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Numérique et transition écologique : deux transitions récentes et massives
L’analyse des scénarios tendanciels à 2030 et 2050 pour la France montre que le secteur du numérique ne s’inscrit pas dans une dynamique de décarbonation et de réduction de ses impacts environnementaux, en opposition aux engagements pris par la France. La même tendance est observable au niveau mondial, et renforcée par des innovations et usages qui ont tendance à alourdir cet impact environnemental : course à l’intelligence artificielle et à l’intelligence artificielle générative (de textes, images, vidéos…) ; agrandissement des écrans ; multiplication des objets connectés (montres, capteurs, électroménager…) ; usages en transit (streaming), etc. Les différentes études disponibles convergent pour estimer que le numérique représente actuellement de 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde et 2,5 % au niveau français, et qu’il pourrait au moins tripler entre 2020 et 2050, malgré l’utilisation de technologies leur assurant une meilleure efficacité énergétique ou les réglementations promouvant notamment l’allongement des durées d’usage des appareils. Ces scénarios ne doivent pas faire oublier les impacts favorables du numérique sur la transition écologique, grâce aux potentiels de mesure et d’optimisation qu’il recèle.