Yves Ville, Françoise Shenfield, Alfred Spira, Laurent Mandelbrot, Jean-Michel Hascoet, au nom du groupe de travail et de la Commission 9 de l’Académie nationale de médecine
{"title":"25-11报告。法国的出生率:法国人口危机的神话和现实。法国人有他们想要的孩子吗?","authors":"Yves Ville, Françoise Shenfield, Alfred Spira, Laurent Mandelbrot, Jean-Michel Hascoet, au nom du groupe de travail et de la Commission 9 de l’Académie nationale de médecine","doi":"10.1016/j.banm.2025.07.004","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><div>La France, comme de nombreux pays développés, connaît un recul durable de la natalité. En 2024, malgré un solde naturel encore positif (+17 000), les naissances continuent de diminuer, atteignant un niveau historiquement bas, avec un indice conjoncturel de fécondité de 1,59 enfants par femme, le plus faible depuis un siècle. Cette tendance reflète un vieillissement généralisé de la population, couplé à un report important des maternités vers un âge plus avancé (31 ans en moyenne contre 26,5 ans dans les années 1970). La fécondité après 40 ans progresse, mais ne compense pas le recul global. Les raisons sont multiples. Médicalement, l’infertilité touche environ 15 % des couples, souvent aggravée par l’âge croissant des projets parentaux. Si l’assistance médicale à la procréation constitue une réponse, son efficacité diminue avec l’âge, son accès est inégal, et les délais sont souvent dissuasifs. La hausse de la mortalité néonatale et la saturation des services de néonatologie illustrent une crise des moyens hospitaliers. Sociologiquement, l’instabilité économique, le chômage, la crise du logement et les incertitudes géopolitiques ou environnementales freinent les intentions de parentalité. L’éco-anxiété, particulièrement marquée chez les jeunes femmes, alimente le doute sur la pertinence d’avoir des enfants. Dans ce contexte, le modèle familial évolue : recul du mariage, hausse de la monoparentalité, naissance hors union, recul du désir d’enfants nombreux, voire de tout enfant. Pourtant, le nombre d’enfants souhaités reste en moyenne de 2,27 : un écart significatif persiste donc entre désir et réalité. Politiquement, les dispositifs actuels sont jugés inadaptés. Les aides sont complexes, parfois conditionnées aux ressources, les modes de garde sont saturés, le congé parental peu attractif pour les pères. La baisse des investissements publics (de 3,6 à 2,2 % du PIB entre 2017 et 2021) compromet l’efficacité d’une politique familiale historiquement ambitieuse. La génération née entre 2000 et 2012, issue d’un mini-rebond de natalité représente un espoir de redressement. À l’horizon 2030–2040, elle représentera une cohorte nombreuse d’individus en âge de procréer. Si les conditions sont réunies – emploi stable, logement accessible, égalité femmes-hommes réelle, soutien à la parentalité, prise en compte de l’éco-anxiété – cette génération pourrait inverser la tendance. Elle cristallise un espoir : celui d’un renouveau démographique possible, à condition de comprendre ses aspirations profondes et de répondre à ses doutes. Ce pari nécessite un projet politique cohérent, intergénérationnel et transversal. Le rapport insiste sur un nécessaire changement de paradigme : réformer en profondeur les politiques familiales, renforcer l’accès aux soins de reproduction, garantir une garde d’enfants universelle et stable, et intégrer les dimensions écologiques dans les choix de société. La baisse de la natalité n’est pas encore une fatalité, mais un signal d’alerte exigeant une réponse ambitieuse, adaptée aux réalités contemporaines et centrée sur la confiance à redonner à la jeunesse.</div></div><div><div>France, like many other developed countries, is experiencing a sustained decline in birth rates. In 2024, despite a still positive natural balance (+17,000), the number of births continued to fall, reaching a historically low level, with a total fertility rate of 1.59 children per woman – the lowest in a century. This trend reflects aging of the population, combined with a significant postponement of motherhood to older ages (31 years on average, compared to 26.5 years in the 1970s). Fertility after age 40 is increasing but does not offset the overall decline. The reasons are multiple. Medically, infertility affects up to 15% of couples, often worsened by the increasing age at which parenthood is attempted. While Medically Assisted Reproduction provides a response, its effectiveness decreases with age, access remains unequal, and waiting times are often discouraging. The rise in neonatal mortality and the saturation of neonatal units illustrate a broader crisis in hospital resources. Sociologically, economic instability, unemployment, housing shortages, and geopolitical or environmental uncertainties discourage parenthood. Eco-anxiety, particularly pronounced among young women, fuels doubt about the desirability of having children. In this context, the family model is evolving: a decline in marriage, an increase in single-parenthood, more births outside unions, and a general drop in the desire for large families – or even for children at all. Yet the average desired number of children remains 2.27, showing a significant gap between aspiration and reality. Politically, current measures are considered inadequate. Benefits are complex, often means-tested; childcare services are saturated; and parental leave is unattractive, especially for fathers. Public investment has decreased (from 3.6 to 2.2% of GDP between 2017 and 2021), undermining the effectiveness of what was once an ambitious family policy. The generation born between 2000 and 2012, resulting from a brief rebound in births, represents a glimmer of hope. By 2030–2040, this cohort will reach reproductive age. If the right conditions are met – stable employment, accessible housing, gender equality, support for parenting, and a recognition of eco-anxiety – this generation could reverse the trend. It embodies the hope of a possible demographic renewal, provided that society understands its deeper aspirations and addresses its uncertainties. This challenge requires a coherent, intergenerational, and cross-sectoral political project. The report calls for a paradigm shift: thorough reform of family policies, improved access to reproductive healthcare, universal and reliable childcare provision, and the integration of environmental concerns into societal choices. Declining birth rates are not yet inevitable – they are a warning sign, demanding a bold response that aligns with contemporary realities and restores confidence in the future among younger generations.</div></div>","PeriodicalId":55317,"journal":{"name":"Bulletin De L Academie Nationale De Medecine","volume":"209 8","pages":"Pages 1059-1070"},"PeriodicalIF":0.2000,"publicationDate":"2025-07-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Rapport 25-11. La natalité en France : mythes et réalités de la crise démographique française. 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Pourtant, le nombre d’enfants souhaités reste en moyenne de 2,27 : un écart significatif persiste donc entre désir et réalité. Politiquement, les dispositifs actuels sont jugés inadaptés. Les aides sont complexes, parfois conditionnées aux ressources, les modes de garde sont saturés, le congé parental peu attractif pour les pères. La baisse des investissements publics (de 3,6 à 2,2 % du PIB entre 2017 et 2021) compromet l’efficacité d’une politique familiale historiquement ambitieuse. La génération née entre 2000 et 2012, issue d’un mini-rebond de natalité représente un espoir de redressement. À l’horizon 2030–2040, elle représentera une cohorte nombreuse d’individus en âge de procréer. Si les conditions sont réunies – emploi stable, logement accessible, égalité femmes-hommes réelle, soutien à la parentalité, prise en compte de l’éco-anxiété – cette génération pourrait inverser la tendance. Elle cristallise un espoir : celui d’un renouveau démographique possible, à condition de comprendre ses aspirations profondes et de répondre à ses doutes. Ce pari nécessite un projet politique cohérent, intergénérationnel et transversal. Le rapport insiste sur un nécessaire changement de paradigme : réformer en profondeur les politiques familiales, renforcer l’accès aux soins de reproduction, garantir une garde d’enfants universelle et stable, et intégrer les dimensions écologiques dans les choix de société. La baisse de la natalité n’est pas encore une fatalité, mais un signal d’alerte exigeant une réponse ambitieuse, adaptée aux réalités contemporaines et centrée sur la confiance à redonner à la jeunesse.</div></div><div><div>France, like many other developed countries, is experiencing a sustained decline in birth rates. 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Sociologically, economic instability, unemployment, housing shortages, and geopolitical or environmental uncertainties discourage parenthood. Eco-anxiety, particularly pronounced among young women, fuels doubt about the desirability of having children. In this context, the family model is evolving: a decline in marriage, an increase in single-parenthood, more births outside unions, and a general drop in the desire for large families – or even for children at all. Yet the average desired number of children remains 2.27, showing a significant gap between aspiration and reality. Politically, current measures are considered inadequate. Benefits are complex, often means-tested; childcare services are saturated; and parental leave is unattractive, especially for fathers. Public investment has decreased (from 3.6 to 2.2% of GDP between 2017 and 2021), undermining the effectiveness of what was once an ambitious family policy. The generation born between 2000 and 2012, resulting from a brief rebound in births, represents a glimmer of hope. By 2030–2040, this cohort will reach reproductive age. If the right conditions are met – stable employment, accessible housing, gender equality, support for parenting, and a recognition of eco-anxiety – this generation could reverse the trend. It embodies the hope of a possible demographic renewal, provided that society understands its deeper aspirations and addresses its uncertainties. This challenge requires a coherent, intergenerational, and cross-sectoral political project. The report calls for a paradigm shift: thorough reform of family policies, improved access to reproductive healthcare, universal and reliable childcare provision, and the integration of environmental concerns into societal choices. 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Rapport 25-11. La natalité en France : mythes et réalités de la crise démographique française. Les Français ont-ils le nombre d’enfants qu’ils désirent ?
La France, comme de nombreux pays développés, connaît un recul durable de la natalité. En 2024, malgré un solde naturel encore positif (+17 000), les naissances continuent de diminuer, atteignant un niveau historiquement bas, avec un indice conjoncturel de fécondité de 1,59 enfants par femme, le plus faible depuis un siècle. Cette tendance reflète un vieillissement généralisé de la population, couplé à un report important des maternités vers un âge plus avancé (31 ans en moyenne contre 26,5 ans dans les années 1970). La fécondité après 40 ans progresse, mais ne compense pas le recul global. Les raisons sont multiples. Médicalement, l’infertilité touche environ 15 % des couples, souvent aggravée par l’âge croissant des projets parentaux. Si l’assistance médicale à la procréation constitue une réponse, son efficacité diminue avec l’âge, son accès est inégal, et les délais sont souvent dissuasifs. La hausse de la mortalité néonatale et la saturation des services de néonatologie illustrent une crise des moyens hospitaliers. Sociologiquement, l’instabilité économique, le chômage, la crise du logement et les incertitudes géopolitiques ou environnementales freinent les intentions de parentalité. L’éco-anxiété, particulièrement marquée chez les jeunes femmes, alimente le doute sur la pertinence d’avoir des enfants. Dans ce contexte, le modèle familial évolue : recul du mariage, hausse de la monoparentalité, naissance hors union, recul du désir d’enfants nombreux, voire de tout enfant. Pourtant, le nombre d’enfants souhaités reste en moyenne de 2,27 : un écart significatif persiste donc entre désir et réalité. Politiquement, les dispositifs actuels sont jugés inadaptés. Les aides sont complexes, parfois conditionnées aux ressources, les modes de garde sont saturés, le congé parental peu attractif pour les pères. La baisse des investissements publics (de 3,6 à 2,2 % du PIB entre 2017 et 2021) compromet l’efficacité d’une politique familiale historiquement ambitieuse. La génération née entre 2000 et 2012, issue d’un mini-rebond de natalité représente un espoir de redressement. À l’horizon 2030–2040, elle représentera une cohorte nombreuse d’individus en âge de procréer. Si les conditions sont réunies – emploi stable, logement accessible, égalité femmes-hommes réelle, soutien à la parentalité, prise en compte de l’éco-anxiété – cette génération pourrait inverser la tendance. Elle cristallise un espoir : celui d’un renouveau démographique possible, à condition de comprendre ses aspirations profondes et de répondre à ses doutes. Ce pari nécessite un projet politique cohérent, intergénérationnel et transversal. Le rapport insiste sur un nécessaire changement de paradigme : réformer en profondeur les politiques familiales, renforcer l’accès aux soins de reproduction, garantir une garde d’enfants universelle et stable, et intégrer les dimensions écologiques dans les choix de société. La baisse de la natalité n’est pas encore une fatalité, mais un signal d’alerte exigeant une réponse ambitieuse, adaptée aux réalités contemporaines et centrée sur la confiance à redonner à la jeunesse.
France, like many other developed countries, is experiencing a sustained decline in birth rates. In 2024, despite a still positive natural balance (+17,000), the number of births continued to fall, reaching a historically low level, with a total fertility rate of 1.59 children per woman – the lowest in a century. This trend reflects aging of the population, combined with a significant postponement of motherhood to older ages (31 years on average, compared to 26.5 years in the 1970s). Fertility after age 40 is increasing but does not offset the overall decline. The reasons are multiple. Medically, infertility affects up to 15% of couples, often worsened by the increasing age at which parenthood is attempted. While Medically Assisted Reproduction provides a response, its effectiveness decreases with age, access remains unequal, and waiting times are often discouraging. The rise in neonatal mortality and the saturation of neonatal units illustrate a broader crisis in hospital resources. Sociologically, economic instability, unemployment, housing shortages, and geopolitical or environmental uncertainties discourage parenthood. Eco-anxiety, particularly pronounced among young women, fuels doubt about the desirability of having children. In this context, the family model is evolving: a decline in marriage, an increase in single-parenthood, more births outside unions, and a general drop in the desire for large families – or even for children at all. Yet the average desired number of children remains 2.27, showing a significant gap between aspiration and reality. Politically, current measures are considered inadequate. Benefits are complex, often means-tested; childcare services are saturated; and parental leave is unattractive, especially for fathers. Public investment has decreased (from 3.6 to 2.2% of GDP between 2017 and 2021), undermining the effectiveness of what was once an ambitious family policy. The generation born between 2000 and 2012, resulting from a brief rebound in births, represents a glimmer of hope. By 2030–2040, this cohort will reach reproductive age. If the right conditions are met – stable employment, accessible housing, gender equality, support for parenting, and a recognition of eco-anxiety – this generation could reverse the trend. It embodies the hope of a possible demographic renewal, provided that society understands its deeper aspirations and addresses its uncertainties. This challenge requires a coherent, intergenerational, and cross-sectoral political project. The report calls for a paradigm shift: thorough reform of family policies, improved access to reproductive healthcare, universal and reliable childcare provision, and the integration of environmental concerns into societal choices. Declining birth rates are not yet inevitable – they are a warning sign, demanding a bold response that aligns with contemporary realities and restores confidence in the future among younger generations.
期刊介绍:
Rédigé par des spécialistes à l''intention d''une Communauté pluridisciplinaire le Bulletin de l''Académie nationale de médecine est au service de toutes les professions médicales : médecins, pharmaciens, biologistes et vétérinaires ainsi que de l''Administration et des institutions intervenant dans le domaine de la santé.
Les mémoires originaux et les mises au point sur des thèmes d''actualité sont associés au compte rendu des discussions qui ont suivi leur présentation. Les rapports des commissions sur l''éthique médicale l''exercice de la profession les questions hospitalières la politique du médicament et l''enseignement de la médecine justifient les recommandations de l''Académie.