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摘要
与Mongo Beti或Tchicaya U tam ' si不同,亨利·洛佩斯在他的小说中并没有试图追溯这样一个项目所暗示的历史时期。首先,我们将考察洛佩斯对社会编年史写作的兴趣,这些编年史清楚地插入了1960-1970年非洲的背景,包括《部落故事集》(1971)、《新罗曼史》(1976)和《Sans tam-tam》(1977)。然后,在《哭泣的笑声》(1982)中,他超越了编年史的严格框架,按照拉伯雷和M.A.阿斯图里亚斯的路线,描绘了一个恶毒、残忍和淫秽的独裁者。Lopes条最后询问如何不断d’entrelacer历史和历史情况,特别是依靠Marie-Ève海洛因,河对岸的画家(1992),以及上最明显的自传文本的高卢(班图我祖母和我的祖先们,属于l’autofiction(2003)或南,2015)。
L’histoire et son traitement dans l’oeuvre d’Henri Lopes
À la différence de Mongo Beti ou de Tchicaya U Tam’si, Henri Lopes, dans ses romans, n’a pas cherché à retracer une histoire avec la périodisation qu’un tel projet implique. Dans un premier temps, on examinera l’intérêt que Lopes porte à l’écriture d’une chronique sociale nettement insérée dans le contexte de l’Afrique des années 1960-1970, avec le recueil de nouvelles Tribaliques (1971), La Nouvelle Romance (1976) et Sans tam-tam (1977). Puis, avec Le Pleurer-rire (1982), il sort du cadre strict de la chronique en proposant, dans la lignée de Rabelais et M.A. Asturias, le portrait d’un dictateur, truculent, cruel, obscène. L’article s’interroge enfin sur la façon dont Lopes ne cesse d’entrelacer l’histoire et l’Histoire, en s’appuyant notamment sur le cas de Marie-Ève, l’héroïne peintre de Sur l’autre rive (1992), et sur des textes plus nettement autobiographiques (Ma grand-mère bantoue et mes ancêtres les Gaulois, 2003) ou relevant de l’autofiction (Le Méridional, 2015).