AL-FĀRĀBĪ ET LA SCIENCE DES UṢŪL AL-FIQH

IF 0.3 2区 哲学 Q3 HISTORY & PHILOSOPHY OF SCIENCE
M. Mensia
{"title":"AL-FĀRĀBĪ ET LA SCIENCE DES UṢŪL AL-FIQH","authors":"M. Mensia","doi":"10.1017/S0957423916000126","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract It is known that Fārābī, in his political program, assumes philosophically some Islamic sciences like kalām and fiqh. Focusing here on the case of the fiqh and in the limits of his K. al-Milla, we try to establish correspondences between his theory of legislation and references to historically attested sciences. Our purpose is to show that he was able to articulate fiqh to the political science through an undeclared use of ʿilm uṣūl al-fiqh (science of principles of juridical science). He empties this science of its own material and preserves its form in order to fill it with philosophical material. This contributes to clear up his conception in this book of the shift from the voluntary universal to the particular. This shift is governed by a set of formal rules. These guidelines, which are rather deliberative, take place as a subject matter of the political science, alongside with universals, its classical subject matter. We think that these formal rules are borrowed from this typical Islamic science whose subject matter is the study of principles and rules governing the inference, from their sources, of particular legal status, the subject matter of fiqh. If, from the strict philosophical point of view, political science provides the sources or foundations from which are inferred the original and primary legislation initiated by the founder of the religion (al-milla), as well as the derived and secondary one elaborated by his successors, the methodological part of this Islamic science would be the equivalent to the general prescriptions necessary for the application of universals so that concrete cases can be determined. For this purpose, Fārābī borrows willingly from the famous Shāfiʿī’s Risāla, the prototype of the treatises in uṣūl al-fiqh. Résumé Il est un fait notoire: dans son programme politique, Fārābī prend philosophiquement en charge certaines sciences islamiques, telles que le kalām et le fiqh. En mettant l'accent sur le fiqh et en se limitant à son K. al-Milla, on tente ici de faire correspondre à sa théorie de la législation des références à des sciences historiques. Il s'agit de montrer que s'il a pu articuler le fiqh à la science politique, c'est moyennant un recours inavoué à ʿilm uṣūl al-fiqh (science des principes de la science juridique), dont il évacue la matière propre, ne gardant que la forme de cette discipline et la remplissant d'un matériau philosophique. Cela rend compte, au moins en partie, de la conception, exposée dans ce livre, du passage de l'universel au particulier dans les choses de la volonté, passage régi par un ensemble de règles formelles. Ce dispositif de nature assez délibérative, vient prendre sa place comme objet de la science politique, à côté des universaux, objet classique de cette science architectonique. Nous pensons que l'idée de ces règles formelles est empruntée à cette science typiquement islamique dont l'objet est l’étude des principes et des règles qui régissent l'inférence des dispositions légales particulières, objet du fiqh, à partir de leurs sources. Si, philosophiquement, la science politique pourvoit aux sources ou fondements dont sont inférées aussi bien la législation originelle ou primaire (celle de l'instaurateur de la religion, milla) que la législation dérivée ou secondaire (celle de ses successeurs), la partie méthodologique de la science islamique serait l’équivalent des prescriptions générales nécessaires à l'application des universaux pour que des cas concrets puissent être déterminés. À cet effet, Fārābī fait volontiers des emprunts à la fameuse Risāla de Shāfiʿī, prototype des traités dans la science des uṣūl al-fiqh.","PeriodicalId":43433,"journal":{"name":"Arabic Sciences and Philosophy","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.3000,"publicationDate":"2017-02-09","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Arabic Sciences and Philosophy","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1017/S0957423916000126","RegionNum":2,"RegionCategory":"哲学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"HISTORY & PHILOSOPHY OF SCIENCE","Score":null,"Total":0}
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Abstract

Abstract It is known that Fārābī, in his political program, assumes philosophically some Islamic sciences like kalām and fiqh. Focusing here on the case of the fiqh and in the limits of his K. al-Milla, we try to establish correspondences between his theory of legislation and references to historically attested sciences. Our purpose is to show that he was able to articulate fiqh to the political science through an undeclared use of ʿilm uṣūl al-fiqh (science of principles of juridical science). He empties this science of its own material and preserves its form in order to fill it with philosophical material. This contributes to clear up his conception in this book of the shift from the voluntary universal to the particular. This shift is governed by a set of formal rules. These guidelines, which are rather deliberative, take place as a subject matter of the political science, alongside with universals, its classical subject matter. We think that these formal rules are borrowed from this typical Islamic science whose subject matter is the study of principles and rules governing the inference, from their sources, of particular legal status, the subject matter of fiqh. If, from the strict philosophical point of view, political science provides the sources or foundations from which are inferred the original and primary legislation initiated by the founder of the religion (al-milla), as well as the derived and secondary one elaborated by his successors, the methodological part of this Islamic science would be the equivalent to the general prescriptions necessary for the application of universals so that concrete cases can be determined. For this purpose, Fārābī borrows willingly from the famous Shāfiʿī’s Risāla, the prototype of the treatises in uṣūl al-fiqh. Résumé Il est un fait notoire: dans son programme politique, Fārābī prend philosophiquement en charge certaines sciences islamiques, telles que le kalām et le fiqh. En mettant l'accent sur le fiqh et en se limitant à son K. al-Milla, on tente ici de faire correspondre à sa théorie de la législation des références à des sciences historiques. Il s'agit de montrer que s'il a pu articuler le fiqh à la science politique, c'est moyennant un recours inavoué à ʿilm uṣūl al-fiqh (science des principes de la science juridique), dont il évacue la matière propre, ne gardant que la forme de cette discipline et la remplissant d'un matériau philosophique. Cela rend compte, au moins en partie, de la conception, exposée dans ce livre, du passage de l'universel au particulier dans les choses de la volonté, passage régi par un ensemble de règles formelles. Ce dispositif de nature assez délibérative, vient prendre sa place comme objet de la science politique, à côté des universaux, objet classique de cette science architectonique. Nous pensons que l'idée de ces règles formelles est empruntée à cette science typiquement islamique dont l'objet est l’étude des principes et des règles qui régissent l'inférence des dispositions légales particulières, objet du fiqh, à partir de leurs sources. Si, philosophiquement, la science politique pourvoit aux sources ou fondements dont sont inférées aussi bien la législation originelle ou primaire (celle de l'instaurateur de la religion, milla) que la législation dérivée ou secondaire (celle de ses successeurs), la partie méthodologique de la science islamique serait l’équivalent des prescriptions générales nécessaires à l'application des universaux pour que des cas concrets puissent être déterminés. À cet effet, Fārābī fait volontiers des emprunts à la fameuse Risāla de Shāfiʿī, prototype des traités dans la science des uṣūl al-fiqh.
ĪAL-FĀĀR B和UṢ科学ŪL AL-FIQH
众所周知,Fārābī在他的政治纲领中,在哲学上假定了一些伊斯兰科学,如kalām和fiqh。在这里,我们将重点放在律法的案例和他的K. al-Milla的范围内,试图建立他的立法理论与历史证明的科学之间的对应关系。我们的目的是表明,他能够通过未经声明的使用al- ilm uṣūl al-fiqh(法律科学的原理科学),将律法与政治学联系起来。他掏空这门科学本身的材料,保留它的形式,以便用哲学的材料来填充它。这有助于澄清他在这本书中从自愿的普遍到特殊的转变的概念。这种转变受到一套正式规则的约束。这些准则是相当慎重的,作为政治学的一个主题,与它的经典主题普遍性一起发生。我们认为,这些形式规则是从典型的伊斯兰科学中借用来的,伊斯兰科学的主题是研究原则和规则,从它们的来源出发,对特定的法律地位进行推断,也就是伊斯兰教的主题。如果从严格的哲学观点来看,政治科学为宗教创始人(al-milla)发起的原始和主要立法以及他的继任者所阐述的衍生和次要立法提供了来源或基础,那么这门伊斯兰科学的方法论部分将等同于应用普遍所必需的一般处方,以便确定具体的案例。为此,Fārābī心甘情愿地借用了著名的Shāfi《古兰经》Risāla,这是uṣūl al-fiqh论著的原型。rsamuest unfait notoire: dans son programme politique, Fārābī prend philosophiement en charge某些sciences islamiques, telles que le kalām et le fiqh。16 .在有限的情况下,根据《关于 通讯条例》的规定,按照《关于 通讯条例》的规定,按照《关于 通讯条例》的规定,按照《关于 科学与历史》的规定,按照《关于 科学与历史条例》的规定办理。Il ' s'agit de montreer que ' sa pu articuler le fiqh la science politique, c'est moyennant un recours inavouire -fiqh (science des principles de la science jurisidique), not Il samacue la mati re propre, not Il samacue la formet de ette discipline and la remisant d'un matsamriau philosopque。“统一趋势”、“各方运动”、“概念”、“暴露的薪金薪金与生活”、“普遍的薪金薪金与自愿的薪金薪金的选择薪金”、“薪金薪金与集体的薪金薪金的薪金薪金的薪金薪金”。他说:“我们的天性是自由的,我们的生活是自由的,我们的生活是自由的,我们的生活是自由的。”不确定的情况是,所有的交换条件都是关于交换条件的,例如交换条件、交换条件、交换条件、交换条件、交换条件、交换条件、交换条件、交换条件、交换条件、交换条件、交换条件和交换条件。Si、philosophiquement la科学政治pourvoit辅助来源或者fondements不该是inferees也很好拉立法originelle ou primaire (celle de l 'instaurateur de la宗教,米拉)乘缆车立法derivee ou secondaire (celle de ses successeurs),一部分methodologique de la科学islamique将要发表的l 'equivalent des处方necessaires l 'application des universaux倒,des cas具体puissent可能决定。À et effet, Fārābī fait volontiers des emprunts la fameuse Risāla de Shāfi al-fiqh,原型des traitsams dans la science des uṣūl al-fiqh。
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期刊介绍: Arabic Sciences and Philosophy (ASP) is an international journal devoted to the Arabic sciences, mathematics and philosophy in the world of Islam between the eighth and eighteenth centuries, in a cross-cultural context. In 2009, the journal extended its scope to include important papers on scientific modernization from the nineteenth century in the Islamic world. Together with original studies on the history of all these fields, ASP also offers work on the inter-relations between Arabic and Greek, Indian, Chinese, Latin, Byzantine, Syriac and Hebrew sciences and philosophy. Casting new light on the growth of these disciplines, as well as on the social and ideological context in which this growth took place, ASP is essential reading for those interested in these areas.
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