{"title":"“Notorious Abuse,” “Traditious Ignorance,” and “Ambitious Incroachment” in Seventeenth-Century Dutch, English, and French Maps of North America","authors":"Christine M. Petto","doi":"10.3138/CART.53.4.2017-0031","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"ABSTRACT:In consideration of Richard Daniel’s alarmed discourse found in the text accompanying his map of the English empire in America (1679), one must investigate the supposedly offending French, English, and Dutch maps of the second half of the seventeenth century for North America and, in particular, the region of the Atlantic coastline and the rhetorical devices of possession found on or in these geographical works. In addition to looking at territorial boundaries, one should also make note of armorial bearings, ships with naval ensigns, toponyms and their placement on the territory, dedicatory cartouches, legends with geographical or historical information, native scenes, and symbols for settlement. In addition to attention to possible constraints on or from the map trade, one must consider the correspondence between colonial officials and their respective governments regarding boundaries, encroachment, sovereignty, or the need for maps with a particular focus on the North American coastline. This correspondence reflects the state’s point of view, which in turn was often manifested on maps and in geographical works. Interestingly intertwined with this outspoken sense of rightful possession were the contemporary claims from some quarters that the cartographic enterprise of the late seventeenth century now embraced an empirical approach, as well as the seemingly opposing thread of the economic realities of the print trade, which often used old copper plates with little to no cartographic revision, so that long after political, economic, or military actions resulted in an “adjustment” in possession, printed maps, atlases, and other geographical works still reflected earlier circumstances.RÉSUMÉ:Le discours alarmé de Richard Daniel, dans le texte accompagnant sa carte de l’empire anglais en Amérique (1679), réclame une étude approfondie des cartes, prétendument fautives, françaises, anglaises et néerlandaises de la seconde moitié du XVIIe siècle représentant l’Amérique du Nord, la région du littoral atlantique en particulier, et des procédés rhétoriques d’affirmation de la possession utilisés sur ou dans ces ouvrages géographiques. En plus d’examiner les frontières territoriales, il conviendrait également de prendre note des emblèmes héraldiques, des pavillons des navires, des toponymes et de leur emplacement sur le territoire, des cartouches dédicatoires, des légendes contenant des renseignements géographiques ou historiques, des scènes autochtones et des symboles des foyers de colonisation. Outre l’attention que doivent susciter les contraintes possiblement subies ou exercées par le commerce des cartes, il faut s’intéresser à la correspondance échangée par les autorités coloniales et leurs administrations respectives relativement aux frontières, à l’empiétement territorial, à la souveraineté ou à la nécessité de cartes particulièrement axées sur les côtes nord-américaines. Cette correspondance reflète le point de vue de l’État, souvent exprimé par ailleurs dans les cartes et les ouvrages géographiques. Fait intéressant, s’associent étroitement à cette franche représentation de possessions légitimes les revendications contemporaines de certains cercles, selon lesquelles l’entreprise cartographique de la fin du XVIIe siècle adopte désormais une approche empirique, de même que le courant apparemment opposé des réalités économiques du commerce de l’impression, d’anciennes plaques de cuivre étant souvent utilisées telles quelles ou avec un minimum de révisions cartographiques, si bien que, longtemps après que des mesures politiques, économiques ou militaires aient donné lieu à un « ajustement » des possessions, les cartes imprimées, les atlas et autres ouvrages géographiques continuent d’illustrer des conditions révolues.","PeriodicalId":46104,"journal":{"name":"Cartographica","volume":"3 1","pages":"241 - 261"},"PeriodicalIF":0.7000,"publicationDate":"2018-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Cartographica","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/CART.53.4.2017-0031","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"GEOGRAPHY","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
Abstract
ABSTRACT:In consideration of Richard Daniel’s alarmed discourse found in the text accompanying his map of the English empire in America (1679), one must investigate the supposedly offending French, English, and Dutch maps of the second half of the seventeenth century for North America and, in particular, the region of the Atlantic coastline and the rhetorical devices of possession found on or in these geographical works. In addition to looking at territorial boundaries, one should also make note of armorial bearings, ships with naval ensigns, toponyms and their placement on the territory, dedicatory cartouches, legends with geographical or historical information, native scenes, and symbols for settlement. In addition to attention to possible constraints on or from the map trade, one must consider the correspondence between colonial officials and their respective governments regarding boundaries, encroachment, sovereignty, or the need for maps with a particular focus on the North American coastline. This correspondence reflects the state’s point of view, which in turn was often manifested on maps and in geographical works. Interestingly intertwined with this outspoken sense of rightful possession were the contemporary claims from some quarters that the cartographic enterprise of the late seventeenth century now embraced an empirical approach, as well as the seemingly opposing thread of the economic realities of the print trade, which often used old copper plates with little to no cartographic revision, so that long after political, economic, or military actions resulted in an “adjustment” in possession, printed maps, atlases, and other geographical works still reflected earlier circumstances.RÉSUMÉ:Le discours alarmé de Richard Daniel, dans le texte accompagnant sa carte de l’empire anglais en Amérique (1679), réclame une étude approfondie des cartes, prétendument fautives, françaises, anglaises et néerlandaises de la seconde moitié du XVIIe siècle représentant l’Amérique du Nord, la région du littoral atlantique en particulier, et des procédés rhétoriques d’affirmation de la possession utilisés sur ou dans ces ouvrages géographiques. En plus d’examiner les frontières territoriales, il conviendrait également de prendre note des emblèmes héraldiques, des pavillons des navires, des toponymes et de leur emplacement sur le territoire, des cartouches dédicatoires, des légendes contenant des renseignements géographiques ou historiques, des scènes autochtones et des symboles des foyers de colonisation. Outre l’attention que doivent susciter les contraintes possiblement subies ou exercées par le commerce des cartes, il faut s’intéresser à la correspondance échangée par les autorités coloniales et leurs administrations respectives relativement aux frontières, à l’empiétement territorial, à la souveraineté ou à la nécessité de cartes particulièrement axées sur les côtes nord-américaines. Cette correspondance reflète le point de vue de l’État, souvent exprimé par ailleurs dans les cartes et les ouvrages géographiques. Fait intéressant, s’associent étroitement à cette franche représentation de possessions légitimes les revendications contemporaines de certains cercles, selon lesquelles l’entreprise cartographique de la fin du XVIIe siècle adopte désormais une approche empirique, de même que le courant apparemment opposé des réalités économiques du commerce de l’impression, d’anciennes plaques de cuivre étant souvent utilisées telles quelles ou avec un minimum de révisions cartographiques, si bien que, longtemps après que des mesures politiques, économiques ou militaires aient donné lieu à un « ajustement » des possessions, les cartes imprimées, les atlas et autres ouvrages géographiques continuent d’illustrer des conditions révolues.
期刊介绍:
Cartographica is dedicated to publishing articles on all aspects of cartographic and geovisualization research while maintaining its tradition of publishing material on cartographic thought, the history of cartography, and cartography and society. Cartographica also plans to consolidate its trend towards publishing research contributions that focus primarily on geographic information. Each volume of Cartographica is comprised of four issues: two or three regular issues and one or two single-topic monographs. These special monograph issues, accommodating book-length manuscripts, provide an extensive look at one particular area of cartography.