{"title":"社会学对猫和狗有很强的主观接近性","authors":"É. Morand, F. D. Singly","doi":"10.7202/1064510AR","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Cadre de la recherche : Il existe tres peu de travaux en France sur les relations que les adultes entretiennent avec leur animal de compagnie, bien que l’on constate leur importance grandissante. Objectifs : Partant du constat que les personnes adultes qui ont un animal de compagnie a leur domicile s’en declarent proches, nous cherchons d’une part a approcher les conditions sociales qui font varier ce sentiment de proximite subjective, et d’autre part a decrire certaines des composantes de ce lien de proximite : la proximite tactile et la proximite conversationnelle.Methodologie : Cet article s’appuie sur les resultats d’une enquete par questionnaire qui s’est deroulee entre 2016 et 2017 aupres de 2977 proprietaires de chiens et de chats se declarant proches de leur animal. Resultats : Nous observons que (a) la proximite conversationnelle contribue plus que la proximite tactile a la production du sentiment de proximite subjective ; (b) les femmes de milieux populaires sont celles qui se sentent le plus proche de leur animal familier ; (c) les personnes qui se sentent les plus proches sont celles qui declarent leur chien ou leur chat « membre de la famille a part entiere », soulignant ainsi la force de leur lien sans necessairement nier pour autant l’identite animale. Conclusions : Cet article expose le contenu d’une relation proche entre un adulte et son animal, les determinants qui expliquent la variation de l’intensite de cette relation humain-animal et les pratiques liees. Contribution : D’une part, le travail presente est une contribution a la sociologie des relations humain-non humain car il permet une objectivation de la relation entre l’humain et son animal. D’autre part, il contribue a elargir la sociologie de la famille en y integrant l’animal comme membre de la famille.","PeriodicalId":38709,"journal":{"name":"Enfances, Familles, Generations","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2019-05-15","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":"{\"title\":\"Sociologie d’une forte proximité subjective au chat, au chien \",\"authors\":\"É. Morand, F. D. Singly\",\"doi\":\"10.7202/1064510AR\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Cadre de la recherche : Il existe tres peu de travaux en France sur les relations que les adultes entretiennent avec leur animal de compagnie, bien que l’on constate leur importance grandissante. 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Resultats : Nous observons que (a) la proximite conversationnelle contribue plus que la proximite tactile a la production du sentiment de proximite subjective ; (b) les femmes de milieux populaires sont celles qui se sentent le plus proche de leur animal familier ; (c) les personnes qui se sentent les plus proches sont celles qui declarent leur chien ou leur chat « membre de la famille a part entiere », soulignant ainsi la force de leur lien sans necessairement nier pour autant l’identite animale. Conclusions : Cet article expose le contenu d’une relation proche entre un adulte et son animal, les determinants qui expliquent la variation de l’intensite de cette relation humain-animal et les pratiques liees. Contribution : D’une part, le travail presente est une contribution a la sociologie des relations humain-non humain car il permet une objectivation de la relation entre l’humain et son animal. 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Sociologie d’une forte proximité subjective au chat, au chien
Cadre de la recherche : Il existe tres peu de travaux en France sur les relations que les adultes entretiennent avec leur animal de compagnie, bien que l’on constate leur importance grandissante. Objectifs : Partant du constat que les personnes adultes qui ont un animal de compagnie a leur domicile s’en declarent proches, nous cherchons d’une part a approcher les conditions sociales qui font varier ce sentiment de proximite subjective, et d’autre part a decrire certaines des composantes de ce lien de proximite : la proximite tactile et la proximite conversationnelle.Methodologie : Cet article s’appuie sur les resultats d’une enquete par questionnaire qui s’est deroulee entre 2016 et 2017 aupres de 2977 proprietaires de chiens et de chats se declarant proches de leur animal. Resultats : Nous observons que (a) la proximite conversationnelle contribue plus que la proximite tactile a la production du sentiment de proximite subjective ; (b) les femmes de milieux populaires sont celles qui se sentent le plus proche de leur animal familier ; (c) les personnes qui se sentent les plus proches sont celles qui declarent leur chien ou leur chat « membre de la famille a part entiere », soulignant ainsi la force de leur lien sans necessairement nier pour autant l’identite animale. Conclusions : Cet article expose le contenu d’une relation proche entre un adulte et son animal, les determinants qui expliquent la variation de l’intensite de cette relation humain-animal et les pratiques liees. Contribution : D’une part, le travail presente est une contribution a la sociologie des relations humain-non humain car il permet une objectivation de la relation entre l’humain et son animal. D’autre part, il contribue a elargir la sociologie de la famille en y integrant l’animal comme membre de la famille.