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La politique de l’eau partagée en Nouvelle-Calédonie : retour d’expériences sur un dispositif de co-construction et de co-planification
La gouvernance de l’eau en Nouvelle-Calédonie est le fruit d’une organisation institutionnelle particulière, dotée d’un cadre réglementaire lacunaire, en partie décalé par rapport aux usages et aux pratiques locaux. L’accord de Nouméa de 1998 a décrété et organisé la « décolonisation » de l’archipel via notamment le transfert progressif des compétences de l’État à la NouvelleCalédonie, l’organisation d’un référendum d’autodétermination et l’élaboration d’une « citoyenneté de la Nouvelle-Calédonie ». La loi organique de 1999 caractérise la spécificité territoriale et sociale de la NouvelleCalédonie, dotée d’un statut sui generis et d’institutions propres (Congrès, gouvernement, Sénat coutumier, Conseil économique social et de l’environnement et conseils coutumiers). Ce statut lui reconnait une double organisation :