{"title":"大口腔 \"是评估卫生和社会技术科学领域健康教育的机会吗?","authors":"Karine Dodet, Nicole Caparros-Mencacci","doi":"10.3917/ta.026.0105","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"L’article s’intéresse à l’évaluation des acquis des élèves de ST2S au travers de deux types d’épreuves du baccalauréat en France : les épreuves écrites et le Grand Oral. Il analyse d’abord les instructions officielles et montre que l’enseignement en ST2S s’inscrit dans la perspective d’une « éducation à » mais n’est pas explicité comme tel. Il questionne ensuite les formes d’évaluation concrètement proposées par l’institution. Concernant les épreuves écrites, il pointe que l’évaluation par compétences – évaluation de la performance sur un mode analytique proche de l’évaluation par les objectifs – ne permet pas de saisir la complexité des tâches réalisées. S’agissant du Grand Oral, il souligne en revanche que la préparation de l’épreuve centrée sur une approche thématique multiréférentielle de questions transversales et spécifiques à la santé est propice à la problématisation des élèves et à la prise en eux de valeurs et d’enjeux propres aux « éducations à ». Mais qu’en est-il de son évaluation ? Il met en évidence que l’oralité, les connaissances et l’esprit critique font partie des critères d’évaluation proposés. Même si les deux premiers sont privilégiés par rapport au dernier, ce référentiel constitue une première approche d’évaluation de l’éducation à la santé et au social. Il affirme enfin la nécessité d’une formation spécifique des concepteurs d’épreuves et des jurys du baccalauréat de ces séries.","PeriodicalId":433340,"journal":{"name":"Travail et Apprentissages","volume":"11 5","pages":""},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-02-23","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Le Grand Oral, une opportunité d’évaluation des éducations à la santé dans la série des Sciences Technologiques de la Santé et du Social ?\",\"authors\":\"Karine Dodet, Nicole Caparros-Mencacci\",\"doi\":\"10.3917/ta.026.0105\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"L’article s’intéresse à l’évaluation des acquis des élèves de ST2S au travers de deux types d’épreuves du baccalauréat en France : les épreuves écrites et le Grand Oral. Il analyse d’abord les instructions officielles et montre que l’enseignement en ST2S s’inscrit dans la perspective d’une « éducation à » mais n’est pas explicité comme tel. Il questionne ensuite les formes d’évaluation concrètement proposées par l’institution. Concernant les épreuves écrites, il pointe que l’évaluation par compétences – évaluation de la performance sur un mode analytique proche de l’évaluation par les objectifs – ne permet pas de saisir la complexité des tâches réalisées. S’agissant du Grand Oral, il souligne en revanche que la préparation de l’épreuve centrée sur une approche thématique multiréférentielle de questions transversales et spécifiques à la santé est propice à la problématisation des élèves et à la prise en eux de valeurs et d’enjeux propres aux « éducations à ». Mais qu’en est-il de son évaluation ? Il met en évidence que l’oralité, les connaissances et l’esprit critique font partie des critères d’évaluation proposés. Même si les deux premiers sont privilégiés par rapport au dernier, ce référentiel constitue une première approche d’évaluation de l’éducation à la santé et au social. Il affirme enfin la nécessité d’une formation spécifique des concepteurs d’épreuves et des jurys du baccalauréat de ces séries.\",\"PeriodicalId\":433340,\"journal\":{\"name\":\"Travail et Apprentissages\",\"volume\":\"11 5\",\"pages\":\"\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2024-02-23\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Travail et Apprentissages\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.3917/ta.026.0105\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Travail et Apprentissages","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/ta.026.0105","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
Le Grand Oral, une opportunité d’évaluation des éducations à la santé dans la série des Sciences Technologiques de la Santé et du Social ?
L’article s’intéresse à l’évaluation des acquis des élèves de ST2S au travers de deux types d’épreuves du baccalauréat en France : les épreuves écrites et le Grand Oral. Il analyse d’abord les instructions officielles et montre que l’enseignement en ST2S s’inscrit dans la perspective d’une « éducation à » mais n’est pas explicité comme tel. Il questionne ensuite les formes d’évaluation concrètement proposées par l’institution. Concernant les épreuves écrites, il pointe que l’évaluation par compétences – évaluation de la performance sur un mode analytique proche de l’évaluation par les objectifs – ne permet pas de saisir la complexité des tâches réalisées. S’agissant du Grand Oral, il souligne en revanche que la préparation de l’épreuve centrée sur une approche thématique multiréférentielle de questions transversales et spécifiques à la santé est propice à la problématisation des élèves et à la prise en eux de valeurs et d’enjeux propres aux « éducations à ». Mais qu’en est-il de son évaluation ? Il met en évidence que l’oralité, les connaissances et l’esprit critique font partie des critères d’évaluation proposés. Même si les deux premiers sont privilégiés par rapport au dernier, ce référentiel constitue une première approche d’évaluation de l’éducation à la santé et au social. Il affirme enfin la nécessité d’une formation spécifique des concepteurs d’épreuves et des jurys du baccalauréat de ces séries.