{"title":"库马尼亚法典中神秘谜语的新语言解释","authors":"M. Mollova","doi":"10.2307/1580550","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Le Codex Cumanicus est un manuscrit unical du debut de 14e siecle, anonyme, ecrit en caracteres latins (selon les normes orthographiques italolatines et en partie allemandes) quelque part en Descht-i Kiptchaque occidentale correspondant a peu pres aux Ukraine et Russie europeenne meridionale, actuelles. Il est conserve a la Bibliotheque San Marco a Venise, en Italie. C'est une oeuvre compilative contenant des textes en cinq langues: tiirkie (turk oriental ecrit d'Asie centrale, servant a cette epoque de l'unique langue commune, ecrite des peuples turks; plus loin: turk, terme, employe jadis par Pavet de Courteille pour exprimer la langue des grands ecrivains turks d'Asie centrale), italo-latine, persane, allemande et proprement italienne. La plus grande partie etant attribuee aux textes turks, il fut appele Codex Cumanicus (plus loin: CC), c.-a-d. le Codex des Coumans, un peuple turk, passe d'Asie en Europe orientale, et par consequent ce manuscrit est avant tout une source turkologique. Il se compose de deux grandes parties, appelees la Premiere Partie ou Partie Italienne (CC I) et la Deuxieme Partie ou Partie Allemande (CC II). Les fameuses devinettes, qui nous interessent ici, se trouvent dans la Deuxieme Partie qui contient encore des textes turks religieux-catholiques, traduits, les Petits textes turks et allemands, etc. Ecrites serrees, les unes apres les autres sur les cotes recto et verso d'un seul feuillet (f.60), comme s'il s'agissait d'un texte uni, avec quelques lignes de demarcation, tracees probablement par un lecteur attentif, ces devinettes ont cause beaucoup d'embarras aux turkologues. Ceux qui ont voulu explorer la partie turke dans sa totalite, comme Kuun, Gr0nbech, les auteurs de KQZS, ont fait presque abstraction des devinettes, tellement elles sont difficiles a lire, a discerner les unes des autres, a les arranger prosaiquement ou metriquement, les translitterer, les transcrire et les traduire. Bang, Nemeth, Radloff, As1m, Malov, Inan, S. Tekin, Isanbat, Kuryszanov, Kiekbaev-Kuryszanov, Ma%mutov, Kurgan, Gabain, Jarring, Doerfer, Baskakov, Mollova se sont occupes d'une ou de plusieurs devinettes. 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Nouvelle Interpretation Linguistique des Devinettes Esoteriques du Codex Cumanicus
Le Codex Cumanicus est un manuscrit unical du debut de 14e siecle, anonyme, ecrit en caracteres latins (selon les normes orthographiques italolatines et en partie allemandes) quelque part en Descht-i Kiptchaque occidentale correspondant a peu pres aux Ukraine et Russie europeenne meridionale, actuelles. Il est conserve a la Bibliotheque San Marco a Venise, en Italie. C'est une oeuvre compilative contenant des textes en cinq langues: tiirkie (turk oriental ecrit d'Asie centrale, servant a cette epoque de l'unique langue commune, ecrite des peuples turks; plus loin: turk, terme, employe jadis par Pavet de Courteille pour exprimer la langue des grands ecrivains turks d'Asie centrale), italo-latine, persane, allemande et proprement italienne. La plus grande partie etant attribuee aux textes turks, il fut appele Codex Cumanicus (plus loin: CC), c.-a-d. le Codex des Coumans, un peuple turk, passe d'Asie en Europe orientale, et par consequent ce manuscrit est avant tout une source turkologique. Il se compose de deux grandes parties, appelees la Premiere Partie ou Partie Italienne (CC I) et la Deuxieme Partie ou Partie Allemande (CC II). Les fameuses devinettes, qui nous interessent ici, se trouvent dans la Deuxieme Partie qui contient encore des textes turks religieux-catholiques, traduits, les Petits textes turks et allemands, etc. Ecrites serrees, les unes apres les autres sur les cotes recto et verso d'un seul feuillet (f.60), comme s'il s'agissait d'un texte uni, avec quelques lignes de demarcation, tracees probablement par un lecteur attentif, ces devinettes ont cause beaucoup d'embarras aux turkologues. Ceux qui ont voulu explorer la partie turke dans sa totalite, comme Kuun, Gr0nbech, les auteurs de KQZS, ont fait presque abstraction des devinettes, tellement elles sont difficiles a lire, a discerner les unes des autres, a les arranger prosaiquement ou metriquement, les translitterer, les transcrire et les traduire. Bang, Nemeth, Radloff, As1m, Malov, Inan, S. Tekin, Isanbat, Kuryszanov, Kiekbaev-Kuryszanov, Ma%mutov, Kurgan, Gabain, Jarring, Doerfer, Baskakov, Mollova se sont occupes d'une ou de plusieurs devinettes. Seuls Tietze et, apres lui, Drimba se sont engages avec toutes les devinettes, sans pouvoir bien entendu arriver completement a bout.
期刊介绍:
Oriens is dedicated to extending our knowledge of intellectual history and developments in the rationalist disciplines in Islamic civilization, with a special emphasis on philosophy, theology, and science. These disciplines had a profoundly rich and lasting life in Islamic civilization and often interacted in complex ways--from the period of their introduction to Islamic civilization in the translation movement that began in the eighth century, through the early and classical periods of development, to the post-classical age, when they shaped even such disciplines as legal theory and poetics. The journal''s range extends from the early and classical to the early modern periods (ca. 700-1900 CE) and it engages all regions and languages of Islamic civilization. In the tradition of Hellmut Ritter, who founded Oriens in 1948, the central focus of interest of the journal is on the medieval and early modern periods of the Near and Middle East. Within this framework, the opening up of the sources and the pursuit of philological and historical research based on original source material is the main concern of its editors and contributors. In addition to individual articles, Oriens welcomes proposals for thematic volumes within the series.