法国利用盆腔磁共振成像筛查、诊断和随访子宫内膜异位症的概况

IF 0.2 Q4 RADIOLOGY, NUCLEAR MEDICINE & MEDICAL IMAGING
Blandine Hamet , Pascal Rousset , Isabelle Thomassin-Naggara , Corinne Balleyguier , Nicolas Laurent , Thibault Poclet , Marc Bazot , Édouard Poncelet
{"title":"法国利用盆腔磁共振成像筛查、诊断和随访子宫内膜异位症的概况","authors":"Blandine Hamet ,&nbsp;Pascal Rousset ,&nbsp;Isabelle Thomassin-Naggara ,&nbsp;Corinne Balleyguier ,&nbsp;Nicolas Laurent ,&nbsp;Thibault Poclet ,&nbsp;Marc Bazot ,&nbsp;Édouard Poncelet","doi":"10.1016/j.femme.2023.10.001","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>En 2017, la Société européenne de radiologie urogénitale (European Society of Urogenital Radiology, ESUR) et la Haute Autorité de santé (HAS) ont émis des recommandations sur le protocole optimal d’IRM et les critères pour le diagnostic de l’endométriose pelvienne. Il n’existe pas, à ce jour, d’étude évaluant les pratiques radiologiques en France pour le dépistage et le diagnostic de l’endométriose. Nous avons mené une enquête d’évaluation des pratiques professionnelles sous l’égide de la Société d’imagerie de la femme (Sifem) afin d’évaluer : (i) le type de préparation réalisée dans le cadre d’une IRM pour le dépistage, le diagnostic ou le suivi d’une endométriose ; (ii) le type de séquences réalisées ; et (iii) l’utilisation d’un compte rendu type et les informations mentionnées par les radiologues.</p></div><div><h3>Matériels et méthode</h3><p>Il s’agit d’une enquête nationale réalisée sous la forme d’une évaluation des pratiques professionnelles, au moyen d’un questionnaire de 46 questions.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>En tout, 180 radiologues ont répondu à l’étude. La majorité des répondants était spécialisés en endométriose (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->124, soit 69 %) et réalisait au moins une IRM pelvienne hebdomadaire pour explorer une suspicion d’endométriose (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->154, soit 86 %). Seuls 101 radiologues (56 %) avaient connaissance des recommandations du protocole d’IRM de l’ESUR et 49 % utilisaient un compte rendu standardisé. Une préparation digestive était prescrite par 76 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->137) et une réplétion vésicale étaient demandées par 55 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->100) des radiologues répondant à l’étude. Les répondants réalisaient un balisage vaginal dans 59 % des cas (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->106) et un balisage rectal dans 32 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->57) des cas. Les antipéristaltiques étaient administrés pour 83 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->150) des radiologues. Tous les radiologues réalisaient des séquences T2 et T1 sans et avec suppression du signal de la graisse. Seize pour cent (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->28) des radiologues effectuaient des séquences de type HASTE ou SSFSE pour évaluer le péristaltisme utérin. Une séquence T1 tardive après injection de gadolinium était réalisée dans 10 % des cas (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->18).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Cette étude a permis de décrire à l’échelle nationale les pratiques des radiologues en IRM en France pour le diagnostic de l’endométriose. Elles retrouvent certaines disparités entre les recommandations de l’ESUR ainsi que celle de l’HAS et la pratique quotidienne, notamment la réplétion vésicale et la réalisation de séquences de péristaltisme utérin, mais elle atteste aussi que les radiologues appliquent progressivement ces recommandations sur certains points tels que la préparation digestive des patientes.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>In 2017, the European Society of Urogenital Radiology (ESUR) and the French National Authority for Health (HAS) issued recommendations on the optimal MRI protocol and criteria for the diagnosis of pelvic endometriosis. To date, there has been no study evaluating radiological practices in France for screening and diagnosing endometriosis. We conducted a survey to evaluate professional practices recommended by the Société d’imagerie de la femme (Sifem) in order to assess: (i) the type of preparation performed as part of an MRI scan for the screening, diagnosis or follow-up of endometriosis; (ii) the type of sequences performed; and (iii) the use of a standard report and the information mentioned by radiologists.</p></div><div><h3>Materials and method</h3><p>This was a national survey carried out in the form of a professional practice assessment with a 46 questions questionnaire.</p></div><div><h3>Results</h3><p>A total of 180 radiologists responded to the study. The majority of radiologists were specialised in endometriosis (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->124; 69%) and performed at least one pelvic MRI on a weekly basis for suspected endometriosis (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->154; 86%). Only 101 radiologists (56%) were aware of the ESUR MRI protocol recommendations and 49% used a standardised report. Digestive preparation was prescribed by 76% (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->137) and bladder repletion was requested by 55% (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->100) of radiologists responding to the study. Vaginal opacification was performed in 59% of cases (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->106) and rectal opacification in 32% (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->57) of cases. Antiperistalsis medication was administered in 83% (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->150) of radiologists. All radiologists performed T2 and T1 sequences with and without fat suppression. Sixteen percent (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->28) of the radiologists performed uterine HASTE or SSFSE type sequences to assess uterine peristalsis. An axial T1 sequence after gadolinium injection was performed in 10% of cases (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->18).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>This study provided a nationwide description of the practices of MRI radiologists in France in the context of MRI diagnosis of endometriosis. It revealed certain disparities between the ESUR and HAS recommendations and day-to-day practice, particularly with regards to bladder repletion and uterine peristalsis sequences, but also showed that radiologists are gradually applying these recommendations on certain points, such as digestive preparation of patients.</p></div>","PeriodicalId":40842,"journal":{"name":"Imagerie de la Femme","volume":"34 1","pages":"Pages 23-29"},"PeriodicalIF":0.2000,"publicationDate":"2023-11-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"État des lieux de la pratique de l’IRM pelvienne pour le dépistage, le diagnostic et le suivi de l’endométriose en France\",\"authors\":\"Blandine Hamet ,&nbsp;Pascal Rousset ,&nbsp;Isabelle Thomassin-Naggara ,&nbsp;Corinne Balleyguier ,&nbsp;Nicolas Laurent ,&nbsp;Thibault Poclet ,&nbsp;Marc Bazot ,&nbsp;Édouard Poncelet\",\"doi\":\"10.1016/j.femme.2023.10.001\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"<div><h3>Introduction</h3><p>En 2017, la Société européenne de radiologie urogénitale (European Society of Urogenital Radiology, ESUR) et la Haute Autorité de santé (HAS) ont émis des recommandations sur le protocole optimal d’IRM et les critères pour le diagnostic de l’endométriose pelvienne. 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摘要

导言2017年,欧洲泌尿生殖放射学会(ESUR)和法国卫生高级管理局(HAS)就诊断盆腔子宫内膜异位症的最佳核磁共振成像方案和标准提出了建议。迄今为止,还没有一项研究对法国筛查和诊断子宫内膜异位症的放射学实践进行评估。我们在女性影像协会(Sifem)的支持下开展了一项调查,对专业实践进行评估,目的是评估:(i) 作为子宫内膜异位症筛查、诊断或随访的核磁共振扫描的一部分而进行的准备类型;(ii) 所进行的序列类型;(iii) 标准报告的使用情况以及放射医师提及的信息。材料和方法这是一项全国性调查,以专业实践评估的形式进行,使用了 46 个问题的调查问卷。大多数受访者专攻子宫内膜异位症(124 人,占 69%),每周至少进行一次盆腔磁共振成像扫描,以调查疑似子宫内膜异位症(154 人,占 86%)。只有 101 名放射医师(56%)了解 ESUR MRI 方案建议,49% 的放射医师使用标准化报告。76%(n = 137)的放射科医生开具了消化准备处方,55%(n = 100)的放射科医生要求补充膀胱营养。59%的病例(n = 106)进行了阴道标记,32%的病例(n = 57)进行了直肠标记。83%的放射科医生(n = 150)使用了抗蠕动药物。所有放射科医生都进行了有脂肪信号抑制和无脂肪信号抑制的 T2 和 T1 序列检查。16%(n = 28)的放射科医生使用 HASTE 或 SSFSE 序列来评估子宫蠕动。10%的病例(18 人)在注射钆后进行了晚期 T1 序列。该研究揭示了欧洲泌尿生殖放射学会(ESUR)和法国国家卫生局(HAS)的建议与日常实践之间的某些差异,尤其是在膀胱充盈和子宫蠕动序列的执行方面,但也表明放射科医师正在某些方面逐步应用这些建议,如患者的消化准备。引言2017年,欧洲泌尿生殖放射学会(ESUR)和法国国家卫生局(HAS)就诊断盆腔子宫内膜异位症的最佳 MRI 方案和标准发布了建议。迄今为止,还没有一项研究对法国筛查和诊断子宫内膜异位症的放射学实践进行评估。我们进行了一项调查,以评估女性影像协会(Sifem)推荐的专业做法,目的是评估:(i) 作为子宫内膜异位症筛查、诊断或随访的核磁共振扫描的一部分而进行的准备类型;(ii) 所进行的序列类型;以及 (iii) 标准报告的使用情况和放射科医生提及的信息。大多数放射科医生擅长子宫内膜异位症(124 人;69%),每周至少为疑似子宫内膜异位症患者进行一次盆腔磁共振成像(154 人;86%)。只有 101 名放射科医生(56%)了解 ESUR MRI 方案建议,49% 的医生使用标准化报告。76%(n = 137)的放射科医生开具了消化准备处方,55%(n = 100)的放射科医生要求进行膀胱补液。59%的病例(n = 106)进行了阴道造影,32%的病例(n = 57)进行了直肠造影。83%(n = 150)的放射科医生使用了抗蠕动药物。所有放射科医生都进行了有脂肪抑制和无脂肪抑制的 T2 和 T1 序列检查。16%的放射科医生(n = 28)进行了子宫HASTE或SSFSE型序列来评估子宫蠕动。10%的病例(18 人)在注射钆后进行了轴向 T1 序列检查。它揭示了ESUR和HAS的建议与日常实践之间的某些差异,尤其是在膀胱充盈和子宫蠕动序列方面,但也表明放射医师正在逐步应用这些建议的某些要点,如患者的消化准备。
本文章由计算机程序翻译,如有差异,请以英文原文为准。
État des lieux de la pratique de l’IRM pelvienne pour le dépistage, le diagnostic et le suivi de l’endométriose en France

Introduction

En 2017, la Société européenne de radiologie urogénitale (European Society of Urogenital Radiology, ESUR) et la Haute Autorité de santé (HAS) ont émis des recommandations sur le protocole optimal d’IRM et les critères pour le diagnostic de l’endométriose pelvienne. Il n’existe pas, à ce jour, d’étude évaluant les pratiques radiologiques en France pour le dépistage et le diagnostic de l’endométriose. Nous avons mené une enquête d’évaluation des pratiques professionnelles sous l’égide de la Société d’imagerie de la femme (Sifem) afin d’évaluer : (i) le type de préparation réalisée dans le cadre d’une IRM pour le dépistage, le diagnostic ou le suivi d’une endométriose ; (ii) le type de séquences réalisées ; et (iii) l’utilisation d’un compte rendu type et les informations mentionnées par les radiologues.

Matériels et méthode

Il s’agit d’une enquête nationale réalisée sous la forme d’une évaluation des pratiques professionnelles, au moyen d’un questionnaire de 46 questions.

Résultats

En tout, 180 radiologues ont répondu à l’étude. La majorité des répondants était spécialisés en endométriose (n = 124, soit 69 %) et réalisait au moins une IRM pelvienne hebdomadaire pour explorer une suspicion d’endométriose (n = 154, soit 86 %). Seuls 101 radiologues (56 %) avaient connaissance des recommandations du protocole d’IRM de l’ESUR et 49 % utilisaient un compte rendu standardisé. Une préparation digestive était prescrite par 76 % (n = 137) et une réplétion vésicale étaient demandées par 55 % (n = 100) des radiologues répondant à l’étude. Les répondants réalisaient un balisage vaginal dans 59 % des cas (n = 106) et un balisage rectal dans 32 % (n = 57) des cas. Les antipéristaltiques étaient administrés pour 83 % (n = 150) des radiologues. Tous les radiologues réalisaient des séquences T2 et T1 sans et avec suppression du signal de la graisse. Seize pour cent (n = 28) des radiologues effectuaient des séquences de type HASTE ou SSFSE pour évaluer le péristaltisme utérin. Une séquence T1 tardive après injection de gadolinium était réalisée dans 10 % des cas (n = 18).

Conclusion

Cette étude a permis de décrire à l’échelle nationale les pratiques des radiologues en IRM en France pour le diagnostic de l’endométriose. Elles retrouvent certaines disparités entre les recommandations de l’ESUR ainsi que celle de l’HAS et la pratique quotidienne, notamment la réplétion vésicale et la réalisation de séquences de péristaltisme utérin, mais elle atteste aussi que les radiologues appliquent progressivement ces recommandations sur certains points tels que la préparation digestive des patientes.

Introduction

In 2017, the European Society of Urogenital Radiology (ESUR) and the French National Authority for Health (HAS) issued recommendations on the optimal MRI protocol and criteria for the diagnosis of pelvic endometriosis. To date, there has been no study evaluating radiological practices in France for screening and diagnosing endometriosis. We conducted a survey to evaluate professional practices recommended by the Société d’imagerie de la femme (Sifem) in order to assess: (i) the type of preparation performed as part of an MRI scan for the screening, diagnosis or follow-up of endometriosis; (ii) the type of sequences performed; and (iii) the use of a standard report and the information mentioned by radiologists.

Materials and method

This was a national survey carried out in the form of a professional practice assessment with a 46 questions questionnaire.

Results

A total of 180 radiologists responded to the study. The majority of radiologists were specialised in endometriosis (n = 124; 69%) and performed at least one pelvic MRI on a weekly basis for suspected endometriosis (n = 154; 86%). Only 101 radiologists (56%) were aware of the ESUR MRI protocol recommendations and 49% used a standardised report. Digestive preparation was prescribed by 76% (n = 137) and bladder repletion was requested by 55% (n = 100) of radiologists responding to the study. Vaginal opacification was performed in 59% of cases (n = 106) and rectal opacification in 32% (n = 57) of cases. Antiperistalsis medication was administered in 83% (n = 150) of radiologists. All radiologists performed T2 and T1 sequences with and without fat suppression. Sixteen percent (n = 28) of the radiologists performed uterine HASTE or SSFSE type sequences to assess uterine peristalsis. An axial T1 sequence after gadolinium injection was performed in 10% of cases (n = 18).

Conclusion

This study provided a nationwide description of the practices of MRI radiologists in France in the context of MRI diagnosis of endometriosis. It revealed certain disparities between the ESUR and HAS recommendations and day-to-day practice, particularly with regards to bladder repletion and uterine peristalsis sequences, but also showed that radiologists are gradually applying these recommendations on certain points, such as digestive preparation of patients.

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来源期刊
Imagerie de la Femme
Imagerie de la Femme RADIOLOGY, NUCLEAR MEDICINE & MEDICAL IMAGING-
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59 days
期刊介绍: La revue Le Sein change de titre et devient Imagerie de la Femme Imagerie de la Femme propose de nombreuses rubriques pratiques : Mises au point, Cas cliniques commentés, Passerelles cliniques, Corrélations anatomo-radiologiques, Quel est votre diagnostic, Analyse bibliographique commentée, Actualités techniques, Agenda. Une approche pluridisciplinaire. La revue se consacre aux différents aspects de imagerie de la femme, que ce soit pour la partie radiologique traditionnellement la plus développée, la sénologie, ou la gynécologie, obstétrique et les autres explorations de la ménopause, telle que ostéodensitométrie.
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