{"title":"弱势群体“获得”护理和“求助”护理之间的社会距离","authors":"B. Berrat","doi":"10.3406/diver.1998.6816","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Le recours aux soins faible ou tardif des allocataires du RMI ne s'explique pas seulement par des obstacles administratifs ou financiers. Leur double sentiment de devalorisation et de stigmatisation et leur crainte de l'invalidation expliquent, pour une large part, cette strategie d'evitement. Par un enchainement paradoxal, plus les difficultes d'integration et leurs effets pathogenes sont forts, plus l'identite sociale de l'individu est ebranlee et plus le recours aux soins est difficile.","PeriodicalId":222443,"journal":{"name":"Ville école intégration","volume":"188 ","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Entre « accès » aux soins et « recours » aux soins des populations défavorisées : une distance sociale\",\"authors\":\"B. Berrat\",\"doi\":\"10.3406/diver.1998.6816\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Le recours aux soins faible ou tardif des allocataires du RMI ne s'explique pas seulement par des obstacles administratifs ou financiers. Leur double sentiment de devalorisation et de stigmatisation et leur crainte de l'invalidation expliquent, pour une large part, cette strategie d'evitement. Par un enchainement paradoxal, plus les difficultes d'integration et leurs effets pathogenes sont forts, plus l'identite sociale de l'individu est ebranlee et plus le recours aux soins est difficile.\",\"PeriodicalId\":222443,\"journal\":{\"name\":\"Ville école intégration\",\"volume\":\"188 \",\"pages\":\"0\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"1900-01-01\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Ville école intégration\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.3406/diver.1998.6816\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Ville école intégration","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3406/diver.1998.6816","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
Entre « accès » aux soins et « recours » aux soins des populations défavorisées : une distance sociale
Le recours aux soins faible ou tardif des allocataires du RMI ne s'explique pas seulement par des obstacles administratifs ou financiers. Leur double sentiment de devalorisation et de stigmatisation et leur crainte de l'invalidation expliquent, pour une large part, cette strategie d'evitement. Par un enchainement paradoxal, plus les difficultes d'integration et leurs effets pathogenes sont forts, plus l'identite sociale de l'individu est ebranlee et plus le recours aux soins est difficile.