding Ossouele village and neighbouring villages across the border in Congo Brazzaville. The insect fed on and destroyed the rattan heart, starting at its tip, leading to the deterioration and death of L. secundiflorum. Our observations in 2022 allowed us to identify Augosoma centaurus (Coleoptera, Scarabaeidae) as the insect pest devastating this climbing palm, reducing the resource quality and quantity for household consumption and trade. Further studies are needed to increase our understanding of the trophic relationship between the pest and its new adult host/feeding plant.","PeriodicalId":155459,"journal":{"name":"African Journal of Tropical Entomology Research","volume":"32 11","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-24","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"138943608","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Capacité d'accroissement des souches locales de Cylas puncticollis Boheman et Cylas brunneus Fabricius (Coléoptère : Brentidae) du Bénin","authors":"Lionel Zadji, Houzérou Salifou, Rufin Dossou-Agbede","doi":"10.58697/ajter020315","DOIUrl":"https://doi.org/10.58697/ajter020315","url":null,"abstract":"Les charançons du genre Cylas constituent des ravageurs très importants de la patate douce en Afrique. Au Bénin, deux espèces ont été identifiées, Cylas puncticollis Boheman et Cylas brunneus Fabricus. Une meilleure compréhension de la biologie et de la dynamique des populations des ravageurs est une condition préalable à l’élaboration de stratégies de lutte. Des expérimentations ont été conduites au laboratoire (25°-28°C ; 62-79% HR) afin d’étudier les paramètres biologiques et d’établir la table de vie et la capacité d’accroissement des souches locales de ces deux espèces de Cylas. Les résultats obtenus ont révélé que le temps de développement de l’œuf à l’adulte de C. puncticollis était significativement plus court que celui de C. brunneus. Le taux de survie des femelles des deux espèces de charançons a linéairement décru en fonction du temps, mais plus rapidement chez C. brunneus que chez C. puncticollis. La longévité des femelles de C. puncticollis est significativement plus élevée que celle des femelles de C. brunneus. Le nombre total d’œufs pondus par femelle pendant l’oviposition et le sex ratio étaient similaires pour les deux espèces. La capacité d’accroissement de C. puncticollis était légèrement plus élevée que celle de C. brunneus. Cylas puncticollis pourrait multiplier ses effectifs par 341 au cours d’une année contre 300 pour C. brunneus.","PeriodicalId":155459,"journal":{"name":"African Journal of Tropical Entomology Research","volume":"73 4","pages":""},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-12-21","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"138948102","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Ambombo Onguene, L. Kono, J. B. Ngola, Messi Effa, Menyene Etoundi, Mbarga Bindzi, Youmbi
{"title":"Variations in abundance of Imbrasia epimethea (Lepidoptera: Saturniidea) on Petersianthus macrocarpus in different forest types in Central Cameroon","authors":"Ambombo Onguene, L. Kono, J. B. Ngola, Messi Effa, Menyene Etoundi, Mbarga Bindzi, Youmbi","doi":"10.58697/ajter020206","DOIUrl":"https://doi.org/10.58697/ajter020206","url":null,"abstract":"Edible caterpillars are of vital importance to rural communities in developing countries providing high protein values and income. However, their ecology particularly seasonal fluctuations in their numbers is still poorly understood. With the ongoing climate change and increasing deforestation, their survival is a crucial issue. The aim of this study was to assess the structural characteristics of Petersianthus macrocarpus (Lecythidaceae) on the abundance of edible caterpillars of Imbrasia epimethea (Saturniidea). The forest area on the outskirts of Yaoundé is an important production basin for edible caterpillars making a perfect medium to answer questions on the variations in the abundance of caterpillars of I. epimethea in relation to the forest type of P. macrocarpus. Concerning biometric parameters, the [20-30[ cm diameter class in agroforest had more edible caterpillars (31.1 %). In the secondary forest and swamp forest, it was the [50-60[ cm diameter class with respectively 34 % and 27.4 %. In terms of height, the [30-40[ m height class contained more edible caterpillars (68.50 %), whereas the [60-70[ m height class represented the stratum with the least edible caterpillars (5.10 %). In different forest types, the abundance of caterpillars of I. epimethea according to the social status of P. macrocarpus individuals showed that caterpillars are found in abundance preferentially on dominant individuals (52.7 % in swamp forest, 49.7 % in secondary forest and 45.6 % in agroforest). The mean abundance of I. epimethea caterpillars was higher in secondary forest (563 ± 62 caterpillars) compared to agroforest and swamp forest. In contrast, swamp forest had the lowest mean abundance of edible caterpillars (375 ± 24 caterpillars) according to the social status of P. macrocarpus. These results point way to a better understanding of the use and management of an economically important NTFP.","PeriodicalId":155459,"journal":{"name":"African Journal of Tropical Entomology Research","volume":"24 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"122967361","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Y. F. Keïta, M. Diawara, R. R. Assogba, B. Dembélé, M. Keïta, S. Bouaré, A. Traoré, B. Ly, R. Diarra, B. Sodio, D. Samaké, A. S. Yaro
{"title":"Évaluation de l’efficacité de biopesticides dans la lutte contre les mouches des fruits (Ceratitis cosyra et Bactrocera dorsalis) au Mali","authors":"Y. F. Keïta, M. Diawara, R. R. Assogba, B. Dembélé, M. Keïta, S. Bouaré, A. Traoré, B. Ly, R. Diarra, B. Sodio, D. Samaké, A. S. Yaro","doi":"10.58697/ajter020207","DOIUrl":"https://doi.org/10.58697/ajter020207","url":null,"abstract":"Le Mali dispose d’un important potentiel de production de mangues. La filière fait cependant face à de nombreuses contraintes dont les bioagresseurs en général et les mouches des fruits en particulier, cela malgré l’utilisation souvent incontrôlée des insecticides chimiques. Or les impacts de ces produits sur la santé des producteurs et l’environnement sont largement admis. Cette étude a été initiée pour tester l’efficacité de trois extraits de plantes sur deux espèces de mouches des fruits (Diptera : Tephritidae) : B. dorsalis et C. cosyra. Elle a été conduite de novembre 2021 à mai 2022 au laboratoire. Les extraits de graines d’Azadirachta indica, les feuilles de Cassia nigricans et Calotropis procera ont été mélangés à l’alimentation des mouches. Un effectif total de 2180 mouches des fruits adultes a été utilisé dont 1620 ont été testés aux trois biopesticides et 560 mouches des fruits utilisées comme témoins. Les doses utilisées étaient de 0,5 ml ; 0,10 ml ; 0,15 ml pour l’huile extraite des graines d’A. indica et 0,5 g ; 0,10 g ; 0,15 g pour les feuilles de C. nigricans et C. procera. L’étude révèle qu’après 72 heures d’exposition le taux de mortalité varie entre 38,5 à 100%. Il en ressort aussi que A. indica était le plus efficace suivi par C. nigricans et C. procera. Les produits testés sont plus efficaces au cours des trois premiers jours d’exposition et pourraient servir dans la lutte biologique contre les mouches des fruits qui sont responsables d’importantes pertes économiques dans la filière mangue au Mali.","PeriodicalId":155459,"journal":{"name":"African Journal of Tropical Entomology Research","volume":"421 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"125075993","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
{"title":"Paramètres de la table de survie et dynamique des populations de la chenille défoliatrice, Noorda blitealis Walker (1859) (Lepidoptera: Crambidae), sur trois espèces du Moringa (Capparales : Moringaceae), en conditions expérimentales au Niger","authors":"Mamane Sani Halilou","doi":"10.58697/ajter020205","DOIUrl":"https://doi.org/10.58697/ajter020205","url":null,"abstract":"Noorda blitealis Walker (1859) (Lepidoptera : Crambidae) est le principal ravageur des plantes de la famille Moringaceae au Sahel et au Niger en particulier. Cependant, la bioécologie de l’insecte est encore mal connue dans la sous-région. Le présent travail avait pour objectif d’étudier les paramètres biologiques du développement de N. blitealis et la dynamique de l’infestation de ses populations dans le contexte du Niger. Les expérimentations ont été conduites au laboratoire, pour l’étude des paramètres biologiques et au terrain, en station, en ce qui concerne la dynamique de la population de N. blitealis sur trois espèces du Moringa, à savoir Moringa oleifera Lamarck, Moringa peregrina (Forskal) Fiori et Moringa stenopetala (Barker f.) Cufodontis. Les résultats de l’étude au laboratoire sur les paramètres biologiques de N. blitealis ont montré que les espèces M. oleifera et M. stenopetala sont plus favorables au développement de l’insecte par rapport à M. peregrina. En effet, les poids des larves pré-nymphes et des chrysalides issues des élevages des larves sur M. stenopetala ont été significativement plus élevés que celui de ceux provenant de l’élevage sur M. oleifera et M. peregrina. Le taux de survie des œufs jusqu’à l’âge adulte a été plus faible chez les individus issus de l’élevage sur l’espèce M. peregrina comparativement aux espèces M. oleifera et M. stenopetala. L’expérience a montré que N. blitealis a bouclé son cycle du développement sur toutes les trois espèces du Moringa testées et qu’en général a une forte capacité reproductive. La dynamique d’infestation estimée en nombre des œufs et des larves a été similaire sur les trois espèces hôtes testées sans aucune influence significative quelle que soit la période de l’année. Cependant, les périodes de l’année subdivisée en mois semblent influencer significativement le nombre d’œufs et des larves par plant ainsi que le taux de la défoliation sur toutes les espèces testées. La forte densité des populations de N. blitealis ainsi que la sévérité des dégâts ont été enregistrés pendant la période d’Octobre à Novembre.","PeriodicalId":155459,"journal":{"name":"African Journal of Tropical Entomology Research","volume":"31 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"130539774","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
H. Nimpaye, F. Nduwimana, D. Nisubire, G. Nijimbere, R. Ndikuriyo, Bisusa Muhimuzi
{"title":"Distribution et abondance des tiques ectoparasites du bétail dans les différentes zones agroécologiques au Burundi","authors":"H. Nimpaye, F. Nduwimana, D. Nisubire, G. Nijimbere, R. Ndikuriyo, Bisusa Muhimuzi","doi":"10.58697/ajter020208","DOIUrl":"https://doi.org/10.58697/ajter020208","url":null,"abstract":"Les tiques vectrices de germes pathogènes ont fait l’objet d’une étude transversale dans différentes zones agroécologiques du Burundi. Pour ce faire, une collecte des tiques a été réalisée afin de mieux évaluer leur abondance et leur distribution dans des zones d’altitude variable. Au total, 3595 tiques ont été collectées sur 485 bovins. La charge moyenne est de 7,41 tiques par bovin. Quatre espèces et une sous-espèce de tiques ont été identifiées avec une densité non-significative entre les tiques adultes et les nymphes (p = 0,241). Les indices parasitaires étudiés ne montrent pas une différence significative (p = 0,220). Rhipicephalus appendiculatus (Ixodidae, Neumann 1901) est l’espèce la plus fréquente (81,3 %) et la plus abondante (5,36%). Elle a été collectée dans tous les sites d’investigation à des densités variant d’un site à l’autre. L’intensité parasitaire moyenne de cette espèce était de 6,02. D’autres espèces bien qu’identifiées dans tous les sites présentaient des fréquences, indices d’abondance et intensités parasitaires très faibles et variant d’un site à l’autre. Il s’agit de Boophilus decolatus (Ixodidae, Koch, 1844) avec la fréquence de 7,5%, Amblyomma variegatum (Ixodidae, Fabricius, 1794) d’une fréquence de 6,2% et la sous-espèce Rhipicephalus evertsi evertsi (Ixodidae, Neumann, 1897), avec 4,9% de fréquence. L’espèce Hyalonema truncantum (Ixodidae, Koch, 1844) présente une faible fréquence de 0,1% et a été nouvellement collectée sur trois vaches dans les trois zones agroécologiques du Burundi, moyennant un individu par zone. Notre étude a révélé l’existence de quatre espèces et une sous-espèce de tiques dont R. appendiculatus, vecteur de la theileriose bovine. Les tiques se sont révélées abondantes dans la zone de basse altitude chaude et peu abondantes dans les zones au climat froid de moyenne et haute altitude.","PeriodicalId":155459,"journal":{"name":"African Journal of Tropical Entomology Research","volume":"112 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"128450404","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
F. Kouamé, K. Sanon, M. S. Sounkalo, A. Adjami, D. B. Komono
{"title":"Cartographie de l’élimination de l’onchocercose à Aboisso : gîtes de développement de Simulium damnosum s. l. (Theobald, 1903) et sites sentinelles probables","authors":"F. Kouamé, K. Sanon, M. S. Sounkalo, A. Adjami, D. B. Komono","doi":"10.58697/ajter020209","DOIUrl":"https://doi.org/10.58697/ajter020209","url":null,"abstract":"Dans la région d’Aboisso, en zone forestière au Sud-Est de la Côte d’Ivoire, les gîtes de développement larvaire de Simulium damnosum s. l. (Theobald, 1903) ont été prospectés, géoréférencés et les sites sentinelles pour les activités programmatiques d’arrêt de distribution de masse de l’Ivermectine en vue de l’élimination de l’onchocercose, ont été identifiés. Les principaux fleuves de la région (Bia, Eholié, Noé), ont été préalablement repérés sur des cartes (1/200 000, 1/800 000). Les endroits visités ont été géoréférencés. Ils proviennent des enquêtes menées auprès des populations, ainsi que de l’analyse des données épidémiologiques des services de la Santé. Les gîtes pré-imaginaux ont été photographiés, puis prospectés. Les larves et les nymphes collectées ont été identifiées à l’aide de clé. Les gîtes répertoriés ont été classés en quatre catégories : positifs (23%), productifs (23%), noyés (34%) et négatifs (20%). Au total, 2555 stades pré-imaginaux de simulies (2063 larves, 492 nymphes) ont été prélevés. Simulium damnosum s. l. et trois autres espèces (Simulium adersi, Simulium agreavesi, Simulium unicornutum) ont été identifiées. Simulium damnosum s. l. est majoritaire (64,58%) et abonde dans les gîtes du fleuve Bia au niveau des localités de Biaka et de Bianouan, ainsi que dans ceux de Noé à Kotoka. Ailleurs (Boigné, Lingué), la densité est faible. Ainsi à Aboisso, Simulium damnosum s.l. présente de nombreux gîtes de développement. Biaka, Bianouan et Kotoka qui sont situés à proximités des gîtes, apparaissent comme les sites sentinelles de la région, dans le cadre de l’élimination de l’onchocercose en Côte d’Ivoire.","PeriodicalId":155459,"journal":{"name":"African Journal of Tropical Entomology Research","volume":"30 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2023-08-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"124030280","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}