{"title":"科学,身份和法律:种族和民族的交叉概念化和操作化","authors":"Andras L. Pap, Eszter Kovacs Szitkay","doi":"10.46298/societes-plurielles.2023.11295","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Pour une publication sur Épisiciences.\n The comparative legal scholar authors, working a broad project mapping how law conceptualizes and operationalizes race, ethnicity and nationality, provide an assessment of the triadic relationship between law, identity (making and claims recognition) and science. The project focuses on race and ethnicity, excluding the discussion of gender identity, but the latter is used as a point of reference to demonstrate the transformative changes in the past years in how the meaning of the terms of identity are assigned and conceptualized in social sciences and humanities, and to a certain degree in politics and law. Yet, there is a debilitating lack of linguistic and conceptual resources, cultural tools, and a solid and proper vocabulary for thinking about racial identity, which is particularly stark in the field of law, especially international law, which habitually operates with the concepts of race, ethnicity, and nationality when setting forth standards for the recognition of collective rights or protection from discrimination, establishing criteria for asylum, labeling actions as genocide, or requiring a “genuine link” in citizenship law, without actually providing definitions for these groups or of membership criteria within these legal constructs. The paper provides an overview of the obstacles, challenges and controversies in the legal institutionalization. In technical terms, the operationalization of ethnic/racial/national group affiliation can follow several options: self-identification; authority given to elected or appointed members (representatives) of the group (leaving aside legitimacy-, or ontological questions regarding the authenticity or genuineness of these actors); classification by outsiders, through the perception of the majority; or by outsiders but using “objective” criteria, such as names, residence, et cetera. The paper also provides an assessment of how “objective” criteria, data and constructions provided by science translate into the legal discourse. Case studies will be used from anthropological/historical “scientific knowledge,” and the operationalization of (performative) whiteness and otherness in the US, to contemporary examples of requiring DNA-heritage certificates in naturalization and Diaspora-programs (for example for birthright schemes in Israel); race-focused forensic datasets; and race-based medicine and reproductive technologies – where the methodology and conceptualization of “scientific race” is analyzed in a comparative and critical framework.\n Les auteurs, juristes comparatistes, travaillant sur un vaste projet qui cartographie la manière dont le droit conceptualise et opérationnalise la race, l’ethnicité et la nationalité, fournissent une évaluation de la relation triadique entre le droit, l’identité (la reconnaissance de l’identité et des revendications) et la science. Le projet se concentre sur la race et l’ethnicité, excluant la discussion de l’identité de genre, mais cette dernière est utilisée comme point de référence pour démontrer les changements transformateurs de ces dernières années dans la façon dont la signification des termes d’identité est assignée et conceptualisée dans les sciences sociales et humaines, et dans une certaine mesure dans la politique et le droit. Pourtant, il existe un manque débilitant de ressources linguistiques et conceptuelles, d’outils culturels et d’un vocabulaire solide et approprié pour réfléchir à l’identité raciale, ce qui est particulièrement flagrant dans le domaine du droit, notamment le droit international, qui utilise habituellement les concepts de race, d’ethnicité et de nationalité lorsqu’il établit des normes pour la reconnaissance des droits collectifs ou la protection contre la discrimination, qu’il établit des critères pour l’asile, qu’il qualifie des actions de génocide ou qu’il exige un « lien authentique » dans le droit de la citoyenneté, sans réellement fournir de définitions pour ces groupes ou de critères d’adhésion dans ces constructions juridiques. L’article donne un aperçu des obstacles, des défis et des controverses liés à l’institutionnalisation juridique. En termes techniques, l’opérationnalisation de l’affiliation à un groupe ethnique/racial/national peut suivre plusieurs options : auto-identification ; autorité donnée aux membres (représentants) élus ou nommés du groupe (en laissant de côté les questions de légitimité ou ontologiques concernant l’authenticité ou l’authenticité de ces acteurs) ; classification par des personnes extérieures, à travers la perception de la majorité ; ou par des personnes extérieures mais en utilisant des critères « objectifs », tels que les noms, la résidence, etc. L’article fournit également une évaluation de la manière dont les critères, données et constructions « objectifs » fournis par la science se traduisent dans le discours juridique. Des études de cas seront utilisées, allant de la « connaissance scientifique » anthropologique/historique et de l’opérationnalisation de la blancheur (performative) et de l’altérité aux États-Unis, à des exemples contemporains d’exigence de certificats d’héritage ADN dans les programmes de naturalisation et de diaspora (par exemple pour les programmes de droit de naissance en Israël) ; des ensembles de données médico-légales axées sur la race ; et de la médecine et des technologies de reproduction fondées sur la race – où la méthodologie et la conceptualisation de la « race scientifique » sont analysées dans un cadre comparatif et critique.","PeriodicalId":268504,"journal":{"name":"Sociétés plurielles","volume":"123 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-05-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Science, identity and the law: Intersecting conceptualization and operationalization of race and ethnicity\",\"authors\":\"Andras L. Pap, Eszter Kovacs Szitkay\",\"doi\":\"10.46298/societes-plurielles.2023.11295\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Pour une publication sur Épisiciences.\\n The comparative legal scholar authors, working a broad project mapping how law conceptualizes and operationalizes race, ethnicity and nationality, provide an assessment of the triadic relationship between law, identity (making and claims recognition) and science. The project focuses on race and ethnicity, excluding the discussion of gender identity, but the latter is used as a point of reference to demonstrate the transformative changes in the past years in how the meaning of the terms of identity are assigned and conceptualized in social sciences and humanities, and to a certain degree in politics and law. Yet, there is a debilitating lack of linguistic and conceptual resources, cultural tools, and a solid and proper vocabulary for thinking about racial identity, which is particularly stark in the field of law, especially international law, which habitually operates with the concepts of race, ethnicity, and nationality when setting forth standards for the recognition of collective rights or protection from discrimination, establishing criteria for asylum, labeling actions as genocide, or requiring a “genuine link” in citizenship law, without actually providing definitions for these groups or of membership criteria within these legal constructs. The paper provides an overview of the obstacles, challenges and controversies in the legal institutionalization. In technical terms, the operationalization of ethnic/racial/national group affiliation can follow several options: self-identification; authority given to elected or appointed members (representatives) of the group (leaving aside legitimacy-, or ontological questions regarding the authenticity or genuineness of these actors); classification by outsiders, through the perception of the majority; or by outsiders but using “objective” criteria, such as names, residence, et cetera. The paper also provides an assessment of how “objective” criteria, data and constructions provided by science translate into the legal discourse. Case studies will be used from anthropological/historical “scientific knowledge,” and the operationalization of (performative) whiteness and otherness in the US, to contemporary examples of requiring DNA-heritage certificates in naturalization and Diaspora-programs (for example for birthright schemes in Israel); race-focused forensic datasets; and race-based medicine and reproductive technologies – where the methodology and conceptualization of “scientific race” is analyzed in a comparative and critical framework.\\n Les auteurs, juristes comparatistes, travaillant sur un vaste projet qui cartographie la manière dont le droit conceptualise et opérationnalise la race, l’ethnicité et la nationalité, fournissent une évaluation de la relation triadique entre le droit, l’identité (la reconnaissance de l’identité et des revendications) et la science. Le projet se concentre sur la race et l’ethnicité, excluant la discussion de l’identité de genre, mais cette dernière est utilisée comme point de référence pour démontrer les changements transformateurs de ces dernières années dans la façon dont la signification des termes d’identité est assignée et conceptualisée dans les sciences sociales et humaines, et dans une certaine mesure dans la politique et le droit. Pourtant, il existe un manque débilitant de ressources linguistiques et conceptuelles, d’outils culturels et d’un vocabulaire solide et approprié pour réfléchir à l’identité raciale, ce qui est particulièrement flagrant dans le domaine du droit, notamment le droit international, qui utilise habituellement les concepts de race, d’ethnicité et de nationalité lorsqu’il établit des normes pour la reconnaissance des droits collectifs ou la protection contre la discrimination, qu’il établit des critères pour l’asile, qu’il qualifie des actions de génocide ou qu’il exige un « lien authentique » dans le droit de la citoyenneté, sans réellement fournir de définitions pour ces groupes ou de critères d’adhésion dans ces constructions juridiques. L’article donne un aperçu des obstacles, des défis et des controverses liés à l’institutionnalisation juridique. En termes techniques, l’opérationnalisation de l’affiliation à un groupe ethnique/racial/national peut suivre plusieurs options : auto-identification ; autorité donnée aux membres (représentants) élus ou nommés du groupe (en laissant de côté les questions de légitimité ou ontologiques concernant l’authenticité ou l’authenticité de ces acteurs) ; classification par des personnes extérieures, à travers la perception de la majorité ; ou par des personnes extérieures mais en utilisant des critères « objectifs », tels que les noms, la résidence, etc. L’article fournit également une évaluation de la manière dont les critères, données et constructions « objectifs » fournis par la science se traduisent dans le discours juridique. Des études de cas seront utilisées, allant de la « connaissance scientifique » anthropologique/historique et de l’opérationnalisation de la blancheur (performative) et de l’altérité aux États-Unis, à des exemples contemporains d’exigence de certificats d’héritage ADN dans les programmes de naturalisation et de diaspora (par exemple pour les programmes de droit de naissance en Israël) ; des ensembles de données médico-légales axées sur la race ; et de la médecine et des technologies de reproduction fondées sur la race – où la méthodologie et la conceptualisation de la « race scientifique » sont analysées dans un cadre comparatif et critique.\",\"PeriodicalId\":268504,\"journal\":{\"name\":\"Sociétés plurielles\",\"volume\":\"123 1\",\"pages\":\"0\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2023-05-10\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Sociétés plurielles\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.46298/societes-plurielles.2023.11295\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Sociétés plurielles","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.46298/societes-plurielles.2023.11295","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
摘要
Pour one publication sur Épisiciences。比较法律学者的作者,工作一个广泛的项目映射法律如何概念化和操作种族,民族和国籍,提供法律,身份(制造和索赔承认)和科学之间的三位一体关系的评估。该项目侧重于种族和民族,不包括性别认同的讨论,但后者被用作一个参考点,以展示过去几年身份术语的含义在社会科学和人文科学中如何被分配和概念化,并在一定程度上在政治和法律中如何被分配和概念化。然而,语言和概念资源、文化工具以及思考种族认同的坚实和适当的词汇的缺乏使人感到虚弱,这在法律领域,特别是国际法领域尤其明显,在制定承认集体权利或保护不受歧视的标准、制定庇护标准、将行动定为种族灭绝时,国际法习惯使用种族、族裔和国籍的概念。或者要求在国籍法中有一个“真正的联系”,而不是在这些法律结构中为这些群体提供定义或成员标准。本文概述了法律制度化的障碍、挑战和争议。从技术上讲,族裔/种族/民族群体从属关系的实施可以遵循以下几种选择:自我认同;授予选举或指定的团体成员(代表)的权力(不考虑合法性,或关于这些行动者的真实性或真实性的本体论问题);由外人分类,通过多数人的感知;或者是外人根据"客观"标准,比如姓名,住所等等。本文还对科学提供的“客观”标准、数据和结构如何转化为法律话语进行了评估。案例研究将从人类学/历史的“科学知识”,以及美国白人和他者的操作化(表现性),到入籍和散居计划中要求dna遗产证明的当代例子(例如以色列的出生权计划);以种族为重点的法医数据集;基于种族的医学和生殖技术——在比较和批判的框架中分析了“科学种族”的方法和概念。作者、法学家、比较学家、旅行学家、研究人员、研究人员、研究人员、研究人员、研究人员、研究人员、研究人员、研究人员、研究人员、研究人员、研究人员、研究人员、研究人员、研究人员、研究人员、研究人员、研究人员、研究人员等。勒项目se集中于一点是关于种族et l 'ethnicite excluant de l 'identite de la讨论流派,但在最后utilisee像de参考点倒演示les变化transformateurs de ces上最后的排在这样不拉意义des术语d 'identite est受让人等conceptualisee在科学优势种humaines,等在一个certaine序在政治权利。重要的是,在资源、语言和概念、文化和词汇方面,将存在一种特定的、不符合规定的、不符合规定的、不符合规定的、不符合规定的、不符合规定的、不符合规定的、不符合规定的、不符合规定的、不符合规定的、不符合规定的、不符合规定的、不符合规定的、不符合规定的;“我将把所有的标准都归为标准”,“我将把所有的行为都归为标准”,“我将把所有的标准都归为标准”,“我将把所有的标准都归为标准”,“我将把所有的标准都归为标准”,“我将把所有的标准都归为标准”。这篇文章不涉及障碍,不涉及障碍,不涉及障碍,不涉及争议,不涉及障碍,不涉及障碍,不涉及障碍,不涉及障碍,不涉及障碍,不涉及障碍。就技术而言,与特定群体/种族/国家的联系的合理化;(a)对所有成员(代表成员)和所有指定的成员(代表成员)进行抽样调查(en laissant de côté);对所有成员进行抽样调查(en laissant de côté)个人极端健康状况的分类,例如:主要健康状况的感知;个人和个人的个人和个人的个人和个人的个人和个人的个人和个人的个人、个人和个人的个人和个人的个人、个人和个人的个人和个人的个人、个人和个人的个人、个人和个人的个人、个人和个人的个人等。第4条:“所有的薪金薪金都是由薪金薪金决定的,所有的薪金薪金都是由薪金薪金决定的,所有的薪金薪金都是由薪金薪金决定的。” 将使用案例研究的科学知识,从«»历史和人类学/白度”(performative)可以运作和他人需求的实例中,当代美国入籍证书课程中的dna继承和散居的方案(例如,对于出生在以色列的权利);基于种族的法医数据集;以及基于种族的生殖医学和技术——在比较和批判的框架下分析“科学种族”的方法论和概念。
Science, identity and the law: Intersecting conceptualization and operationalization of race and ethnicity
Pour une publication sur Épisiciences.
The comparative legal scholar authors, working a broad project mapping how law conceptualizes and operationalizes race, ethnicity and nationality, provide an assessment of the triadic relationship between law, identity (making and claims recognition) and science. The project focuses on race and ethnicity, excluding the discussion of gender identity, but the latter is used as a point of reference to demonstrate the transformative changes in the past years in how the meaning of the terms of identity are assigned and conceptualized in social sciences and humanities, and to a certain degree in politics and law. Yet, there is a debilitating lack of linguistic and conceptual resources, cultural tools, and a solid and proper vocabulary for thinking about racial identity, which is particularly stark in the field of law, especially international law, which habitually operates with the concepts of race, ethnicity, and nationality when setting forth standards for the recognition of collective rights or protection from discrimination, establishing criteria for asylum, labeling actions as genocide, or requiring a “genuine link” in citizenship law, without actually providing definitions for these groups or of membership criteria within these legal constructs. The paper provides an overview of the obstacles, challenges and controversies in the legal institutionalization. In technical terms, the operationalization of ethnic/racial/national group affiliation can follow several options: self-identification; authority given to elected or appointed members (representatives) of the group (leaving aside legitimacy-, or ontological questions regarding the authenticity or genuineness of these actors); classification by outsiders, through the perception of the majority; or by outsiders but using “objective” criteria, such as names, residence, et cetera. The paper also provides an assessment of how “objective” criteria, data and constructions provided by science translate into the legal discourse. Case studies will be used from anthropological/historical “scientific knowledge,” and the operationalization of (performative) whiteness and otherness in the US, to contemporary examples of requiring DNA-heritage certificates in naturalization and Diaspora-programs (for example for birthright schemes in Israel); race-focused forensic datasets; and race-based medicine and reproductive technologies – where the methodology and conceptualization of “scientific race” is analyzed in a comparative and critical framework.
Les auteurs, juristes comparatistes, travaillant sur un vaste projet qui cartographie la manière dont le droit conceptualise et opérationnalise la race, l’ethnicité et la nationalité, fournissent une évaluation de la relation triadique entre le droit, l’identité (la reconnaissance de l’identité et des revendications) et la science. Le projet se concentre sur la race et l’ethnicité, excluant la discussion de l’identité de genre, mais cette dernière est utilisée comme point de référence pour démontrer les changements transformateurs de ces dernières années dans la façon dont la signification des termes d’identité est assignée et conceptualisée dans les sciences sociales et humaines, et dans une certaine mesure dans la politique et le droit. Pourtant, il existe un manque débilitant de ressources linguistiques et conceptuelles, d’outils culturels et d’un vocabulaire solide et approprié pour réfléchir à l’identité raciale, ce qui est particulièrement flagrant dans le domaine du droit, notamment le droit international, qui utilise habituellement les concepts de race, d’ethnicité et de nationalité lorsqu’il établit des normes pour la reconnaissance des droits collectifs ou la protection contre la discrimination, qu’il établit des critères pour l’asile, qu’il qualifie des actions de génocide ou qu’il exige un « lien authentique » dans le droit de la citoyenneté, sans réellement fournir de définitions pour ces groupes ou de critères d’adhésion dans ces constructions juridiques. L’article donne un aperçu des obstacles, des défis et des controverses liés à l’institutionnalisation juridique. En termes techniques, l’opérationnalisation de l’affiliation à un groupe ethnique/racial/national peut suivre plusieurs options : auto-identification ; autorité donnée aux membres (représentants) élus ou nommés du groupe (en laissant de côté les questions de légitimité ou ontologiques concernant l’authenticité ou l’authenticité de ces acteurs) ; classification par des personnes extérieures, à travers la perception de la majorité ; ou par des personnes extérieures mais en utilisant des critères « objectifs », tels que les noms, la résidence, etc. L’article fournit également une évaluation de la manière dont les critères, données et constructions « objectifs » fournis par la science se traduisent dans le discours juridique. Des études de cas seront utilisées, allant de la « connaissance scientifique » anthropologique/historique et de l’opérationnalisation de la blancheur (performative) et de l’altérité aux États-Unis, à des exemples contemporains d’exigence de certificats d’héritage ADN dans les programmes de naturalisation et de diaspora (par exemple pour les programmes de droit de naissance en Israël) ; des ensembles de données médico-légales axées sur la race ; et de la médecine et des technologies de reproduction fondées sur la race – où la méthodologie et la conceptualisation de la « race scientifique » sont analysées dans un cadre comparatif et critique.