S. Nahali, S. Ayari, A. Souissi, M. Tabka, F. Alaoui, Y. Mansour, C. Ben Slama, H. Slimane, M. Mokni
{"title":"心律失常期间的幻肢损伤","authors":"S. Nahali, S. Ayari, A. Souissi, M. Tabka, F. Alaoui, Y. Mansour, C. Ben Slama, H. Slimane, M. Mokni","doi":"10.1016/j.ando.2023.07.224","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"L’atteinte des phanères dans les dysthyroïdies est fréquente. Elle peut représenter la circonstance de découverte de la maladie. Décrire et évaluer la prévalence des manifestations phanèriennes au cours des dysthyroïdies. Étude transversale sur six mois incluant des patients aux antécédents de dysthyroïdie. Une anamnèse et un examen dermatologique complet étaient réalisés. Nous rapportons ici les manifestations phanèriennes observées dans une série de patients atteints de dysthyroïdie. Quatre-vingt-trois patients étaient inclus. Cinquante et un patients avaient une hypothyroïdie (61 %) et trente-deux avaient une hyperthyroïdie (39 %). L’âge médian était de 49 ans. La prédominance féminine était nette (F/H = 9,3). Les atteintes phanèriennes observées chez les patients atteints d’une hypothyroïdie étaient comme suit : une croissance ralentie des cheveux (4 %), des cheveux cassants (22 %), une alopécie diffuse du cuir chevelu (8 %), le signe de la queue des sourcils (22 %), une dépilation axillaire (10 %) ou pubienne (4 %), une croissance ralentie des ongles (4 %), des ongles cassants (16 %), des stries transversales (6 %) et longitudinales (30 %). Chez les patients atteints d’une hyperthyroïdie, on notait une atteinte unguéale (28 %) : ongles brillants (22 %), ongles amincis (3 %), onycholyse distale (6 %). Une alopécie du cuir chevelu était observée (13 %). Les manifestations phanèriennes des dysthyroïdies peuvent être secondaires soit à l’action directe des hormones thyroïdiennes sur les phanères, soit en rapport avec des dermatoses auto-immunes associées. Elles ne sont pas spécifiques. Ces atteintes phanèriennes peuvent avoir un retentissement sur la qualité de vie des patients. 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L’atteinte des phanères dans les dysthyroïdies est fréquente. Elle peut représenter la circonstance de découverte de la maladie. Décrire et évaluer la prévalence des manifestations phanèriennes au cours des dysthyroïdies. Étude transversale sur six mois incluant des patients aux antécédents de dysthyroïdie. Une anamnèse et un examen dermatologique complet étaient réalisés. Nous rapportons ici les manifestations phanèriennes observées dans une série de patients atteints de dysthyroïdie. Quatre-vingt-trois patients étaient inclus. Cinquante et un patients avaient une hypothyroïdie (61 %) et trente-deux avaient une hyperthyroïdie (39 %). L’âge médian était de 49 ans. La prédominance féminine était nette (F/H = 9,3). Les atteintes phanèriennes observées chez les patients atteints d’une hypothyroïdie étaient comme suit : une croissance ralentie des cheveux (4 %), des cheveux cassants (22 %), une alopécie diffuse du cuir chevelu (8 %), le signe de la queue des sourcils (22 %), une dépilation axillaire (10 %) ou pubienne (4 %), une croissance ralentie des ongles (4 %), des ongles cassants (16 %), des stries transversales (6 %) et longitudinales (30 %). Chez les patients atteints d’une hyperthyroïdie, on notait une atteinte unguéale (28 %) : ongles brillants (22 %), ongles amincis (3 %), onycholyse distale (6 %). Une alopécie du cuir chevelu était observée (13 %). Les manifestations phanèriennes des dysthyroïdies peuvent être secondaires soit à l’action directe des hormones thyroïdiennes sur les phanères, soit en rapport avec des dermatoses auto-immunes associées. Elles ne sont pas spécifiques. Ces atteintes phanèriennes peuvent avoir un retentissement sur la qualité de vie des patients. L’examen des phanères doit être systématique devant tout patient atteint de dysthyroïdie.