K. Kouassi, Williams Kouassi, Oi Mangoua Jules Mangoua, P. Ackerer, Gountôh Aristide Douagui, I. Savané
{"title":"用反方法估计阿比让大陆终端(CT)整个含水层的透射率场","authors":"K. Kouassi, Williams Kouassi, Oi Mangoua Jules Mangoua, P. Ackerer, Gountôh Aristide Douagui, I. Savané","doi":"10.5194/piahs-384-49-2021","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract. La caractérisation hydraulique des systèmes\naquifères est importante pour le développement de scénarios\nd'exploitation et de stratégies de gestion des eaux souterraines. En\nparticulier dans les aquifères lithologiquement hétérogènes,\nil ne faut pas négliger les variations de transmissivité (T) à\nl'échelle locale. Les valeurs de transmissivité à l'échelle\nlocale sont habituellement dérivées d'essais de pompage, mais dans\nla plupart des cas, leur nombre et leur disponibilité sont plutôt\nlimités. De même, la mesure directe de la transmissivité sur\nl'ensemble d'un aquifère s'avère onéreux et quasi-impossible\ntechniquement. Dans de telles situations, la modélisation hydrodynamique\npar approche inverse se présente comme la solution appropriée. Dans\ncet article, le champ de transmissivité réel de l'aquifère du\nContinental Terminal (CT) d'Abidjan est recherché par une\nparamétrisation multi-échelle qui permet de contourner le\nproblème de changement d'échelle et de déterminer ce\nparamètre hydrodynamique sur l'ensemble de la nappe. Cette\nmodélisation hydrogéologique a été réalisée à\npartir des modèles conceptuels Est-Ouest et Nord-Sud qui montrent que le\nCT est un aquifère constitué de deux couches principales n3 et n4,\nrespectivement formées de sables grossiers de 90 m d'épaisseur et de\nsables fins à moyen de 80 m d'épaisseur. Le calage du modèle\nbicouche s'est effectué en régime transitoire de 12 pas de temps\nmensuels avec des données piézomètriques de 24\npiézomètres, des données de production de 71 forages et des\nvaleurs de transmissivité connues de 40 forages dans un maillage\nélément fini constitué de 534 mailles et 320 noeuds. Ainsi, ce\nmodèle de la nappe du CT a identifié une structure de dimension 153\nnœuds comme la structure la plus proche de celle de l'aquifère du CT.\nLes valeurs de T variant entre 5,4.10−5 et 1 m2 s−1 du champ\nde transmissivité associé à cette dimension optimale, ont\nété comparées aux valeurs de T d'autres champs de\ntransmissivités publiées dans des études en Afrique et dans le\nmonde. Ces valeurs identifiées sont plausibles et présentes une\nbonne structure dans l'ensemble.\n","PeriodicalId":53381,"journal":{"name":"Proceedings of the International Association of Hydrological Sciences","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2021-11-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Estimation par approche inverse d'un champ de transmissivité sur l'ensemble de l'aquifère du Continental Terminal (CT) d'Abidjan\",\"authors\":\"K. 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Estimation par approche inverse d'un champ de transmissivité sur l'ensemble de l'aquifère du Continental Terminal (CT) d'Abidjan
Abstract. La caractérisation hydraulique des systèmes
aquifères est importante pour le développement de scénarios
d'exploitation et de stratégies de gestion des eaux souterraines. En
particulier dans les aquifères lithologiquement hétérogènes,
il ne faut pas négliger les variations de transmissivité (T) à
l'échelle locale. Les valeurs de transmissivité à l'échelle
locale sont habituellement dérivées d'essais de pompage, mais dans
la plupart des cas, leur nombre et leur disponibilité sont plutôt
limités. De même, la mesure directe de la transmissivité sur
l'ensemble d'un aquifère s'avère onéreux et quasi-impossible
techniquement. Dans de telles situations, la modélisation hydrodynamique
par approche inverse se présente comme la solution appropriée. Dans
cet article, le champ de transmissivité réel de l'aquifère du
Continental Terminal (CT) d'Abidjan est recherché par une
paramétrisation multi-échelle qui permet de contourner le
problème de changement d'échelle et de déterminer ce
paramètre hydrodynamique sur l'ensemble de la nappe. Cette
modélisation hydrogéologique a été réalisée à
partir des modèles conceptuels Est-Ouest et Nord-Sud qui montrent que le
CT est un aquifère constitué de deux couches principales n3 et n4,
respectivement formées de sables grossiers de 90 m d'épaisseur et de
sables fins à moyen de 80 m d'épaisseur. Le calage du modèle
bicouche s'est effectué en régime transitoire de 12 pas de temps
mensuels avec des données piézomètriques de 24
piézomètres, des données de production de 71 forages et des
valeurs de transmissivité connues de 40 forages dans un maillage
élément fini constitué de 534 mailles et 320 noeuds. Ainsi, ce
modèle de la nappe du CT a identifié une structure de dimension 153
nœuds comme la structure la plus proche de celle de l'aquifère du CT.
Les valeurs de T variant entre 5,4.10−5 et 1 m2 s−1 du champ
de transmissivité associé à cette dimension optimale, ont
été comparées aux valeurs de T d'autres champs de
transmissivités publiées dans des études en Afrique et dans le
monde. Ces valeurs identifiées sont plausibles et présentes une
bonne structure dans l'ensemble.