A. Muneaux , P. Rousset , J. Rebai-Kamoun , Y. Renard , C. Hoeffel
{"title":"腹部通气重建手术:成像的正常方面和并发症","authors":"A. Muneaux , P. Rousset , J. Rebai-Kamoun , Y. Renard , C. Hoeffel","doi":"10.1016/j.jidi.2022.12.002","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La chirurgie des éventrations de la paroi abdominale antérieure est en augmentation constante, avec des procédures de plus en plus compliquées et en évolution. L’imagerie, et tout particulièrement la tomodensitométrie (TDM), joue donc un rôle grandissant dans ce contexte postopératoire pour identifier les complications précoces et tardives.</p></div><div><h3>Données récentes</h3><p>La TDM reste la modalité d’imagerie de référence en postopératoire de réparation de paroi. Seules les prothèses anciennes, de type PTFE (polytétrafluoroethylène) sont bien visibles en imagerie ; le repérage de la prothèse peut également se faire parfois grâce à ses moyens de fixation. Les séromes surviennent très fréquemment après réparation de paroi, le plus souvent en avant de la prothèse, et sont censés disparaître en 6 semaines. Outre les abcès, hématomes et saignements actifs, occlusions, fistules et récidives, il faut aussi connaître la possibilité d’infections plus chroniques, parfois très à distance de l’intervention, devant faire rechercher, si la prothèse est en position intrapéritonéale, des adhérences et une incarcération, voire une migration dans le tube digestif, ainsi que des fistules, souvent difficiles à identifier et nécessitant une opacification. L’IRM peut être utile dans certains cas.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Cette revue didactique a pour objectifs d’expliquer les techniques chirurgicales, de détailler les aspects normaux et pathologiques postopératoires, et de proposer un protocole en tomodensitométrie.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Incisional ventral abdominal wall hernia repair (IVHR) is increasingly being performed, with more and more complex various procedures. Imaging, mainly computed tomography (CT) thus plays a growing role in the postoperative setting of these procedures.</p></div><div><h3>Recent findings</h3><p>CT scanner still is the reference modality in the postoperative setting of abdominal wall repair. Only non-recent meshes such as PTFE (polytetrafluoroethylene) are well visible on cross-sectional imaging; meshes may also be identified thanks to their tackers. Seromas frequently occur, most often located anteriorly to the mesh, and usually resolve in six weeks time. Besides abscesses, hematomas and active bleeding, bowel obstruction, fistulas and recurrences, the radiologist has to be aware of the possibility of more chronic infections, sometimes a long time after the operation. In these cases and particularly if the mesh is placed intraperitoneally, the radiologist has to look for adhesions and incarceration and/or migration into the digestive tract, as well as for fistulas that may be difficult to identify (for which opacification with a contrast medium is often needed). MRI (magnetic resonance imaging) may be helpful in some cases.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Familiarity with early and late normal and complicated post-surgical imaging findings is needed for the management of patients after IVHR. This paper provides a review and illustrations of these patterns.</p></div>","PeriodicalId":100747,"journal":{"name":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","volume":"6 3","pages":"Pages 188-201"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Chirurgie réparatrice des éventrations abdominales : aspects normaux et complications en imagerie\",\"authors\":\"A. Muneaux , P. Rousset , J. Rebai-Kamoun , Y. Renard , C. Hoeffel\",\"doi\":\"10.1016/j.jidi.2022.12.002\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"<div><h3>Introduction</h3><p>La chirurgie des éventrations de la paroi abdominale antérieure est en augmentation constante, avec des procédures de plus en plus compliquées et en évolution. 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Chirurgie réparatrice des éventrations abdominales : aspects normaux et complications en imagerie
Introduction
La chirurgie des éventrations de la paroi abdominale antérieure est en augmentation constante, avec des procédures de plus en plus compliquées et en évolution. L’imagerie, et tout particulièrement la tomodensitométrie (TDM), joue donc un rôle grandissant dans ce contexte postopératoire pour identifier les complications précoces et tardives.
Données récentes
La TDM reste la modalité d’imagerie de référence en postopératoire de réparation de paroi. Seules les prothèses anciennes, de type PTFE (polytétrafluoroethylène) sont bien visibles en imagerie ; le repérage de la prothèse peut également se faire parfois grâce à ses moyens de fixation. Les séromes surviennent très fréquemment après réparation de paroi, le plus souvent en avant de la prothèse, et sont censés disparaître en 6 semaines. Outre les abcès, hématomes et saignements actifs, occlusions, fistules et récidives, il faut aussi connaître la possibilité d’infections plus chroniques, parfois très à distance de l’intervention, devant faire rechercher, si la prothèse est en position intrapéritonéale, des adhérences et une incarcération, voire une migration dans le tube digestif, ainsi que des fistules, souvent difficiles à identifier et nécessitant une opacification. L’IRM peut être utile dans certains cas.
Conclusion
Cette revue didactique a pour objectifs d’expliquer les techniques chirurgicales, de détailler les aspects normaux et pathologiques postopératoires, et de proposer un protocole en tomodensitométrie.
Introduction
Incisional ventral abdominal wall hernia repair (IVHR) is increasingly being performed, with more and more complex various procedures. Imaging, mainly computed tomography (CT) thus plays a growing role in the postoperative setting of these procedures.
Recent findings
CT scanner still is the reference modality in the postoperative setting of abdominal wall repair. Only non-recent meshes such as PTFE (polytetrafluoroethylene) are well visible on cross-sectional imaging; meshes may also be identified thanks to their tackers. Seromas frequently occur, most often located anteriorly to the mesh, and usually resolve in six weeks time. Besides abscesses, hematomas and active bleeding, bowel obstruction, fistulas and recurrences, the radiologist has to be aware of the possibility of more chronic infections, sometimes a long time after the operation. In these cases and particularly if the mesh is placed intraperitoneally, the radiologist has to look for adhesions and incarceration and/or migration into the digestive tract, as well as for fistulas that may be difficult to identify (for which opacification with a contrast medium is often needed). MRI (magnetic resonance imaging) may be helpful in some cases.
Conclusion
Familiarity with early and late normal and complicated post-surgical imaging findings is needed for the management of patients after IVHR. This paper provides a review and illustrations of these patterns.