Environmental Aspirations in an Unsettled Time: Pierre Elliott Trudeau, the Club of Rome, and Canadian Environmental Politics in the 1970s

Abstract

Abstract:Plagued by economic, energy, and national unity troubles, the 1970s were a tumultuous time in Canadian federal politics. Much less is known about Pierre Elliott Trudeau’s environmental aspirations. This article provides an account of the ideas, policies, and actions in Canadian federal politics 1968–1982. This account demonstrates that Canadian leaders aspired to a transformative environmental agenda, including a systems approach, a critique of economic growth in favour of alternative visions of prosperity, and a shift in societal values from consumerism and greed toward sufficiency and well-being. The onslaught of problems in the mid-1970s was a significant turning point in Canadian environmental politics. Although Trudeau did not discard his holistic environmental vision, he was unable to move from environmental rhetoric to action. This analysis contributes important insights into the pitfalls of navigating unsettled times such as the 1970s and has important implications for current prospects and opportunities for change.Résumé:Plombées par des problèmes économiques, énergétiques et d’unité nationale, les années 1970 ont été une période tumultueuse dans la politique fédérale canadienne. On en sait beaucoup moins sur les aspirations environnementales de Pierre Elliott Trudeau. Le présent article rend compte des idées, des politiques et des actions de la politique fédérale canadienne de 1968 à 1982. Il démontre que les dirigeants canadiens aspiraient à un programme environnemental transformateur, comprenant une approche systémique, une critique de la croissance économique en faveur d’autres visions de la prospérité, et un changement des valeurs socié-tales du consumérisme et de la cupidité vers la suffisance et le bien-être. L’ava-lange des problèmes au milieu des années 1970 a marqué un tournant important dans la politique environnementale canadienne. Bien que Trudeau n’ait pas abandonné sa vision globale de l’environnement, il a été incapable de passer de la rhétorique environnementale à l’action. Cette analyse apporte un éclairage important sur les écueils liés à la traversée des périodes incertaines comme les années 1970, et a des implications majeures pour les perspectives actuelles et les possibilités de changement.