Obesity does not impair time-course of cardiac autonomic recovery post-exercise in young men

Objective

This study aimed to evaluate whether obesity impairs cardiac autonomic modulation after maximal cardiopulmonary exercise testing (CPET).

Methods

Thirty-six men (aged 18 to 30 years) were divided into two groups: normal-weight (n = 20, 21.31 ± 1.57 kg m⁻²) and obese (n = 16, 34.12 ± 2.46 kg m⁻²). Heart rate variability (HRV) indices - RMSSD (root mean square of successive RRi differences), SDNN (standard deviation of normal-to-normal RRi), high frequency (HF), low frequency (LF) and LF/HF ratio were evaluated at baseline and during 90 min of recovery after a maximal CPET.

Results

There were no differences (P > 0.05) between groups in short-term nor in long-term recovery for heart rate (HR) and HRV indices. Regardless of the group (main effect of time, P < 0.001, Pr = 1.00), the HR remained higher up to 60 min of recovery, and the lnRMSSD and lnSDNN remained lower up to 45 and 30 min of recovery post-exercise in relation to baseline, respectively. Both lnLF, and LF/HF ratio, remained higher up to 45 min of recovery in relation to baseline, and lnHF, did not return to baseline until 90 min post-exercise (main effect of time, P < 0.001, Pr = 0.94 to 1.00).

Conclusion

In young men, time-course of cardiac autonomic recovery post-exercise was not affected through obesity condition. This information can enable the use of non-pharmacological strategies (i. e., physical exercise or a healthy eating lifestyle) for body fat reduction and the early prevention of cardiac autonomic dysfunction, and consequent decreasing in cardiovascular risks.

Objectif

Cette étude visait à évaluer si l’obésité altère la modulation autonome cardiaque après le test d’effort cardiopulmonaire maximal (CPET).

Méthodes

Trente-six hommes (âgés de 18 à 30 ans) ont été répartis en deux groupes: de poids normal (n = 20, 21,31 ± 1,57 kg m-2) et obèses (n = 16, 34,12 ± 2,46 kg m-2). Indices de variabilité de la fréquence cardiaque (HRV)– RMSSD (moyenne quadratique des différences RRi successives), SDNN (écart type de RRi normal à normal), haute fréquence (HF), basse fréquence (LF) et rapport LF/HF ont été évalués au départ et pendant 90 min de récupération après un CPET maximal.

Résultats

Il n’y avait aucune différence (p > 0,05) entre les groupes en termes de récupération à court terme et à long terme pour les indices de fréquence cardiaque (FC) et de VRC. Quel que soit le groupe (effet principal du temps, p < 0,001, Pr = 1,00), la FC restait plus élevée jusqu’à 60 min de récupération, et les lnRMSSD et lnSDNN restaient plus faibles jusqu’à 45 et 30 min de récupération post-effort par rapport à la ligne de base, respectivement. LnLF et le rapport LF/HF sont restés plus élevés jusqu’à 45 min de récupération par rapport à la ligne de base, et lnHF n’est revenu à la ligne de base que 90 min après l’exercice (effet principal du temps, p < 0,001; Pr = 0.94 to 1.00).

Conclusion

Chez les jeunes hommes, l’évolution temporelle de la récupération autonome cardiaque après l’exercice n’a pas été affectée par l’état d’obésité. Ces informations peuvent permettre l’utilisation de stratégies non pharmacologiques (c’est-à-dire l’exercice physique ou un mode de vie sain) pour la réduction de la graisse corporelle et la prévention précoce du dysfonctionnement cardiaque autonome, et la diminution conséquente des risques cardiovasculaires.