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Le discours politique actuel sur la « transition énergétique » se réfère souvent à l’histoire de l’énergie. La transition énergétique à opérer serait analogue à une « nouvelle révolution industrielle ». Cette instrumentalisation repose sur une histoire de l’énergie déficiente, centrée sur la compétition entre techniques et non sur les dynamiques matérielles réelles. Elle néglige la dimension symbiotique fondamentale qu’entretiennent les énergies entre elles.