特发性小叶肉芽肿性乳腺炎:通过MAGNET研究从诊断到治疗

IF 0.9 4区 医学 Q3 MEDICINE, GENERAL & INTERNAL
C. Gache , E. Lazaro , T. Comont , C. Greib , C. Franchet , A. Pastissier , V. Grouthier
{"title":"特发性小叶肉芽肿性乳腺炎:通过MAGNET研究从诊断到治疗","authors":"C. Gache ,&nbsp;E. Lazaro ,&nbsp;T. Comont ,&nbsp;C. Greib ,&nbsp;C. Franchet ,&nbsp;A. Pastissier ,&nbsp;V. Grouthier","doi":"10.1016/j.revmed.2025.03.011","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La mastite lobulaire granulomateuse idiopathique (MLGI) est une pathologie mammaire inflammatoire bénigne et rare, principalement observée chez les femmes jeunes. Le diagnostic repose sur l’examen histologique, identifiant des granulomes épithélioïdes sans nécrose caséeuse, de disposition centrolobulaire. La physiopathologie de la MLGI reste mal comprise, et les facteurs de risque associés, tels que la grossesse et l’allaitement, sont peu documentés. La prise en charge thérapeutique non codifiée repose principalement sur des traitements médicamenteux conservateurs, bien que le recours chirurgical reste envisageable. Malgré le nombre croissant de publications, cette maladie reste peu connue et continue à poser des difficultés diagnostiques et thérapeutiques. L’objectif de cette étude est d’analyser les caractéristiques étiologiques, thérapeutiques et évolutives de la MLGI dans une cohorte rétrospective multicentrique.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude bicentrique, descriptive, rétrospective à partir des dossiers de l’ensemble des patient(e)s majeur(e)s ayant consulté au moins une fois pour une MLGI sur les 10 dernières années. Les données cliniques, biologiques, radiologiques et thérapeutiques ont été recueillies à partir des dossiers médicaux, identifiés par codage CIM-10 (N61) et résultats anatomopathologiques.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Entre janvier 2014 et décembre 2024, 51 femmes et 4 hommes, âgés de 25 à 73 ans, ont été inclu(e)s dans l’étude. Avant leur épisode de MLGI, 94 % (31/33) des patientes avaient déjà eu au moins une grossesse, et 42 % (14/33) avaient allaité. La principale manifestation clinique de la MLGI était une masse mammaire unilatérale d’une taille moyenne de 57<!--> <!-->mm (10–100<!--> <!-->mm), douloureuse. Un écoulement est décrit dans 16 % des cas (6/37) et une rétraction mamelonnaire dans 27 % des cas (10/37), de rares manifestations extra-mammaires telles que des arthralgies (13 %) et un érythème noueux (11 %) peuvent être associées. Une échographie mammaire a été réalisée chez tous les patient(e)s, accompagnée d’une mammographie et/ou d’imagerie par résonance magnétique mammaire dans respectivement 68 % (24/35) et 31 % (11/35) des cas. Les résultats radiologiques étaient peu spécifiques et ne permettaient pas de confirmer le diagnostic de MLGI. Ainsi, tou(te)s les patient(e)s ont eu un prélèvement anatomo-pathologique pour confirmation diagnostique. Les diagnostics différentiels ont été éliminés par un bilan auto-immun strictement négatif dans 65 % des cas (17/26), un quantiféron dans 70 % des cas (26/37) et l’absence de germe pathogène sur les prélèvements bactériologiques chez 41 % des patient(e)s (14/34). Sur le plan thérapeutique, 65 % des patient(e)s (23/35) ont reçu au moins une ligne d’antibiothérapie, mais celle-ci n’a montré qu’une efficacité limitée. Une corticothérapie initiée à la dose moyenne de 50<!--> <!-->mg/jour sur une durée moyenne de 7,5 mois a été prescrite chez 48 % des patient(e)s (18/37), avec une efficacité observée dans 94 % des cas (16/17) et une récidive après sevrage dans 53 % des cas (9/17) menant chez 8 patient(e)s à l’utilisation du méthotrexate, avec un taux de réponse favorable de 50 % (4/8). Les autres immunosuppresseurs (azathioprine, anti-TNF alpha) ont été utilisés en cas de résistance ou d’intolérance aux traitements précédents. Un quart des patient(e)s (9/37) ont reçu de la colchicine à 1<!--> <!-->mg/j pour une durée moyenne d’1 an permettant une guérison sans récidive dans 66 % des cas (6/9). Une intervention chirurgicale a été réalisée chez 8 patientes, avec des complications de cicatrisation chez 4 d’entre elles.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La prise en charge de la MLGI reste à ce jour non standardisée et ne bénéficie d’aucune recommandation officielle. La confirmation diagnostique est histologique et l’élimination des diagnostics différentiels nécessite un bilan biologique et radiologique complet qu’il reste à standardiser. Nos résultats suggèrent que la corticothérapie est le traitement de première ligne, avec la survenue fréquente d’une cortico-dépendance, justifiant une seconde ligne thérapeutique dont l’introduction doit, semble-t-il, être plus précoce. 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Le diagnostic repose sur l’examen histologique, identifiant des granulomes épithélioïdes sans nécrose caséeuse, de disposition centrolobulaire. La physiopathologie de la MLGI reste mal comprise, et les facteurs de risque associés, tels que la grossesse et l’allaitement, sont peu documentés. La prise en charge thérapeutique non codifiée repose principalement sur des traitements médicamenteux conservateurs, bien que le recours chirurgical reste envisageable. Malgré le nombre croissant de publications, cette maladie reste peu connue et continue à poser des difficultés diagnostiques et thérapeutiques. L’objectif de cette étude est d’analyser les caractéristiques étiologiques, thérapeutiques et évolutives de la MLGI dans une cohorte rétrospective multicentrique.</div></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><div>Il s’agit d’une étude bicentrique, descriptive, rétrospective à partir des dossiers de l’ensemble des patient(e)s majeur(e)s ayant consulté au moins une fois pour une MLGI sur les 10 dernières années. Les données cliniques, biologiques, radiologiques et thérapeutiques ont été recueillies à partir des dossiers médicaux, identifiés par codage CIM-10 (N61) et résultats anatomopathologiques.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Entre janvier 2014 et décembre 2024, 51 femmes et 4 hommes, âgés de 25 à 73 ans, ont été inclu(e)s dans l’étude. Avant leur épisode de MLGI, 94 % (31/33) des patientes avaient déjà eu au moins une grossesse, et 42 % (14/33) avaient allaité. La principale manifestation clinique de la MLGI était une masse mammaire unilatérale d’une taille moyenne de 57<!--> <!-->mm (10–100<!--> <!-->mm), douloureuse. Un écoulement est décrit dans 16 % des cas (6/37) et une rétraction mamelonnaire dans 27 % des cas (10/37), de rares manifestations extra-mammaires telles que des arthralgies (13 %) et un érythème noueux (11 %) peuvent être associées. Une échographie mammaire a été réalisée chez tous les patient(e)s, accompagnée d’une mammographie et/ou d’imagerie par résonance magnétique mammaire dans respectivement 68 % (24/35) et 31 % (11/35) des cas. Les résultats radiologiques étaient peu spécifiques et ne permettaient pas de confirmer le diagnostic de MLGI. Ainsi, tou(te)s les patient(e)s ont eu un prélèvement anatomo-pathologique pour confirmation diagnostique. Les diagnostics différentiels ont été éliminés par un bilan auto-immun strictement négatif dans 65 % des cas (17/26), un quantiféron dans 70 % des cas (26/37) et l’absence de germe pathogène sur les prélèvements bactériologiques chez 41 % des patient(e)s (14/34). Sur le plan thérapeutique, 65 % des patient(e)s (23/35) ont reçu au moins une ligne d’antibiothérapie, mais celle-ci n’a montré qu’une efficacité limitée. Une corticothérapie initiée à la dose moyenne de 50<!--> <!-->mg/jour sur une durée moyenne de 7,5 mois a été prescrite chez 48 % des patient(e)s (18/37), avec une efficacité observée dans 94 % des cas (16/17) et une récidive après sevrage dans 53 % des cas (9/17) menant chez 8 patient(e)s à l’utilisation du méthotrexate, avec un taux de réponse favorable de 50 % (4/8). Les autres immunosuppresseurs (azathioprine, anti-TNF alpha) ont été utilisés en cas de résistance ou d’intolérance aux traitements précédents. Un quart des patient(e)s (9/37) ont reçu de la colchicine à 1<!--> <!-->mg/j pour une durée moyenne d’1 an permettant une guérison sans récidive dans 66 % des cas (6/9). Une intervention chirurgicale a été réalisée chez 8 patientes, avec des complications de cicatrisation chez 4 d’entre elles.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>La prise en charge de la MLGI reste à ce jour non standardisée et ne bénéficie d’aucune recommandation officielle. La confirmation diagnostique est histologique et l’élimination des diagnostics différentiels nécessite un bilan biologique et radiologique complet qu’il reste à standardiser. Nos résultats suggèrent que la corticothérapie est le traitement de première ligne, avec la survenue fréquente d’une cortico-dépendance, justifiant une seconde ligne thérapeutique dont l’introduction doit, semble-t-il, être plus précoce. 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摘要

特发性小叶肉芽肿乳腺炎(MLGI)是一种罕见的、良性的、炎症性的乳腺疾病,主要见于年轻女性。诊断基于组织学检查,识别无干酪样坏死的上皮样肉芽肿,位于中央球样位置。人们对MLGI的生理病理学知之甚少,与之相关的风险因素,如怀孕和母乳喂养,也很少有文献记载。非规范的治疗管理主要依赖于保守的药物治疗,尽管手术治疗仍然是可能的。尽管有越来越多的出版物,但人们对这种疾病知之甚少,并继续造成诊断和治疗方面的困难。本研究的目的是在多中心回顾性队列中分析MLGI的病因、治疗和进化特征。患者和方法这是一项双中心的描述性回顾性研究,基于所有在过去10年里至少咨询过一次MLGI的成年患者的记录。从CIM-10 (N61)编码的医疗记录和解剖病理学结果中收集临床、生物、放射和治疗数据。从2014年1月到2024年12月,共有51名女性和4名男性参与了这项研究,年龄在25岁到73岁之间。在MLGI发作之前,94%(31/33)的患者至少有过一次怀孕,42%(14/33)的患者正在哺乳。MLGI的主要临床表现为平均尺寸为57毫米(10 - 100毫米)的疼痛单侧乳房肿块。16%的病例(6/37)出现分泌物,27%的病例(10/37)出现乳房收缩,罕见的乳房外表现,如关节痛(13%)和结节性红斑(11%)可能与此相关。在68%(24/35)和31%(11/35)的病例中,对所有患者进行了乳房超声检查,并进行了乳房x光检查和/或乳房磁共振成像。放射学结果特异性较低,无法确认MLGI的诊断。因此,对患者进行了病理解剖样本以确认诊断。通过65%的病例(17/26)、70%的病例(26/37)和41%的患者(14/34)的细菌样本中没有病原体,消除了鉴别诊断。在治疗方面,65%的患者(23/35)接受了至少一条抗生素治疗线,但效果有限。开始corticothérapie平均剂量为50 mg /天的平均时长为7.5个月达到了48%的患者身上(e) s(18/37)、最快的效率94%的情况(16 / 17)和一个在断奶后复发的53%,导致患者8例(9 / 17)(e) s一起使用甲氨蝶呤、有利的回应率50%(4 / 8)。其他免疫抑制剂(硫唑嘌呤,抗tnf α)用于对以前的治疗产生耐药性或不耐受的情况。四分之一的患者(9/37)接受了1毫克/天的秋水霉素治疗,平均持续时间为1年,66%的患者(6/9)治愈后不会复发。8例患者进行了手术,其中4例有疤痕并发症。MLGI的支持仍然没有标准化,也没有得到官方的建议。诊断确认是组织学上的,消除鉴别诊断需要全面的生物学和放射检查,这还有待标准化。我们的结果表明,皮质治疗是一线治疗,皮质依赖的发生率很高,因此需要更早地引入第二种治疗方法。手术是并发症的来源,必须避免,必须谨慎考虑。
本文章由计算机程序翻译,如有差异,请以英文原文为准。
Mastite lobulaire granulomateuse idiopathique : du diagnostic à la thérapeutique à travers l’étude MAGNET

Introduction

La mastite lobulaire granulomateuse idiopathique (MLGI) est une pathologie mammaire inflammatoire bénigne et rare, principalement observée chez les femmes jeunes. Le diagnostic repose sur l’examen histologique, identifiant des granulomes épithélioïdes sans nécrose caséeuse, de disposition centrolobulaire. La physiopathologie de la MLGI reste mal comprise, et les facteurs de risque associés, tels que la grossesse et l’allaitement, sont peu documentés. La prise en charge thérapeutique non codifiée repose principalement sur des traitements médicamenteux conservateurs, bien que le recours chirurgical reste envisageable. Malgré le nombre croissant de publications, cette maladie reste peu connue et continue à poser des difficultés diagnostiques et thérapeutiques. L’objectif de cette étude est d’analyser les caractéristiques étiologiques, thérapeutiques et évolutives de la MLGI dans une cohorte rétrospective multicentrique.

Patients et méthodes

Il s’agit d’une étude bicentrique, descriptive, rétrospective à partir des dossiers de l’ensemble des patient(e)s majeur(e)s ayant consulté au moins une fois pour une MLGI sur les 10 dernières années. Les données cliniques, biologiques, radiologiques et thérapeutiques ont été recueillies à partir des dossiers médicaux, identifiés par codage CIM-10 (N61) et résultats anatomopathologiques.

Résultats

Entre janvier 2014 et décembre 2024, 51 femmes et 4 hommes, âgés de 25 à 73 ans, ont été inclu(e)s dans l’étude. Avant leur épisode de MLGI, 94 % (31/33) des patientes avaient déjà eu au moins une grossesse, et 42 % (14/33) avaient allaité. La principale manifestation clinique de la MLGI était une masse mammaire unilatérale d’une taille moyenne de 57 mm (10–100 mm), douloureuse. Un écoulement est décrit dans 16 % des cas (6/37) et une rétraction mamelonnaire dans 27 % des cas (10/37), de rares manifestations extra-mammaires telles que des arthralgies (13 %) et un érythème noueux (11 %) peuvent être associées. Une échographie mammaire a été réalisée chez tous les patient(e)s, accompagnée d’une mammographie et/ou d’imagerie par résonance magnétique mammaire dans respectivement 68 % (24/35) et 31 % (11/35) des cas. Les résultats radiologiques étaient peu spécifiques et ne permettaient pas de confirmer le diagnostic de MLGI. Ainsi, tou(te)s les patient(e)s ont eu un prélèvement anatomo-pathologique pour confirmation diagnostique. Les diagnostics différentiels ont été éliminés par un bilan auto-immun strictement négatif dans 65 % des cas (17/26), un quantiféron dans 70 % des cas (26/37) et l’absence de germe pathogène sur les prélèvements bactériologiques chez 41 % des patient(e)s (14/34). Sur le plan thérapeutique, 65 % des patient(e)s (23/35) ont reçu au moins une ligne d’antibiothérapie, mais celle-ci n’a montré qu’une efficacité limitée. Une corticothérapie initiée à la dose moyenne de 50 mg/jour sur une durée moyenne de 7,5 mois a été prescrite chez 48 % des patient(e)s (18/37), avec une efficacité observée dans 94 % des cas (16/17) et une récidive après sevrage dans 53 % des cas (9/17) menant chez 8 patient(e)s à l’utilisation du méthotrexate, avec un taux de réponse favorable de 50 % (4/8). Les autres immunosuppresseurs (azathioprine, anti-TNF alpha) ont été utilisés en cas de résistance ou d’intolérance aux traitements précédents. Un quart des patient(e)s (9/37) ont reçu de la colchicine à 1 mg/j pour une durée moyenne d’1 an permettant une guérison sans récidive dans 66 % des cas (6/9). Une intervention chirurgicale a été réalisée chez 8 patientes, avec des complications de cicatrisation chez 4 d’entre elles.

Conclusion

La prise en charge de la MLGI reste à ce jour non standardisée et ne bénéficie d’aucune recommandation officielle. La confirmation diagnostique est histologique et l’élimination des diagnostics différentiels nécessite un bilan biologique et radiologique complet qu’il reste à standardiser. Nos résultats suggèrent que la corticothérapie est le traitement de première ligne, avec la survenue fréquente d’une cortico-dépendance, justifiant une seconde ligne thérapeutique dont l’introduction doit, semble-t-il, être plus précoce. La chirurgie, source de complications, doit être évitée et envisagée avec précaution.
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Revue De Medecine Interne
Revue De Medecine Interne 医学-医学:内科
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期刊介绍: Official journal of the SNFMI, La revue de medecine interne is indexed in the most prestigious databases. It is the most efficient French language journal available for internal medicine specialists who want to expand their knowledge and skills beyond their own discipline. It is also the main French language international medium for French research works. The journal publishes each month editorials, original articles, review articles, short communications, etc. These articles address the fundamental and innumerable facets of internal medicine, spanning all medical specialties. Manuscripts may be submitted in French or in English. La revue de medecine interne also includes additional issues publishing the proceedings of the two annual French meetings of internal medicine (June and December), as well as thematic issues.
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