{"title":"哮喘患者鼻窦息肉病的影响","authors":"G. Garcia, C. Rolland","doi":"10.1016/j.rmra.2023.11.095","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>La polypose nasosinusienne (PNS) touche 2 à 4% de la population générale. Asthme et Allergies a réalisé une enquête auprès des patients asthmatiques atteints de PNS afin de mieux comprendre son impact.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Enquête en ligne via un questionnaire auto-administré du 12/10/2022 au 31/01/2023.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>682 asthmatiques ont répondu à l’enquête, 74,2% de femmes, 64% ont plus de 40 ans. Sur les 682 répondants, 462 (67,7%) déclarent souffrir également de PNS. Les signes cliniques ayant amené au diagnostic sont: nez bouché (62%), perte d’odorat (50%), réveil avec le nez bouché (47%), éternuements fréquents (31%) et le fait de parler du nez (26%). Les patients ont été orienté vers un ORL dans 32% des cas. Les principaux examens prescrits sont: scanner des sinus (59%), rhinoscopie (45,3%), tests d’allergie (38,8%). Le diagnostic a été confirmé par un ORL dans 72,3% des cas, médecin généraliste (13,5%), allergologue (8,7%), pneumologue (5,5%). Pour mémoire, seule la rhinoscopie antérieure permet de confirmer le diagnostic de PNS. À la question « quand vous avez le sentiment que votre nez est pris », les patients répondent qu’il se sentent davantage fatigués (72%), ont davantage de difficultés à respirer (71%), ont un sommeil perturbé (65,4%), se réveillent avec le nez bouché (60,6%) et ont plus difficultés à pratiquer une activité physique (50,5%). Le nez bouché aggrave la sensation d’étouffement chez 75% d’entre eux. 71,6% ont un traitement quotidien pour la PNS, 50,5% le prennent tous les jours. Le lavage de nez est pratiqué quotidiennement par 40,5% d’entre eux. 32,2% des patients ont été opérés : 69% ont ressenti une amélioration des symptômes ORL, 37% de leur asthme et 60,6% de leur qualité de vie en général. Les polypes sont revenus dans 65,3% des cas. Après le retour des polypes, seuls 21,4% se sont vu proposer une biothérapie. 140 patients ont répondu au questionnaire de Ricci et Gagnon pour mesurer l’activité physique. Le score moyen est de 14,95 et correspond à un faible niveau d’activité physique.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La PNS altère la qualité de vie au-delà des symptômes ORL et aggrave l’asthme; l’observance des traitements n’est pas optimale et le score d’activité physique est bas. En cas de récidive des polypes après chirurgie, seuls 21% des patients bénéficient d’une biothérapie.</p></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"16 1","pages":"Pages 58-59"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Impact de la polypose nasosinusienne chez les patients asthmatiques\",\"authors\":\"G. Garcia, C. Rolland\",\"doi\":\"10.1016/j.rmra.2023.11.095\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"<div><h3>Introduction</h3><p>La polypose nasosinusienne (PNS) touche 2 à 4% de la population générale. 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Impact de la polypose nasosinusienne chez les patients asthmatiques
Introduction
La polypose nasosinusienne (PNS) touche 2 à 4% de la population générale. Asthme et Allergies a réalisé une enquête auprès des patients asthmatiques atteints de PNS afin de mieux comprendre son impact.
Méthodes
Enquête en ligne via un questionnaire auto-administré du 12/10/2022 au 31/01/2023.
Résultats
682 asthmatiques ont répondu à l’enquête, 74,2% de femmes, 64% ont plus de 40 ans. Sur les 682 répondants, 462 (67,7%) déclarent souffrir également de PNS. Les signes cliniques ayant amené au diagnostic sont: nez bouché (62%), perte d’odorat (50%), réveil avec le nez bouché (47%), éternuements fréquents (31%) et le fait de parler du nez (26%). Les patients ont été orienté vers un ORL dans 32% des cas. Les principaux examens prescrits sont: scanner des sinus (59%), rhinoscopie (45,3%), tests d’allergie (38,8%). Le diagnostic a été confirmé par un ORL dans 72,3% des cas, médecin généraliste (13,5%), allergologue (8,7%), pneumologue (5,5%). Pour mémoire, seule la rhinoscopie antérieure permet de confirmer le diagnostic de PNS. À la question « quand vous avez le sentiment que votre nez est pris », les patients répondent qu’il se sentent davantage fatigués (72%), ont davantage de difficultés à respirer (71%), ont un sommeil perturbé (65,4%), se réveillent avec le nez bouché (60,6%) et ont plus difficultés à pratiquer une activité physique (50,5%). Le nez bouché aggrave la sensation d’étouffement chez 75% d’entre eux. 71,6% ont un traitement quotidien pour la PNS, 50,5% le prennent tous les jours. Le lavage de nez est pratiqué quotidiennement par 40,5% d’entre eux. 32,2% des patients ont été opérés : 69% ont ressenti une amélioration des symptômes ORL, 37% de leur asthme et 60,6% de leur qualité de vie en général. Les polypes sont revenus dans 65,3% des cas. Après le retour des polypes, seuls 21,4% se sont vu proposer une biothérapie. 140 patients ont répondu au questionnaire de Ricci et Gagnon pour mesurer l’activité physique. Le score moyen est de 14,95 et correspond à un faible niveau d’activité physique.
Conclusion
La PNS altère la qualité de vie au-delà des symptômes ORL et aggrave l’asthme; l’observance des traitements n’est pas optimale et le score d’activité physique est bas. En cas de récidive des polypes après chirurgie, seuls 21% des patients bénéficient d’une biothérapie.