Representing Ourselves in Information Science Research: A Methodological Essay on Autoethnography / La représentation de nous-mêmes dans la recherche en sciences de l’information : Essai méthodologique sur l’auto-ethnographie

Autoethnography offers a promising methodology to illuminate information experiences, yet it has been relegated to the margins of information science. This paper reviews examples and critiques of autoethnographic research and supports the idea that autoethnographic approaches increase information professionals’ awareness of their cultural assumptions and provide a framework for analysing such assumptions when developing programs and services (Michels 2010, 166). By showcasing an exemplary autoethnographic study (Michels 2010), this paper presents autoethnography as a useful methodology that acknowledges the researcher’s subjectivity, accounts for the affective aspects of information experiences, and focuses on how personal stories can teach us about information behaviour. L’auto-ethnographie propose une méthodologie prometteuse permettant d’éclairer les expériences informationnelles. Elle se trouve malgré cela reléguée dans les marges des sciences de l’information. Cet article examine plusieurs exemples et critiques de la recherche auto-ethnographique, et soutient l’idée que l’approche auto-ethnographique accroît la prise de conscience chez les professionnels de l’information de leurs présupposés culturels, et fournit un cadre d’analyse de ces présupposés lors de l’élaboration de programmes et de services (Michels 2010, 166). Avec pour illustration une étude auto-ethnographique exemplaire (Michels 2010), cet article montre l’utilité de l’auto-ethnographie comme méthode capable de reconnaître la subjectivité du chercheur, d’expliquer les aspects affectifs des expériences informationnelles, et de se concentrer sur ce que les histoires personnelles peuvent nous apprendre sur les comportements informationnels.