O. Laccourreye , A.-L. Gaultier , F. Haroun , H. Mirghani
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Les complications péri- et postopératoires étaient la section du tronc nerf grand auriculaire sans survenue secondaire d’un névrome symptomatique (2 patients), l’impossibilité de libérer le pôle supérieur nécessitant un abord transoral (2 patients), l’effraction capsulaire (3 patients) et l’hématome (1 patient). Parésie et paralysie faciale, déficit des autres paires crâniennes, trismus, syndrome de Frey et syndrome de la première bouchée n’étaient pas notés en postopératoire. Une reprise évolutive tumorale survenait au 17<sup>e</sup> mois postopératoire chez un des trois patients ayant eu une effraction capsulaire en peropératoire.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>En accord avec les résultats publiés dans la litérature médicale scientifique ce travail confirme la place de la voie cervicale pour réséquer l’adénome para pharyngé préstyloïdien et la nécessité de la poursuite de son enseignement.</div></div>","PeriodicalId":38853,"journal":{"name":"Annales Francaises d''Oto-Rhino-Laryngologie et de Pathologie Cervico-Faciale","volume":"141 5","pages":"Pages 288-292"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Résection d’adénome pléomorphe parapharyngé préstylien par voie cervicale\",\"authors\":\"O. Laccourreye , A.-L. Gaultier , F. Haroun , H. 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Résection d’adénome pléomorphe parapharyngé préstylien par voie cervicale
Objectif
Décrire les points clefs de la résection de l’adénome pléomorphe parapharyngé préstyloïdien par voie cervicale et discuter l’apport de l’imagerie moderne.
Observation
Analyse rétrospective d’une série de dix patients (quatre femmes et six hommes âgés de 29 à 63 ans) avec un adénome pléomorphe parapharyngé préstylien de 2 à 8 centimètres de plus grand diamètre en imagerie par résonance magnétique nucléaire consécutivement opérés entre 2000 et 2020 dans un centre hospitalo-universitaire français. Sept patients étaient suivis au minimum pendant 10 ans et un était perdu de vue avant la cinquième année postopératoire. Les complications péri- et postopératoires étaient la section du tronc nerf grand auriculaire sans survenue secondaire d’un névrome symptomatique (2 patients), l’impossibilité de libérer le pôle supérieur nécessitant un abord transoral (2 patients), l’effraction capsulaire (3 patients) et l’hématome (1 patient). Parésie et paralysie faciale, déficit des autres paires crâniennes, trismus, syndrome de Frey et syndrome de la première bouchée n’étaient pas notés en postopératoire. Une reprise évolutive tumorale survenait au 17e mois postopératoire chez un des trois patients ayant eu une effraction capsulaire en peropératoire.
Conclusion
En accord avec les résultats publiés dans la litérature médicale scientifique ce travail confirme la place de la voie cervicale pour réséquer l’adénome para pharyngé préstyloïdien et la nécessité de la poursuite de son enseignement.