斯约格伦综合征患者唾液腺超声检查结果与免疫学之间的关系

Q4 Medicine
B. Fernandes Esteves, M. Natal, L. Costa, R. Ferreira
{"title":"斯约格伦综合征患者唾液腺超声检查结果与免疫学之间的关系","authors":"B. Fernandes Esteves,&nbsp;M. Natal,&nbsp;L. Costa,&nbsp;R. Ferreira","doi":"10.1016/j.rhum.2024.10.338","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Le syndrome de Sjögren (SS) est une maladie inflammatoire chronique qui touche généralement les glandes salivaires. La plupart des patients présentent une immunologie positive, notamment des anticorps antinucléaires (ANA), anti-SSA et anti-SSB. L’évaluation échographique des glandes salivaires majeures (SGUS) a gagné en importance ces dernières années, car elle a montré des associations avec le profil immunologique et les résultats cliniques dans le SS. Le score OMERACT comprend une évaluation semi-quantitative de l’hétérogénéité du parenchyme des quatre glandes salivaires majeures, avec des scores allant de 0 (normal) à 3 (parenchyme pathologique sans zones normales). Un score<!--> <!-->≥<!--> <!-->2 est interprété comme un SGUS compatible avec le SS. Malgré sa haute sensibilité et spécificité, il existe encore peu d’études utilisant le score OMERACT pour rechercher une association entre le SGUS et les résultats immunologiques. Cette étude vise à caractériser les anomalies du SGUS trouvées chez les patients atteints de SS et à évaluer leur relation avec les autoanticorps.</div></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><div>Notre étude est une étude observationnelle rétrospective. Les données sociodémographiques et le profil immunologique ont été recueillis chez tous les patients ayant subi un SGUS dans notre centre entre janvier 2023 et avril 2024. L’évaluation des glandes parotides et sous-maxillaires a été notée selon le score échographique OMERACT pour le SS. Seuls les patients atteints de SS primaire ou secondaire ont été inclus. Une analyse descriptive a été réalisée, avec une significativité statistique à <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,05.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Quarante-six patients ont été inclus dans notre étude, dont 43 (93,5 %) étaient des femmes. L’âge moyen était de 59 (±13) ans. La plupart des patients étaient positifs aux ANA (84,8 % ; <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->39). Les anticorps anti-SSA ont été détectés chez 73,9 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->34) et les anticorps anti-SSB chez 34,8 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->16) des patients atteints de SS. Vingt-six (56,5 %) avaient un SGUS évocateur de SS, tandis que 14 (30,4 %) ne montraient aucun résultat pathologique au SGUS. En ce qui concerne les résultats du SGUS, la majorité des patients présentaient une atteinte bilatérale des glandes salivaires (65,2 % ; <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->30). Cette atteinte était statistiquement significative chez les patients avec des anticorps anti-SSA (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,022). Dix-huit (51,4 %) patients présentaient une atteinte de toutes les glandes, sans préférence entre l’atteinte parotidienne ou sous-maxillaire. En comparant le groupe de patients avec SGUS anormal et normal, nous avons constaté que la plupart des patients avec SGUS anormal étaient significativement associés à la positivité des ANA, des anticorps anti-SSA et anti-SSB (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,013 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,006 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,047 respectivement). Le score OMERACT était plus élevé chez les patients positifs aux ANA (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003), anti-SSA (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,021) et anti-SSB (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,010). De plus, les résultats du SGUS associés à une plus grande gravité, tels que l’atrophie glandulaire (28,3 %), les bords irréguliers (28,3 %) ou les bandes hyperéchogènes (30,4 %), n’ont été observés que chez les patients positifs aux ANA.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Le SGUS est une technique non invasive, facile à réaliser et efficace pour l’évaluation des glandes salivaires chez les patients atteints de SS. Comme dans les études précédentes, nos résultats suggèrent que les autoanticorps détectés dans les échantillons de sang ont une forte association avec la pathologie glandulaire salivaire détectée par le SGUS, potentiellement en tant que partie de l’inflammation locale et des dommages structurels des glandes salivaires.</div></div>","PeriodicalId":38943,"journal":{"name":"Revue du Rhumatisme (Edition Francaise)","volume":"91 ","pages":"Pages A53-A54"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Relation entre les résultats de l’échographie des glandes salivaires et l’immunologie dans le syndrome de Sjögren\",\"authors\":\"B. Fernandes Esteves,&nbsp;M. Natal,&nbsp;L. Costa,&nbsp;R. 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Une analyse descriptive a été réalisée, avec une significativité statistique à <em>p</em> <!-->&lt;<!--> <!-->0,05.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Quarante-six patients ont été inclus dans notre étude, dont 43 (93,5 %) étaient des femmes. L’âge moyen était de 59 (±13) ans. La plupart des patients étaient positifs aux ANA (84,8 % ; <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->39). Les anticorps anti-SSA ont été détectés chez 73,9 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->34) et les anticorps anti-SSB chez 34,8 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->16) des patients atteints de SS. Vingt-six (56,5 %) avaient un SGUS évocateur de SS, tandis que 14 (30,4 %) ne montraient aucun résultat pathologique au SGUS. En ce qui concerne les résultats du SGUS, la majorité des patients présentaient une atteinte bilatérale des glandes salivaires (65,2 % ; <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->30). Cette atteinte était statistiquement significative chez les patients avec des anticorps anti-SSA (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,022). Dix-huit (51,4 %) patients présentaient une atteinte de toutes les glandes, sans préférence entre l’atteinte parotidienne ou sous-maxillaire. En comparant le groupe de patients avec SGUS anormal et normal, nous avons constaté que la plupart des patients avec SGUS anormal étaient significativement associés à la positivité des ANA, des anticorps anti-SSA et anti-SSB (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,013 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,006 ; <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,047 respectivement). Le score OMERACT était plus élevé chez les patients positifs aux ANA (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003), anti-SSA (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,021) et anti-SSB (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,010). 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摘要

导言舍格伦综合征(SS)是一种慢性炎症性疾病,通常影响唾液腺。大多数患者的免疫学表现为阳性,包括抗核抗体(ANA)、抗SSA和抗SSB。近年来,主要唾液腺(SGUS)的声学评估越来越重要,因为它与 SS 的免疫学特征和临床预后有关联。OMERACT 评分包括对四个主要唾液腺实质异质性的半定量评估,分值从 0(正常)到 3(病理实质,无正常区域)不等。分值≥2的唾液腺被解释为与SS相符的SGUS。尽管OMERACT评分具有很高的灵敏度和特异性,但目前仍很少有研究使用OMERACT评分来寻找SGUS与免疫学检查结果之间的关联。本研究旨在描述在 SS 患者中发现的 SGUS 异常,并评估它们与自身抗体之间的关系。我们收集了2023年1月至2024年4月期间在本中心接受SGUS检查的所有患者的社会人口学数据和免疫学资料。腮腺和颌下腺的评估根据 SS 的 OMERACT 超声评分进行评分。仅纳入了原发性或继发性腮腺囊肿患者。研究进行了描述性分析,统计学意义为 p <0.05。结果研究共纳入 46 例患者,其中 43 例(93.5%)为女性。平均年龄为 59 (±13) 岁。大多数患者的 ANA 阳性(84.8%;n=39)。在 SS 患者中,73.9%(34 人)检测到抗 SSA 抗体,34.8%(16 人)检测到抗 SSB 抗体。26例(56.5%)SGUS提示为SS,14例(30.4%)无病理SGUS发现。就 SGUS 结果而言,大多数患者双侧唾液腺受累(65.2%;n=30)。这种受累在抗 SSA 抗体患者中具有统计学意义(p = 0.022)。18名患者(51.4%)的所有腺体都受累,没有腮腺或颌下腺体受累的偏好。对比 SGUS 异常和正常患者组,我们发现大多数 SGUS 异常患者与 ANA、抗 SSA 和抗 SSB 抗体阳性显著相关(分别为 p = 0.013;p = 0.006;p = 0.047)。ANA(p = 0.003)、抗SSA(p = 0.021)和抗SSB(p = 0.010)阳性患者的OMERACT评分较高。此外,只有在 ANA 阳性患者中才能观察到与严重程度相关的 SGUS 发现,如腺体萎缩(28.3%)、边界不规则(28.3%)或高回声带(30.4%)。与之前的研究一样,我们的研究结果表明,血液样本中检测到的自身抗体与 SGUS 检测到的唾液腺病变有很大关联,可能是唾液腺局部炎症和结构损伤的一部分。
本文章由计算机程序翻译,如有差异,请以英文原文为准。
Relation entre les résultats de l’échographie des glandes salivaires et l’immunologie dans le syndrome de Sjögren

Introduction

Le syndrome de Sjögren (SS) est une maladie inflammatoire chronique qui touche généralement les glandes salivaires. La plupart des patients présentent une immunologie positive, notamment des anticorps antinucléaires (ANA), anti-SSA et anti-SSB. L’évaluation échographique des glandes salivaires majeures (SGUS) a gagné en importance ces dernières années, car elle a montré des associations avec le profil immunologique et les résultats cliniques dans le SS. Le score OMERACT comprend une évaluation semi-quantitative de l’hétérogénéité du parenchyme des quatre glandes salivaires majeures, avec des scores allant de 0 (normal) à 3 (parenchyme pathologique sans zones normales). Un score  2 est interprété comme un SGUS compatible avec le SS. Malgré sa haute sensibilité et spécificité, il existe encore peu d’études utilisant le score OMERACT pour rechercher une association entre le SGUS et les résultats immunologiques. Cette étude vise à caractériser les anomalies du SGUS trouvées chez les patients atteints de SS et à évaluer leur relation avec les autoanticorps.

Matériels et méthodes

Notre étude est une étude observationnelle rétrospective. Les données sociodémographiques et le profil immunologique ont été recueillis chez tous les patients ayant subi un SGUS dans notre centre entre janvier 2023 et avril 2024. L’évaluation des glandes parotides et sous-maxillaires a été notée selon le score échographique OMERACT pour le SS. Seuls les patients atteints de SS primaire ou secondaire ont été inclus. Une analyse descriptive a été réalisée, avec une significativité statistique à p < 0,05.

Résultats

Quarante-six patients ont été inclus dans notre étude, dont 43 (93,5 %) étaient des femmes. L’âge moyen était de 59 (±13) ans. La plupart des patients étaient positifs aux ANA (84,8 % ; n = 39). Les anticorps anti-SSA ont été détectés chez 73,9 % (n = 34) et les anticorps anti-SSB chez 34,8 % (n = 16) des patients atteints de SS. Vingt-six (56,5 %) avaient un SGUS évocateur de SS, tandis que 14 (30,4 %) ne montraient aucun résultat pathologique au SGUS. En ce qui concerne les résultats du SGUS, la majorité des patients présentaient une atteinte bilatérale des glandes salivaires (65,2 % ; n = 30). Cette atteinte était statistiquement significative chez les patients avec des anticorps anti-SSA (p = 0,022). Dix-huit (51,4 %) patients présentaient une atteinte de toutes les glandes, sans préférence entre l’atteinte parotidienne ou sous-maxillaire. En comparant le groupe de patients avec SGUS anormal et normal, nous avons constaté que la plupart des patients avec SGUS anormal étaient significativement associés à la positivité des ANA, des anticorps anti-SSA et anti-SSB (p = 0,013 ; p = 0,006 ; p = 0,047 respectivement). Le score OMERACT était plus élevé chez les patients positifs aux ANA (p = 0,003), anti-SSA (p = 0,021) et anti-SSB (p = 0,010). De plus, les résultats du SGUS associés à une plus grande gravité, tels que l’atrophie glandulaire (28,3 %), les bords irréguliers (28,3 %) ou les bandes hyperéchogènes (30,4 %), n’ont été observés que chez les patients positifs aux ANA.

Conclusion

Le SGUS est une technique non invasive, facile à réaliser et efficace pour l’évaluation des glandes salivaires chez les patients atteints de SS. Comme dans les études précédentes, nos résultats suggèrent que les autoanticorps détectés dans les échantillons de sang ont une forte association avec la pathologie glandulaire salivaire détectée par le SGUS, potentiellement en tant que partie de l’inflammation locale et des dommages structurels des glandes salivaires.
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期刊介绍: Revue de la Société française de rhumatologie, la Revue du rhumatisme publie des articles originaux, des éditoriaux, des revues generales, des faits cliniques, des notes techniques, des lettres à la rédaction, concernant les maladies des articulations, des os et du rachis. En outre, quatre fois par an, des monographies traitent de sujets importants dans la spécialité, sous forme de mises au point de qualité
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