R. Adande, M. N. D. Liady, H. K. J. Bokossa, Gildas Djidohokpin, Fouad Zouhir, G. A. Mensah, E. D. Fiogbé
{"title":"合理利用有机肥料生产大型淡水底栖无脊椎动物养鱼","authors":"R. Adande, M. N. D. Liady, H. K. J. Bokossa, Gildas Djidohokpin, Fouad Zouhir, G. A. Mensah, E. D. Fiogbé","doi":"10.25518/1780-4507.16660","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Description du sujet. Cette étude détermine les conditions optimales d’utilisation de déjections de lapin dans la production de macroinvertébrés benthiques pour une production de poisson à faible cout. Objectifs. L’objectif de cette étude est la détermination de la dose optimale de déjections pour une production plurispécifique de macroinvertébrés d’eau douce. Méthode. Pour ce faire, six traitements dont un témoin ont reçu respectivement 0 %, 10 %, 25 %, 50 %, 75 % et 100 % de déjections par rapport au volume total de substrat. Les cultures ont été réalisées dans des seaux qui ont chacun reçu au total 10 dm3 de substrat, 16 dm3 d’eau de forage et 4 dm3 d’eau d’étang. La densité initiale d’ensemencement est de 6 ind·dm-2 d’Odonates et d’Annélides (soit 3 ind·dm-3, pour une profondeur de 0,5 m), 8 ind·dm-2 de Chironomidae (soit 4ind·dm-3) et 10 ind·dm-2 de Mollusques (soit 5 ind·dm-3). Les paramètres physico-chimiques et biologiques de la culture ont été suivis tout au long des 63 jours d’expérimentation. Résultats. Les densités les plus élevées de macroinvertébrés benthiques sont obtenues avec le traitement T2 (192 ± 1,20 ind·dm-2 de Chironomidae, 52 ± 0,8 ind·dm-2 de Mollusques, 6 ± 0,33 ind·dm-2 d’Odonates et 4 ± 0,33 ind·dm-2 d’Annélides soit, 96 ± 1,20 ind·dm-3 de Chironomidae, 26 ± 0,8 ind·dm-3 de Mollusques, 3 ± 0,33 ind·dm-3 d’Odonates et 2 ± 0,33 ind·dm-3 d’Annélides). La biomasse la plus élevée des Chironomidae et des Mollusques est obtenue avec T2, soit respectivement 728,1 ± 2,23 mg matière sèche·dm-2 et 699,98 ± 22,49 mg matière sèche·dm-2 (ou encore respectivement 364,05 ± 2,23 mg matière sèche·dm-3 et 349,99 ± 22,49 mg matière sèche·dm-3). Conclusions. Au regard de ces résultats, le traitement T2 (140 g de matière sèche·dm-2, soit 75 g de déjections de lapin sèches·dm-3 de substrat) constituerait la dose à recommander pour une production plurispécifique optimale de macroinvertébrés benthiques d’eau douce.","PeriodicalId":87455,"journal":{"name":"Skull base surgery","volume":"76 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2018-12-31","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"2","resultStr":"{\"title\":\"Utilisation rationnelle de fertilisants organiques pour la production de macroinvertébrés benthiques d’eau douce en pisciculture\",\"authors\":\"R. Adande, M. 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Utilisation rationnelle de fertilisants organiques pour la production de macroinvertébrés benthiques d’eau douce en pisciculture
Description du sujet. Cette étude détermine les conditions optimales d’utilisation de déjections de lapin dans la production de macroinvertébrés benthiques pour une production de poisson à faible cout. Objectifs. L’objectif de cette étude est la détermination de la dose optimale de déjections pour une production plurispécifique de macroinvertébrés d’eau douce. Méthode. Pour ce faire, six traitements dont un témoin ont reçu respectivement 0 %, 10 %, 25 %, 50 %, 75 % et 100 % de déjections par rapport au volume total de substrat. Les cultures ont été réalisées dans des seaux qui ont chacun reçu au total 10 dm3 de substrat, 16 dm3 d’eau de forage et 4 dm3 d’eau d’étang. La densité initiale d’ensemencement est de 6 ind·dm-2 d’Odonates et d’Annélides (soit 3 ind·dm-3, pour une profondeur de 0,5 m), 8 ind·dm-2 de Chironomidae (soit 4ind·dm-3) et 10 ind·dm-2 de Mollusques (soit 5 ind·dm-3). Les paramètres physico-chimiques et biologiques de la culture ont été suivis tout au long des 63 jours d’expérimentation. Résultats. Les densités les plus élevées de macroinvertébrés benthiques sont obtenues avec le traitement T2 (192 ± 1,20 ind·dm-2 de Chironomidae, 52 ± 0,8 ind·dm-2 de Mollusques, 6 ± 0,33 ind·dm-2 d’Odonates et 4 ± 0,33 ind·dm-2 d’Annélides soit, 96 ± 1,20 ind·dm-3 de Chironomidae, 26 ± 0,8 ind·dm-3 de Mollusques, 3 ± 0,33 ind·dm-3 d’Odonates et 2 ± 0,33 ind·dm-3 d’Annélides). La biomasse la plus élevée des Chironomidae et des Mollusques est obtenue avec T2, soit respectivement 728,1 ± 2,23 mg matière sèche·dm-2 et 699,98 ± 22,49 mg matière sèche·dm-2 (ou encore respectivement 364,05 ± 2,23 mg matière sèche·dm-3 et 349,99 ± 22,49 mg matière sèche·dm-3). Conclusions. Au regard de ces résultats, le traitement T2 (140 g de matière sèche·dm-2, soit 75 g de déjections de lapin sèches·dm-3 de substrat) constituerait la dose à recommander pour une production plurispécifique optimale de macroinvertébrés benthiques d’eau douce.