{"title":"悖论睡眠比较分析(Pandore IA):多睡眠法对睡眠感知不良者和非睡眠障碍者的评价","authors":"Umaer Hanif , Anis Aloulou , Flynn Crosbie , Mounir Chennaoui , Geoffroy Solelhac , Damien Léger","doi":"10.1016/j.msom.2025.01.046","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Explorer les caractéristiques polysomnographiques (PSG) du sommeil paradoxal (SP) des sujets souffrant d’insomnie chronique et de mauvaise perception du sommeil (SSM) et leur association avec des critères subjectifs.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Le jeu de données analysé comprenait 1049 sujets : 141 bons dormeurs, 694 patients insomniaques et 214 patients avec SSM. La SSM a été caractérisée par des plaintes subjectives d’insomnie accompagnés de mesures objectives par polysomnographie normaux (latence d’endormissement<!--> <!--><<!--> <!-->30<!--> <!-->minutes, éveils après l’endormissement<!--> <!--><<!--> <!-->30<!--> <!-->minutes). Les variables macroscopiques des PSG ont été analysées. 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Analyse comparative du sommeil paradoxal évalué par polysomnographie chez les insomniaques avec et sans mauvaise perception du sommeil avec Pandore IA
Objectif
Explorer les caractéristiques polysomnographiques (PSG) du sommeil paradoxal (SP) des sujets souffrant d’insomnie chronique et de mauvaise perception du sommeil (SSM) et leur association avec des critères subjectifs.
Méthodes
Le jeu de données analysé comprenait 1049 sujets : 141 bons dormeurs, 694 patients insomniaques et 214 patients avec SSM. La SSM a été caractérisée par des plaintes subjectives d’insomnie accompagnés de mesures objectives par polysomnographie normaux (latence d’endormissement < 30 minutes, éveils après l’endormissement < 30 minutes). Les variables macroscopiques des PSG ont été analysées. Les probabilités des stades de sommeil ont été calculées à l’aide de l’algorithme de classification Usleep. Des modèles de régression logistique univariée ont été utilisés pour étudier les associations entre l’insomnie (groupe positif) et l'SSM (groupe négatif) tout en contrôlant pour le sexe, l’âge et l’IMC.
Résultats
L’insomnie est associée avec une latence plus longue du sommeil paradoxal (SP) (OR = 1,34), un temps passé au lit plus long (OR = 1,19), une plus faible proportion de sommeil paradoxal (OR = 0,786) par rapport à l'SSM. L’analyse probabilistique des stades de sommeil a révélé que la SSM avait une probabilité moyenne de SP plus élevée (OR = 0,566), même après ajustement pour le pourcentage de SP sur le temps de total sommeil.
Conclusion
L’analyse PSG du SP diffère significativement entre sujets avec insomnie et ceux avec SSM. La plus haute proportion de SP chez les SSM contribue peut-être à la mauvaise perception de leur sommeil. Une analyse microscopique des mouvements oculaires et du SP phasique et tonique est en cours.