Luca Tolosano , Clementine Rieussec , Bérengère Sauzeat , Gauthier Caillard , Sabine Drevet , Gael Kerschbaumer , Geoffrey Porcheron , Daniel Wagner , Pol Maria Rommens , Jérôme Tonetti , Mehdi Boudissa
{"title":"骨盆脆性骨折:首次手术治疗经验。格勒诺布尔48例患者的病例报告。","authors":"Luca Tolosano , Clementine Rieussec , Bérengère Sauzeat , Gauthier Caillard , Sabine Drevet , Gael Kerschbaumer , Geoffrey Porcheron , Daniel Wagner , Pol Maria Rommens , Jérôme Tonetti , Mehdi Boudissa","doi":"10.1016/j.rcot.2024.02.013","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’allongement de l’espérance de vie s’accompagne d’une augmentation de l’incidence des fractures de fragilité pelvienne (FFP) avec des répercussions sur la mortalité et le taux d’institutionnalisation. Peu de données sont accessibles au sein des centres français, aussi nous avons mené une étude rétrospective afin : (1) d’évaluer les résultats du traitement chirurgical des FFP à déplacement postérieur (type III et IV selon Rommens et Hofmann) sur la douleur, le statut fonctionnel et le maintien au domicile ; (2) d’évaluer les complications et le taux de mortalité postopératoire.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>La chirurgie des FFP à déplacement postérieur permet de soulager la douleur et de maintenir l’autonomie.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Tous les patients de plus de 65 ans opérés d’une FFP à déplacement postérieur entre janvier 2015 et août 2020 étaient inclus dans cette étude monocentrique rétrospective. Les données démographiques, les variétés fracturaires, la prise en charge chirurgicale, les complications et la mortalité étaient analysées. La douleur (Échelle numérique analogique [ENA]), le statut fonctionnel pré-fracturaire (<em>Activity of Daily Living</em> [ADL] et <em>Instrumental Activity of Daily Living</em> [IADL]), la mobilité (score de Parker) et le taux d’institutionnalisation étaient comparés avant la fracture, après chirurgie et au recul moyen de 28 mois (recul minimum de 1 an).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Quarante-huit patients d’âge moyen 75 ans étaient inclus. Vingt-quatre patients (50 %) présentaient au moins 2 comorbidités. La majorité des FFP étaient des fractures de type IV (31/48,65 %) et des FFP de type III (17/48,35 %). L’ENA moyenne était significativement réduite dès le premier jour postopératoire (3,5 versus 4,8 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02]). Cette réduction se poursuivait significativement à la sortie d’hôpital (1,95 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003]) et se maintenait au recul moyen de 28 mois (2,2, [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,64]). Le taux de complication chirurgicale était de 15 % (7/48) et le taux de mortalité au dernier recul était de 15 % (7/48). Parmi les patients survivants, 81 % (29/36) sont retournés vivre à leur domicile. Les ADL (5,1 versus 5,8 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,09]), IADL (5,9 versus 6,9 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,15]), et score de Parker (6,8 versus 8,2 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,08]) au dernier recul n’étaient pas significativement différents des valeurs avant fracture.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Dans cette première série française de patients opérés de fractures de fragilité pelvienne, la fixation des lésions à déplacement postérieur permet de maintenir la mobilité des patients survivants. La douleur est rapidement soulagée et cette indolence est maintenue au cours du suivi. L’hypothèse de départ est donc vérifiée. Le taux de complications n’était pas négligeable et ne doit pas faire oublier qu’il s’agit d’une chirurgie complexe pour laquelle un traitement percutané doit être privilégié.</p></div><div><h3>Niveau de prévue</h3><p>IV ; étude rétrospective.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Longer life expectancy is accompanied by a higher incidence of fragility fractures of the pelvis (FFP), which has repercussions on mortality and nursing home admissions. Given the paucity of data at French healthcare facilities, we carried out a retrospective study to (1) evaluate how surgical treatment of FFP with posterior displacement (type III and IV according to Rommens and Hofmann) affects a patient's pain, functional status and ability to stay at home and (2) evaluate the postoperative complications and mortality rate.</p></div><div><h3>Hypothesis</h3><p>Surgery for posteriorly displaced FFP will relieve pain and preserve the patient's independence.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>All the patients over 65 years of age who were operated on for a posterior FFP between January 2015 and August 2020 were included in this prospective, single-center study. The demographics, fracture type, details of the surgical treatment, complications and mortality were analyzed. Pain (visual analog scale [VAS]), functional status (Activity of Daily Living [ADL] and Instrumental Activity of Daily Living [IADL]), mobility (Parker score) and rates of nursing home admissions were compared before the fracture, after surgery and at a mean follow-up of 28 months (minimum follow-up of 1 year).</p></div><div><h3>Results</h3><p>Forty-eight patients with a mean age of 75 years were included. Twenty-four of these patients (50%) had at least two comorbidities. The FFPs were either type IV (31/48; 65%) or type III (17/48; 35%). The mean VAS for pain was significantly lower on the first day postoperative (3.5 versus 4.8; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.02). This significant reduction continued upon discharge from the hospital (1.95; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.003) and persisted at the mean follow-up of 28 months (2.2; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.64). The complication rate was 15% (7/48) and the mortality rate at the final review was 15% (7/48). Among the surviving patients, 81% (29/36) returned to living at home. The ADL (5.1 versus 5.8; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.09), IADL (5.9 versus 6.9; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.15) and Parker score (6.8 versus 8.2; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.08) at the final review were not significantly different from the values before the fracture.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>This is the first French study of patients operated on for an FPP. Fixation of posteriorly displaced fractures allows surviving patients to retain their mobility. Pain relief is achieved quickly and maintained during the follow-up period. Thus, our initial hypothesis is affirmed. The complication rate is not insignificant; given the complexity of this surgery, percutaneous treatment is preferable.</p></div><div><h3>Level of evidence</h3><p>IV; retrospective study.</p></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-05-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Fractures de fragilité pelvienne : première expérience de prise en charge opératoire. 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Peu de données sont accessibles au sein des centres français, aussi nous avons mené une étude rétrospective afin : (1) d’évaluer les résultats du traitement chirurgical des FFP à déplacement postérieur (type III et IV selon Rommens et Hofmann) sur la douleur, le statut fonctionnel et le maintien au domicile ; (2) d’évaluer les complications et le taux de mortalité postopératoire.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>La chirurgie des FFP à déplacement postérieur permet de soulager la douleur et de maintenir l’autonomie.</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>Tous les patients de plus de 65 ans opérés d’une FFP à déplacement postérieur entre janvier 2015 et août 2020 étaient inclus dans cette étude monocentrique rétrospective. Les données démographiques, les variétés fracturaires, la prise en charge chirurgicale, les complications et la mortalité étaient analysées. La douleur (Échelle numérique analogique [ENA]), le statut fonctionnel pré-fracturaire (<em>Activity of Daily Living</em> [ADL] et <em>Instrumental Activity of Daily Living</em> [IADL]), la mobilité (score de Parker) et le taux d’institutionnalisation étaient comparés avant la fracture, après chirurgie et au recul moyen de 28 mois (recul minimum de 1 an).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Quarante-huit patients d’âge moyen 75 ans étaient inclus. Vingt-quatre patients (50 %) présentaient au moins 2 comorbidités. La majorité des FFP étaient des fractures de type IV (31/48,65 %) et des FFP de type III (17/48,35 %). L’ENA moyenne était significativement réduite dès le premier jour postopératoire (3,5 versus 4,8 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02]). Cette réduction se poursuivait significativement à la sortie d’hôpital (1,95 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,003]) et se maintenait au recul moyen de 28 mois (2,2, [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,64]). Le taux de complication chirurgicale était de 15 % (7/48) et le taux de mortalité au dernier recul était de 15 % (7/48). Parmi les patients survivants, 81 % (29/36) sont retournés vivre à leur domicile. Les ADL (5,1 versus 5,8 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,09]), IADL (5,9 versus 6,9 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,15]), et score de Parker (6,8 versus 8,2 [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,08]) au dernier recul n’étaient pas significativement différents des valeurs avant fracture.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Dans cette première série française de patients opérés de fractures de fragilité pelvienne, la fixation des lésions à déplacement postérieur permet de maintenir la mobilité des patients survivants. La douleur est rapidement soulagée et cette indolence est maintenue au cours du suivi. L’hypothèse de départ est donc vérifiée. Le taux de complications n’était pas négligeable et ne doit pas faire oublier qu’il s’agit d’une chirurgie complexe pour laquelle un traitement percutané doit être privilégié.</p></div><div><h3>Niveau de prévue</h3><p>IV ; étude rétrospective.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Longer life expectancy is accompanied by a higher incidence of fragility fractures of the pelvis (FFP), which has repercussions on mortality and nursing home admissions. Given the paucity of data at French healthcare facilities, we carried out a retrospective study to (1) evaluate how surgical treatment of FFP with posterior displacement (type III and IV according to Rommens and Hofmann) affects a patient's pain, functional status and ability to stay at home and (2) evaluate the postoperative complications and mortality rate.</p></div><div><h3>Hypothesis</h3><p>Surgery for posteriorly displaced FFP will relieve pain and preserve the patient's independence.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>All the patients over 65 years of age who were operated on for a posterior FFP between January 2015 and August 2020 were included in this prospective, single-center study. The demographics, fracture type, details of the surgical treatment, complications and mortality were analyzed. Pain (visual analog scale [VAS]), functional status (Activity of Daily Living [ADL] and Instrumental Activity of Daily Living [IADL]), mobility (Parker score) and rates of nursing home admissions were compared before the fracture, after surgery and at a mean follow-up of 28 months (minimum follow-up of 1 year).</p></div><div><h3>Results</h3><p>Forty-eight patients with a mean age of 75 years were included. Twenty-four of these patients (50%) had at least two comorbidities. The FFPs were either type IV (31/48; 65%) or type III (17/48; 35%). The mean VAS for pain was significantly lower on the first day postoperative (3.5 versus 4.8; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.02). This significant reduction continued upon discharge from the hospital (1.95; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.003) and persisted at the mean follow-up of 28 months (2.2; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.64). The complication rate was 15% (7/48) and the mortality rate at the final review was 15% (7/48). Among the surviving patients, 81% (29/36) returned to living at home. The ADL (5.1 versus 5.8; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.09), IADL (5.9 versus 6.9; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.15) and Parker score (6.8 versus 8.2; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.08) at the final review were not significantly different from the values before the fracture.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>This is the first French study of patients operated on for an FPP. Fixation of posteriorly displaced fractures allows surviving patients to retain their mobility. Pain relief is achieved quickly and maintained during the follow-up period. Thus, our initial hypothesis is affirmed. 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Fractures de fragilité pelvienne : première expérience de prise en charge opératoire. À propos d’une série grenobloise de 48 patients
Introduction
L’allongement de l’espérance de vie s’accompagne d’une augmentation de l’incidence des fractures de fragilité pelvienne (FFP) avec des répercussions sur la mortalité et le taux d’institutionnalisation. Peu de données sont accessibles au sein des centres français, aussi nous avons mené une étude rétrospective afin : (1) d’évaluer les résultats du traitement chirurgical des FFP à déplacement postérieur (type III et IV selon Rommens et Hofmann) sur la douleur, le statut fonctionnel et le maintien au domicile ; (2) d’évaluer les complications et le taux de mortalité postopératoire.
Hypothèse
La chirurgie des FFP à déplacement postérieur permet de soulager la douleur et de maintenir l’autonomie.
Méthode
Tous les patients de plus de 65 ans opérés d’une FFP à déplacement postérieur entre janvier 2015 et août 2020 étaient inclus dans cette étude monocentrique rétrospective. Les données démographiques, les variétés fracturaires, la prise en charge chirurgicale, les complications et la mortalité étaient analysées. La douleur (Échelle numérique analogique [ENA]), le statut fonctionnel pré-fracturaire (Activity of Daily Living [ADL] et Instrumental Activity of Daily Living [IADL]), la mobilité (score de Parker) et le taux d’institutionnalisation étaient comparés avant la fracture, après chirurgie et au recul moyen de 28 mois (recul minimum de 1 an).
Résultats
Quarante-huit patients d’âge moyen 75 ans étaient inclus. Vingt-quatre patients (50 %) présentaient au moins 2 comorbidités. La majorité des FFP étaient des fractures de type IV (31/48,65 %) et des FFP de type III (17/48,35 %). L’ENA moyenne était significativement réduite dès le premier jour postopératoire (3,5 versus 4,8 [p = 0,02]). Cette réduction se poursuivait significativement à la sortie d’hôpital (1,95 [p = 0,003]) et se maintenait au recul moyen de 28 mois (2,2, [p = 0,64]). Le taux de complication chirurgicale était de 15 % (7/48) et le taux de mortalité au dernier recul était de 15 % (7/48). Parmi les patients survivants, 81 % (29/36) sont retournés vivre à leur domicile. Les ADL (5,1 versus 5,8 [p = 0,09]), IADL (5,9 versus 6,9 [p = 0,15]), et score de Parker (6,8 versus 8,2 [p = 0,08]) au dernier recul n’étaient pas significativement différents des valeurs avant fracture.
Conclusion
Dans cette première série française de patients opérés de fractures de fragilité pelvienne, la fixation des lésions à déplacement postérieur permet de maintenir la mobilité des patients survivants. La douleur est rapidement soulagée et cette indolence est maintenue au cours du suivi. L’hypothèse de départ est donc vérifiée. Le taux de complications n’était pas négligeable et ne doit pas faire oublier qu’il s’agit d’une chirurgie complexe pour laquelle un traitement percutané doit être privilégié.
Niveau de prévue
IV ; étude rétrospective.
Introduction
Longer life expectancy is accompanied by a higher incidence of fragility fractures of the pelvis (FFP), which has repercussions on mortality and nursing home admissions. Given the paucity of data at French healthcare facilities, we carried out a retrospective study to (1) evaluate how surgical treatment of FFP with posterior displacement (type III and IV according to Rommens and Hofmann) affects a patient's pain, functional status and ability to stay at home and (2) evaluate the postoperative complications and mortality rate.
Hypothesis
Surgery for posteriorly displaced FFP will relieve pain and preserve the patient's independence.
Methods
All the patients over 65 years of age who were operated on for a posterior FFP between January 2015 and August 2020 were included in this prospective, single-center study. The demographics, fracture type, details of the surgical treatment, complications and mortality were analyzed. Pain (visual analog scale [VAS]), functional status (Activity of Daily Living [ADL] and Instrumental Activity of Daily Living [IADL]), mobility (Parker score) and rates of nursing home admissions were compared before the fracture, after surgery and at a mean follow-up of 28 months (minimum follow-up of 1 year).
Results
Forty-eight patients with a mean age of 75 years were included. Twenty-four of these patients (50%) had at least two comorbidities. The FFPs were either type IV (31/48; 65%) or type III (17/48; 35%). The mean VAS for pain was significantly lower on the first day postoperative (3.5 versus 4.8; P = 0.02). This significant reduction continued upon discharge from the hospital (1.95; P = 0.003) and persisted at the mean follow-up of 28 months (2.2; P = 0.64). The complication rate was 15% (7/48) and the mortality rate at the final review was 15% (7/48). Among the surviving patients, 81% (29/36) returned to living at home. The ADL (5.1 versus 5.8; P = 0.09), IADL (5.9 versus 6.9; P = 0.15) and Parker score (6.8 versus 8.2; P = 0.08) at the final review were not significantly different from the values before the fracture.
Conclusion
This is the first French study of patients operated on for an FPP. Fixation of posteriorly displaced fractures allows surviving patients to retain their mobility. Pain relief is achieved quickly and maintained during the follow-up period. Thus, our initial hypothesis is affirmed. The complication rate is not insignificant; given the complexity of this surgery, percutaneous treatment is preferable.
期刊介绍:
A 118 ans, la Revue de Chirurgie orthopédique franchit, en 2009, une étape décisive dans son développement afin de renforcer la diffusion et la notoriété des publications francophones auprès des praticiens et chercheurs non-francophones. Les auteurs ayant leurs racines dans la francophonie trouveront ainsi une chance supplémentaire de voir reconnus les qualités et le intérêt de leurs recherches par le plus grand nombre.