使用免疫检查点抑制剂治疗瘙痒性皮炎的疗效和安全性

D. Giacchero , Z. Apalla , T. Passeron , J. Hirner , J. Rousset , E. Gérard , C. Lebbé , O. Gaide , K. Grafanaki , V. Nikolaou , D. Koumaki , P. Sollena , C. Carrera , Y. Elshot , A. Freites , A. Jimenez , L. Kraehenbuehl , J. Riganti , M. Starace , V. Sibaud
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Nous rapportons ici l’intérêt d’un inhibiteur anti IL4 et anti IL13 (dupilumab) dans ce contexte.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Pendant la période allant de février 2016 à juillet 2023, nous avons collecté rétrospectivement dans 17 centres européens, 47 cas de patients traités par ICI pour un cancer et atteints d’une dermatose prurigineuse sévère traitée par dupilumab.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’âge médian était de 74<!--> <!-->ans. Les patients étaient traités pour un cancer du poumon (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->16), un mélanome (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->12), un cancer urothélial (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->10) ou pour une autre forme de cancer (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7). 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Une expérience similaire a été récemment rapportée sur une population de 39 patients américains, avec des résultats comparables (87 % de réponses).</div><div>En dehors de rares cas de lymphomes cutanés à l’imputabilité qui reste à établir, aucun autre signal oncologique n’a été individualisé dans les bases de pharmacovigilance du traitement par dupilumab. Dans notre étude, les taux de réponse du cancer aux ICI rejoignent les résultats classiquement décrits dans la littérature, ne montrant aucun effet délétère du traitement sur l’évolution du cancer sous-jacent.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Bien que son efficacité et sa sécurité doivent être confirmées sur de plus larges échantillons, il nous semble légitime d’envisager l’utilisation du dupilumab sur les formes sévères et réfractaires de prurit liées aux ICI.</div></div>","PeriodicalId":100088,"journal":{"name":"Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC","volume":"4 8","pages":"Page A56"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-11-14","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Efficacité et sécurité du dupilumab dans la gestion des dermatoses prurigineuses développées sous inhibiteurs de checkpoint immunitaires\",\"authors\":\"D. Giacchero ,&nbsp;Z. 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Nous rapportons ici l’intérêt d’un inhibiteur anti IL4 et anti IL13 (dupilumab) dans ce contexte.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Pendant la période allant de février 2016 à juillet 2023, nous avons collecté rétrospectivement dans 17 centres européens, 47 cas de patients traités par ICI pour un cancer et atteints d’une dermatose prurigineuse sévère traitée par dupilumab.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’âge médian était de 74<!--> <!-->ans. Les patients étaient traités pour un cancer du poumon (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->16), un mélanome (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->12), un cancer urothélial (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->10) ou pour une autre forme de cancer (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->7). Les patients étaient traités par pembrolizumab (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->22), nivolumab (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->11), nivolumab<!--> <!-->+<!--> <!-->ipilimumab (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->6) ou par une autre immunothérapie (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->8).</div><div>Une dermatose prurigineuse survenait après une médiane de 10 cures (1-72). Un diagnostic précis était posé dans 45 cas. Il s’agissait d’une pemphigoïde bulleuse (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->21), d’un prurit sine materia/prurigo (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->10), d’une dermatite atopique (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->8), d’une dermatose lichénoïde (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->3) ou autre (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->2). Le prurit était de grade 3 dans la majorité des cas (77 % des cas).</div><div>Les patients avaient reçu en moyenne 3 lignes de traitement pour leur prurit. Plus de la moitié des malades (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->24) avaient reçu une corticothérapie orale. Le dupilumab était associé à une réponse complète (grade 0) ou presque complète (grade 1) du prurit dans respectivement 18 et 21 cas soit une réponse jugée satisfaisante dans 83 % des cas. Le traitement était considéré comme un échec dans 10 % des cas. Un effet secondaire du dupilumab n’était noté que dans deux cas (érythème facial, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1 ; arthralgies, <em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1).</div><div>En moyenne après 34 mois de recul, le cancer sous-jacent était en réponse complète (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->23 ; 50 %), en réponse partielle (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->10 ; 22 %), en maladie stable (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->1 ; 2 %) et en progression dans 7 cas (14 %).</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>Dans notre étude, le dupilumab, qui cible l’IL4 et l’IL13, apparaissait bien toléré et efficace chez une large majorité de patients, permettant parfois la poursuite de l’immunothérapie. Une expérience similaire a été récemment rapportée sur une population de 39 patients américains, avec des résultats comparables (87 % de réponses).</div><div>En dehors de rares cas de lymphomes cutanés à l’imputabilité qui reste à établir, aucun autre signal oncologique n’a été individualisé dans les bases de pharmacovigilance du traitement par dupilumab. Dans notre étude, les taux de réponse du cancer aux ICI rejoignent les résultats classiquement décrits dans la littérature, ne montrant aucun effet délétère du traitement sur l’évolution du cancer sous-jacent.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Bien que son efficacité et sa sécurité doivent être confirmées sur de plus larges échantillons, il nous semble légitime d’envisager l’utilisation du dupilumab sur les formes sévères et réfractaires de prurit liées aux ICI.</div></div>\",\"PeriodicalId\":100088,\"journal\":{\"name\":\"Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC\",\"volume\":\"4 8\",\"pages\":\"Page A56\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2024-11-14\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S266706232400727X\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S266706232400727X","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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摘要

导言 在接受免疫检查点抑制剂(ICIs)治疗的肿瘤患者中,超过三分之一的患者会出现瘙痒症状,这可能会导致患者中断治疗并严重影响生活质量。它可能单独发生,也可能是更特殊的瘙痒性皮肤病的一部分。它有时需要系统性皮质类固醇治疗,但其对 ICI 疗效的影响还存在争议。我们在此报告一种抗IL4和抗IL13抑制剂(dupilumab)在这种情况下的疗效。材料与方法在2016年2月至2023年7月期间,我们从欧洲17个中心回顾性收集了47例因癌症接受ICI治疗并患有严重瘙痒性皮肤病的患者,这些患者均接受了dupilumab治疗。患者接受的治疗包括肺癌(16 例)、黑色素瘤(12 例)、尿道癌(10 例)或其他癌症(7 例)。患者接受了 pembrolizumab(22 例)、nivolumab(11 例)、nivolumab + ipilimumab(6 例)或其他免疫疗法(8 例)的治疗。 皮肤瘙痒症在中位 10 个疗程(1-72 个疗程)后出现。45例患者得到了精确诊断。诊断结果为大疱性类天疱疮(21 例)、无症状瘙痒症/瘙痒症(10 例)、特应性皮炎(8 例)、苔藓样皮肤病(3 例)或其他(2 例)。大多数病例(77%)的瘙痒为 3 级,患者平均接受过 3 种瘙痒治疗。半数以上的患者(24 人)曾口服皮质类固醇。分别有18例和21例患者对杜匹单抗产生了完全(0级)或几乎完全(1级)的瘙痒反应,即83%的患者产生了满意的反应。10%的病例治疗失败。平均经过34个月的随访,基础癌症完全应答(23例,50%)、部分应答(10例,22%)、病情稳定(1例,2%)和进展(7例,14%)。讨论在我们的研究中,以IL4和IL13为靶点的dupilumab似乎耐受性良好,对绝大多数患者有效,有时可以继续免疫治疗。除了罕见的皮肤淋巴瘤病例(病因尚待确定)外,药物警戒数据库中未发现治疗杜比单抗的其他肿瘤信号。尽管其疗效和安全性还需要在更大的样本中得到证实,但我们认为,考虑在与 ICI 相关的严重和难治性瘙痒症中使用杜必鲁单抗是合理的。
本文章由计算机程序翻译,如有差异,请以英文原文为准。
Efficacité et sécurité du dupilumab dans la gestion des dermatoses prurigineuses développées sous inhibiteurs de checkpoint immunitaires

Introduction

Le prurit concerne plus d’un tiers des patients traités par inhibiteurs de checkpoint immunitaires (ICI) en contexte oncologique, qui peut être à la fois source d’arrêt du traitement ou d’altération importante de la qualité de vie. Il peut être isolé ou s’intégrer dans des dermatoses prurigineuses plus spécifiques. Il impose parfois la mise en place d’une corticothérapie systémique, dont l’impact sur l’efficacité des ICI est débattu. Nous rapportons ici l’intérêt d’un inhibiteur anti IL4 et anti IL13 (dupilumab) dans ce contexte.

Matériel et méthodes

Pendant la période allant de février 2016 à juillet 2023, nous avons collecté rétrospectivement dans 17 centres européens, 47 cas de patients traités par ICI pour un cancer et atteints d’une dermatose prurigineuse sévère traitée par dupilumab.

Résultats

L’âge médian était de 74 ans. Les patients étaient traités pour un cancer du poumon (n = 16), un mélanome (n = 12), un cancer urothélial (n = 10) ou pour une autre forme de cancer (n = 7). Les patients étaient traités par pembrolizumab (n = 22), nivolumab (n = 11), nivolumab + ipilimumab (n = 6) ou par une autre immunothérapie (n = 8).
Une dermatose prurigineuse survenait après une médiane de 10 cures (1-72). Un diagnostic précis était posé dans 45 cas. Il s’agissait d’une pemphigoïde bulleuse (n = 21), d’un prurit sine materia/prurigo (n = 10), d’une dermatite atopique (n = 8), d’une dermatose lichénoïde (n = 3) ou autre (n = 2). Le prurit était de grade 3 dans la majorité des cas (77 % des cas).
Les patients avaient reçu en moyenne 3 lignes de traitement pour leur prurit. Plus de la moitié des malades (n = 24) avaient reçu une corticothérapie orale. Le dupilumab était associé à une réponse complète (grade 0) ou presque complète (grade 1) du prurit dans respectivement 18 et 21 cas soit une réponse jugée satisfaisante dans 83 % des cas. Le traitement était considéré comme un échec dans 10 % des cas. Un effet secondaire du dupilumab n’était noté que dans deux cas (érythème facial, n = 1 ; arthralgies, n = 1).
En moyenne après 34 mois de recul, le cancer sous-jacent était en réponse complète (n = 23 ; 50 %), en réponse partielle (n = 10 ; 22 %), en maladie stable (n = 1 ; 2 %) et en progression dans 7 cas (14 %).

Discussion

Dans notre étude, le dupilumab, qui cible l’IL4 et l’IL13, apparaissait bien toléré et efficace chez une large majorité de patients, permettant parfois la poursuite de l’immunothérapie. Une expérience similaire a été récemment rapportée sur une population de 39 patients américains, avec des résultats comparables (87 % de réponses).
En dehors de rares cas de lymphomes cutanés à l’imputabilité qui reste à établir, aucun autre signal oncologique n’a été individualisé dans les bases de pharmacovigilance du traitement par dupilumab. Dans notre étude, les taux de réponse du cancer aux ICI rejoignent les résultats classiquement décrits dans la littérature, ne montrant aucun effet délétère du traitement sur l’évolution du cancer sous-jacent.

Conclusion

Bien que son efficacité et sa sécurité doivent être confirmées sur de plus larges échantillons, il nous semble légitime d’envisager l’utilisation du dupilumab sur les formes sévères et réfractaires de prurit liées aux ICI.
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