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Dépourvue de toute concession, la poésie de Paul Valet (1905-1987) malmène le lecteur. Elle l’agresse par une écriture au couteau, une insoumission absolue face à la maladie qui tourmente son corps, une éthique radicale devant les désastres du siècle. Elle séduit aussi par l’intransigeance de ses refus, sa dénonciation de la terreur et du cynisme, l’incandescence d’une langue ciselée. Nous parlerons de poésie inconcevable afin de cerner le tragique d’une œuvre à la fois transgressive et paroxystique, encore trop peu connue.