Morphometric analysis of bony nasolacrimal canal and sinonasal anatomical variations in primary acquired nasolacrimal duct obstruction

Objective

This study aims to assess morphometric variations in bony nasolacrimal ducts (BNLDs) and sinonasal anatomy in Asian patients with unilateral primary acquired nasolacrimal duct obstruction (PANDO) through computed tomography (CT).

Methods

We enrolled 34 patients with unilateral PANDO who underwent endoscopic dacryocystorhinostomy, alongside 34 age- and sex-matched control patients without documented epiphora complaints. We compared BNLD and sinonasal parameters on CT images between the affected and unaffected sides of PANDO patients and the control group.

Results

The entrance area of the BNLD was larger on the affected side of unilateral PANDO patients compared to both the unaffected side (p = 0.012) and the control group (p = 0.046). The open angle in the coronal plane was greater on both the affected (p = 0.044) and unaffected side (p = 0.028) than in the control group. Minimal area and distal area in the axial plane showed no differences among the 3 groups. Paranasal parameters did not differ between the study and control groups. More patients in the study group had superiorly located nasal septum deviation than the control group (p = 0.048). A trend suggested that more patients in the study group had anteriorly located nasal septum deviation than the control group (p = 0.056), although not reaching statistical significance.

Conclusion

The increased angular tilt in PANDO patients could impede fluid drainage from a fluidics standpoint. The larger BNLD area on the affected side reflects inflammation-induced osteolysis. Additionally, sinonasal variations, particularly nasal septum deviation at the anterior and superior half, have been identified as contributing to a higher risk of PANDO.

Objectif

Notre étude a eu recours à la tomographie assistée par ordinateur pour évaluer les variations morphométriques du canal nasolacrymal osseux (CNLO) et de l'anatomie nasosinusienne chez des patients asiatiques présentant une sténose acquise non spécifique du canal lacrymonasal (PANDO, pour primary acquired nasolacrimal duct obstruction) unilatérale.

Méthodes

Nous avons recruté 34 patients atteints d'une PANDO unilatérale qui ont subi une dacryocystorhinostomie endoscopique ainsi que 34 sujets témoins sans larmoiement avéré et appariés pour l’âge et le sexe. Nous avons comparé le CNLO et les paramètres nasosinusiens sur les images tomographiques des patients du groupe PANDO (côtés atteints et normaux) et ceux du groupe témoin.

Résultats

Chez les patients qui présentaient une PANDO unilatérale, l'entrée du CNLO était plus évasée du côté atteint, comparativement à celle du côté normal (p = 0,012) et à celle des patients du groupe témoin (p = 0,046). L'angle ouvert du plan frontal était plus grand, tant du côté atteint (p = 0,044) que du côté normal (p = 0,028), comparativement à celui du groupe témoin. On n'a enregistré aucune différence entre les 3 groupes quant à l'aire minimale et à l'aire distale dans le plan axial. Les paramètres paranasaux ne différaient pas entre le groupe à l’étude et le groupe témoin. La déviation septale avait une localisation supérieure chez un plus grand nombre de patients du groupe à l’étude que du groupe témoin (p = 0,048). La déviation septale tendait à avoir une localisation antérieure chez un plus grand nombre de patients du groupe à l’étude que du groupe témoin (p = 0,056), mais cette tendance n'était pas significative sur le plan statistique.

Conclusion

L'accroissement de l'inclinaison angulaire chez les patients présentant une PANDO pourrait nuire à l’écoulement du point de vue de la fluidique. L'aire plus importante du CNLO du côté atteint est le reflet de l'ostéolyse secondaire à l'inflammation. Qui plus est, les altérations nasosinusiennes, surtout la déviation septale dans la partie antérosupérieure, sont reconnues pour accroître le risque de PANDO.