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Pour une lecture géocritique de Marrakech: Mohamed Nedali, Elias Canetti et Daniel Sibony
De nos analyses géocritique de Marrakech à la fois chez Nedali, Canetti et Sibony résulte le fait que le spectre chromatique de la ville n’a guère changé depuis le récit de voyage de Canetti. En cela que Marrakech est resté une ville rouge dans la littérature. Les regards analysés témoignent du fait que les remparts rouges ont fait notamment que les touristes que décrit Sibony qualifient la ville de rouge ou d’ocre. Le corpus déploie les strates temporelles ayant construit la ville. Les différents points de vue des trois auteurs permettent de saisir une des strates relatives à l’espace urbain de Marrakech. La présence d’un quartier juif que le récit de voyage de Canetti décrit comme un ghetto où réside la communauté juive à l’époque du protectorat. Sibony parle pour sa part dans son récit autobiographique d’une véritable situation d’exclusion. La réalité hétérolingue de la ville est manifeste dans la représentation littéraire de la ville. En cela que l’hébreu, le dialecte marocain, l’Amazighe et même le Français sont des langues qui participent au paysage de la ville.