{"title":"编目蜉蝣。一些值得思考的地方","authors":"Philippe Nieto","doi":"10.58282/colloques.2896","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"En note liminaire, je voudrais faire une incise pour soumettre une precision lexicologique. Les, trop rares, historiens, bibliothecaires, bibliophiles ou bibliographes qui se sont interesses a ce vaste ensemble d’imprimes font du cabotage entre plusieurs termes decrivant, tantot globalement, tantot plus precisement, ces imprimes qui ont ete relegues des rayons des bibliotheques, ces exiles que Nicolas Petit1 a decide de nommer des « non-livres ». En francais, le terme d’« ephemeres » a ete forge, traduisant le mot « ephemera » utilise par les anglo-saxons. Mais le terme francais nous parait peu pertinent ; l’adjectif, tres « a la mode » dans les milieux culturels, est destine a valoriser des lieux en lien avec les arts contemporains — espace, galerie ou cafe « ephemere »… — ; le substantif designe plutot une categorie d’insectes a vie breve.Pourquoi ne pas utiliser tout simplement le mot « ephemera », ou « ephemera» avec une accentuation ; cela permet de conserver le meme tronc etymologique, en evitant les connotations du terme « ephemere », tout en restant tout a fait comprehensible pour une oreille francophone. Ce mot derive de l’anglais — et du grec — possede l’avantage de designer de maniere univoque ce type d’imprime.Les ephemeras aux Archives nationalesL’un des interets des Archives nationales, leur chance, c’est de proposer un binome archives-bibliotheque, sur un meme lieu. C’est une occasion unique de penser une articulation entre les fonds d’archives et les collectio","PeriodicalId":235669,"journal":{"name":"Les éphémères, un patrimoine à construire","volume":"46 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2015-11-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":"{\"title\":\"Cataloguer les éphéméras. Quelques pistes de réflexion\",\"authors\":\"Philippe Nieto\",\"doi\":\"10.58282/colloques.2896\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"En note liminaire, je voudrais faire une incise pour soumettre une precision lexicologique. Les, trop rares, historiens, bibliothecaires, bibliophiles ou bibliographes qui se sont interesses a ce vaste ensemble d’imprimes font du cabotage entre plusieurs termes decrivant, tantot globalement, tantot plus precisement, ces imprimes qui ont ete relegues des rayons des bibliotheques, ces exiles que Nicolas Petit1 a decide de nommer des « non-livres ». En francais, le terme d’« ephemeres » a ete forge, traduisant le mot « ephemera » utilise par les anglo-saxons. Mais le terme francais nous parait peu pertinent ; l’adjectif, tres « a la mode » dans les milieux culturels, est destine a valoriser des lieux en lien avec les arts contemporains — espace, galerie ou cafe « ephemere »… — ; le substantif designe plutot une categorie d’insectes a vie breve.Pourquoi ne pas utiliser tout simplement le mot « ephemera », ou « ephemera» avec une accentuation ; cela permet de conserver le meme tronc etymologique, en evitant les connotations du terme « ephemere », tout en restant tout a fait comprehensible pour une oreille francophone. Ce mot derive de l’anglais — et du grec — possede l’avantage de designer de maniere univoque ce type d’imprime.Les ephemeras aux Archives nationalesL’un des interets des Archives nationales, leur chance, c’est de proposer un binome archives-bibliotheque, sur un meme lieu. C’est une occasion unique de penser une articulation entre les fonds d’archives et les collectio\",\"PeriodicalId\":235669,\"journal\":{\"name\":\"Les éphémères, un patrimoine à construire\",\"volume\":\"46 1\",\"pages\":\"0\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2015-11-08\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"1\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Les éphémères, un patrimoine à construire\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.58282/colloques.2896\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Les éphémères, un patrimoine à construire","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.58282/colloques.2896","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
Cataloguer les éphéméras. Quelques pistes de réflexion
En note liminaire, je voudrais faire une incise pour soumettre une precision lexicologique. Les, trop rares, historiens, bibliothecaires, bibliophiles ou bibliographes qui se sont interesses a ce vaste ensemble d’imprimes font du cabotage entre plusieurs termes decrivant, tantot globalement, tantot plus precisement, ces imprimes qui ont ete relegues des rayons des bibliotheques, ces exiles que Nicolas Petit1 a decide de nommer des « non-livres ». En francais, le terme d’« ephemeres » a ete forge, traduisant le mot « ephemera » utilise par les anglo-saxons. Mais le terme francais nous parait peu pertinent ; l’adjectif, tres « a la mode » dans les milieux culturels, est destine a valoriser des lieux en lien avec les arts contemporains — espace, galerie ou cafe « ephemere »… — ; le substantif designe plutot une categorie d’insectes a vie breve.Pourquoi ne pas utiliser tout simplement le mot « ephemera », ou « ephemera» avec une accentuation ; cela permet de conserver le meme tronc etymologique, en evitant les connotations du terme « ephemere », tout en restant tout a fait comprehensible pour une oreille francophone. Ce mot derive de l’anglais — et du grec — possede l’avantage de designer de maniere univoque ce type d’imprime.Les ephemeras aux Archives nationalesL’un des interets des Archives nationales, leur chance, c’est de proposer un binome archives-bibliotheque, sur un meme lieu. C’est une occasion unique de penser une articulation entre les fonds d’archives et les collectio