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L’acceptabilité perçue du suicide médicalement assisté
La question de savoir si les médecins doivent intervenir pour mettre fin à la vie des patients en phase terminale a toujours été controversée. Des études examinant les circonstances dans lesquelles des personnes non-expertes considèrent le suicide médicalement assisté comme acceptable, et utilisant un même ensemble de scénarios réalistes, ont été menées dans sept pays aux cultures très différentes : la Colombie, la France, l'Inde, le Koweït, la Roumanie, le Togo et la Turquie. Les scénarios décrivant la condition des patients comprenaient des informations sur l'âge du patient, le degré d'incurabilité de sa maladie, le type de souffrance et la mesure dans laquelle le patient demande une procédure de fin de vie. Une analyse en cluster globale a révélé neufs positions qualitativement différentes parmi les participants. La plupart des participants ne se sont pas montrés opposés, par principe, au suicide assisté. Les facteurs d'acceptabilité les plus importants sont l'âge avancé du patient et la demande répétée du patient. Le principe dominant qui guide les opinions des participants est la non-malveillance (en particulier, ne pas compromettre la possibilité d’une vie éternelle). Ce principe est, d’un pays à l’autre, progressivement supplanté par les principes de bienveillance, d'autonomie et de justice à mesure que les croyances religieuses s’estompent.