Do Historical GIS and Digital Humanities Walk Hand in Hand?

RÉSUMÉ:Empruntant à des débats amorcés dans les pays anglo-saxons, un certain nombre de pays accordent aujourd’hui de plus en plus d’importance au rôle brillant que devraient jouer les systèmes d’information géographique (SIG) du passé dans la galaxie des sciences humaines numériques. Le raisonnement est abordé, bien qu’avec un empressement plus ou moins grand et de manière distincte selon les disciplines, dans bon nombre de contributions et de colloques, et le courant dominant est celui d’un appui solide à la thèse qui place les SIG du passé au rang des composantes du macrosecteur des humanités numériques. Or, le maintien d’un écart, disons disciplinaire, entre les deux présente un caractère réellement pratique, et c’est cette interprétation alternative qui est proposée ici à des fins de croissance cognitive. Il ne s’agit donc pas d’établir la préséance ou l’hégémonie des uns sur les autres, mais plutôt d’un « appel aux armes » invitant les historien•nes, les géographes, les urbanistes, les archéologues, les écologistes, etc., à se prévaloir de l’hétérogénéité scientifique (l’interdisciplinarité) pour offrir un espace commun au dialogue. Ainsi, grâce à l’union de différentes forces qui, individuellement, demeurent partielles et marginales dans leur utilisation des SIG historiques, il devient possible d’envisager une croissance réelle, capable d’enrichir effectivement la recherche géographique, historique et cartographique basée sur l’utilisation des SIG dans le contexte des sciences humaines numériques.ABSTRACT:In a number of countries today, borrowing from a discussion that originated in Anglo-Saxon countries, there is an increasingly insistent discussion of historical GIS as one of the stars of the digital humanities galaxy. The reasoning has been addressed, albeit with some delay and distinctly by disciplinary sectors, in a number of contributions and congresses and has seen the prevalence of a substantial acceptance of this thesis that pegs historical GIS as a component of the macro-sector of digital humanities. An alternative reading on the real convenience of maintaining a rather disciplinary distance between both is offered for the purposes of cognitive growth. It is therefore not a question of establishing primaries or hegemonies of one over the other but rather a “call to arms” (historians, geographers, urban planners, archaeologists, ecologists, etc.) by leveraging the scientific heterogeneity (interdisciplinarity), offering space for common dialogue. Thus, through the uniting of different forces that individually remain partial and marginal in the use of historical GIS will it be possible to consider real growth that can enable an effective enrichment of geographical-historical-cartographic research based on the use of GIS in face of the digital humanities.