Biodegradation du Mycelium de Pyrenochaeta lycopersici Schneider et Gerlach dans le sol. Etude Ultrastructurale

Pyrenochaeta lycopersici, agent pathogène des racines de tomate, ne produit dans les conditions naturelles qu'un appareil mycélien stérile pouvant élaborer, suivant les souches, des chlamydospores ou des microsclérotes. La survie de ce champignon dans le sol ne peut donc s'effectuer que par des cellules hyphales libres ou momentanément protégées par les tissus des racines parasitées. Cette étude examine, à l'aide d'un modèle expérimental, le comportement du mycélium libre dans un sol additionné ou non de matières organiques. L'un des amendements utilisés, l'asparagine, modifie la composition qualitative de la flore autochtone tandis que l'autre, le fumier, introduit en plus une flore microbienne supplémentaire.

Le dispositif expérimental est constitué de pots d'incubations, chacun contenant 500 g de terre, terre plus asparagine ou terre plus fumier dans laquelle on enfouit un piège renfermant une quantité connue de mycélium vivant de P. lycopersici. Les pots sont ensuite maintenus à l'obscurité et à la température de 25 °C.

Des pièges sont prélevés aux intervalles de 1, 3, 6 et 10 mois. Pour chaque prélèvement est effectué ensuite un calcul de perte de poids du matériel sec, une évaluation du potentiel d'inoculum, par suspension-dilution sur potato dextrose agar, et une étude au microscope électronique à transmission.

Les résultats relatifs à l'évolution de la perte de poids et du potentiel d'inoculum ont été groupés.

Puis l'article décrit l'ultrastructure des hyphes avant et pendant la dégradation. Au cours de l'étude des étapes de la dégradation sont mis en évidence: l'aspect général, l'évolution de la population bactérienne et les résidus.

Under natural conditions, Pyrenochaeta lycopersici forms a sterile mycelium. Some strains form chlamydospores, while others form micro-sclerotia. The fungus survives by hyphae cells which are present in soil either free-living or momentarily protected by the tissue of the infected root.

In a model experiment, the behaviour of the free mycelium was tested in a soil which had been supplied with asparagine and manure, respectively. A known quantity of living mycelium was added to the prepared soils.

Samples were taken after 1, 3, 6, and 10 months. They were examined on loss of weight of the mycelium, inoculum potential, and ultra-structure of the hyphae before and during degradation by transmission electron microscopy.

Pyrenochaeta lycopersici erzeugt unter natürlichen Bedingungen ein steriles Mycel. Es werden je nach Stamm Chlamydosporen oder Mikrosklerotien gebildet. Das Überleben des Pilzes ist nur möglich durch Hyphenzellen, die sich entweder frei im Boden vorfinden oder momentan durch die Gewebe der befallenen Wurzel geschützt sind.

In einem Modellversuch wurde das Verhalten des freien Mycels in einem Boden überprüft, dem organische Substanzen beigegeben worden waren, und zwar Asparagin bzw. Stalldung. Eine bekannte Menge an lebendem Mycel von P. lycopersici wurde lokalisiert in die vorbereiteten Böden eingebracht.

In Abständen von 1, 3, 6 und 10 Monaten wurden Proben entnommen, an denen man den Gewichtsverlust des Mycels feststellte sowie eine Keimzahlbestimmung auf Kartoffel-Dextrose-Agar und eine Untersuchung mit Hilfe der Durchstrahlungs-Elektronenmikroskopie durchführte, um die Ultrastruktur der Hyphen vor und während des Abbaues zu beschreiben.