C. Morhange, S. Daviet, Jean-Marc Fevret, Marc Joannon
{"title":"给米歇尔的信","authors":"C. Morhange, S. Daviet, Jean-Marc Fevret, Marc Joannon","doi":"10.4000/MEDITERRANEE.10746","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Michele, tu nous as quittes au milieu du mois d’aout, en pleine canicule. Les cigales chantaient si fort cet apres‑midi‑la dans la colline provencale. La garrigue sentait la terre algerienne de ton enfance, le romarin, le thym, l’origan, la seve des pins, le sol brule par la luminosite du ciel et la chaleur implacable du soleil estival de cette Mediterranee que tu aimais tant et qui etait tienne... Tu es morte tout en douceur, sereinement, regrettant de nous gâcher (!) un peu nos grandes vaca...","PeriodicalId":38417,"journal":{"name":"Mediterranee","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2018-09-27","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Lettre à Michèle\",\"authors\":\"C. Morhange, S. Daviet, Jean-Marc Fevret, Marc Joannon\",\"doi\":\"10.4000/MEDITERRANEE.10746\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Michele, tu nous as quittes au milieu du mois d’aout, en pleine canicule. Les cigales chantaient si fort cet apres‑midi‑la dans la colline provencale. La garrigue sentait la terre algerienne de ton enfance, le romarin, le thym, l’origan, la seve des pins, le sol brule par la luminosite du ciel et la chaleur implacable du soleil estival de cette Mediterranee que tu aimais tant et qui etait tienne... Tu es morte tout en douceur, sereinement, regrettant de nous gâcher (!) un peu nos grandes vaca...\",\"PeriodicalId\":38417,\"journal\":{\"name\":\"Mediterranee\",\"volume\":\" \",\"pages\":\"\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2018-09-27\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Mediterranee\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.4000/MEDITERRANEE.10746\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"Q4\",\"JCRName\":\"Social Sciences\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Mediterranee","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/MEDITERRANEE.10746","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Social Sciences","Score":null,"Total":0}
Michele, tu nous as quittes au milieu du mois d’aout, en pleine canicule. Les cigales chantaient si fort cet apres‑midi‑la dans la colline provencale. La garrigue sentait la terre algerienne de ton enfance, le romarin, le thym, l’origan, la seve des pins, le sol brule par la luminosite du ciel et la chaleur implacable du soleil estival de cette Mediterranee que tu aimais tant et qui etait tienne... Tu es morte tout en douceur, sereinement, regrettant de nous gâcher (!) un peu nos grandes vaca...