{"title":"成年自闭症和早期精神分裂症之间的界限","authors":"N. Coulon","doi":"10.1016/j.fjpsy.2019.10.200","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><p>De nos jours, la recherche, les médias et même les politiques évoquent l’autisme <span>[1]</span>. Les classifications ont de plus évolué ces dernières décennies et l’autisme de Kanner s’est élargi aux troubles envahissants du développement (TED) et plus récemment au troubles du spectre autistique (TSA) avec le DSM 5 <span>[2]</span>. Du côté pédopsychiatrique, nous arrivons ainsi parfois à un paradoxe où certains parents viennent en consultation pour réclamer ce diagnostic. Parfois et justement, en accord à la symptomatologie et aux questionnaires standardisés réalisés dans l’enfance, un diagnostic d’autisme a été posé en pédopsychiatrie mais le psychiatre adulte va s’interroger face à une symptomatologie hallucinatoire. Qu’en penser ? Recouvrement clinique ou évolution ? <span>[2]</span> Les travaux sont aujourd’hui croissants pour approfondir et comprendre un éventuel lien entre les troubles du spectre autistique et schizophrénique, et notamment un lien entre les TSA et les schizophrénies précoces d’autant plus que l’entité schizophrénie précoce est mal connue <span>[3]</span>, <span>[4]</span>. Après un point clinique succinct sur ce concept de schizophrénie précoce, au sein du spectre schizophrénique, nous confronterons les similitudes et les différences avec un trouble du spectre autistique, sans déficience intellectuelle, à l’âge adulte. Nous terminerons en ouvrant sur les voies de la recherche <span>[5]</span>, <span>[6]</span>, afin de mieux comprendre ces deux troubles et d’essayer d’être plus pertinent face à un diagnostic à poser.</p></div>","PeriodicalId":12420,"journal":{"name":"French Journal of Psychiatry","volume":"1 ","pages":"Pages S21-S22"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2019-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Frontières entre autisme à l’âge adulte et schizophrénie précoce\",\"authors\":\"N. Coulon\",\"doi\":\"10.1016/j.fjpsy.2019.10.200\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"<div><p>De nos jours, la recherche, les médias et même les politiques évoquent l’autisme <span>[1]</span>. Les classifications ont de plus évolué ces dernières décennies et l’autisme de Kanner s’est élargi aux troubles envahissants du développement (TED) et plus récemment au troubles du spectre autistique (TSA) avec le DSM 5 <span>[2]</span>. Du côté pédopsychiatrique, nous arrivons ainsi parfois à un paradoxe où certains parents viennent en consultation pour réclamer ce diagnostic. Parfois et justement, en accord à la symptomatologie et aux questionnaires standardisés réalisés dans l’enfance, un diagnostic d’autisme a été posé en pédopsychiatrie mais le psychiatre adulte va s’interroger face à une symptomatologie hallucinatoire. Qu’en penser ? Recouvrement clinique ou évolution ? <span>[2]</span> Les travaux sont aujourd’hui croissants pour approfondir et comprendre un éventuel lien entre les troubles du spectre autistique et schizophrénique, et notamment un lien entre les TSA et les schizophrénies précoces d’autant plus que l’entité schizophrénie précoce est mal connue <span>[3]</span>, <span>[4]</span>. Après un point clinique succinct sur ce concept de schizophrénie précoce, au sein du spectre schizophrénique, nous confronterons les similitudes et les différences avec un trouble du spectre autistique, sans déficience intellectuelle, à l’âge adulte. Nous terminerons en ouvrant sur les voies de la recherche <span>[5]</span>, <span>[6]</span>, afin de mieux comprendre ces deux troubles et d’essayer d’être plus pertinent face à un diagnostic à poser.</p></div>\",\"PeriodicalId\":12420,\"journal\":{\"name\":\"French Journal of Psychiatry\",\"volume\":\"1 \",\"pages\":\"Pages S21-S22\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2019-12-01\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"French Journal of Psychiatry\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2590241519307007\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"French Journal of Psychiatry","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2590241519307007","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
Frontières entre autisme à l’âge adulte et schizophrénie précoce
De nos jours, la recherche, les médias et même les politiques évoquent l’autisme [1]. Les classifications ont de plus évolué ces dernières décennies et l’autisme de Kanner s’est élargi aux troubles envahissants du développement (TED) et plus récemment au troubles du spectre autistique (TSA) avec le DSM 5 [2]. Du côté pédopsychiatrique, nous arrivons ainsi parfois à un paradoxe où certains parents viennent en consultation pour réclamer ce diagnostic. Parfois et justement, en accord à la symptomatologie et aux questionnaires standardisés réalisés dans l’enfance, un diagnostic d’autisme a été posé en pédopsychiatrie mais le psychiatre adulte va s’interroger face à une symptomatologie hallucinatoire. Qu’en penser ? Recouvrement clinique ou évolution ? [2] Les travaux sont aujourd’hui croissants pour approfondir et comprendre un éventuel lien entre les troubles du spectre autistique et schizophrénique, et notamment un lien entre les TSA et les schizophrénies précoces d’autant plus que l’entité schizophrénie précoce est mal connue [3], [4]. Après un point clinique succinct sur ce concept de schizophrénie précoce, au sein du spectre schizophrénique, nous confronterons les similitudes et les différences avec un trouble du spectre autistique, sans déficience intellectuelle, à l’âge adulte. Nous terminerons en ouvrant sur les voies de la recherche [5], [6], afin de mieux comprendre ces deux troubles et d’essayer d’être plus pertinent face à un diagnostic à poser.