{"title":"Assainissement non collectif : la mission de conception,\nétape clé pour la pérennité des ouvrages","authors":"A. Decout, B. Aumettre, J.-M. Dumel, A. Lakel","doi":"10.36904/tsm/202112119","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Lors d’une opération de construction d’un immeuble ou d’une partie d’immeuble telle que\nl’assainissement non collectif (ANC), les constructeurs doivent s’assurer que l’ouvrage livré répond bien aux\ncritères d’un patrimoine immobilier du bâtiment et tout particulièrement avec une durée de vie en service\nd’au moins 50 ans. Pour cela, la première étape de cette opération, appelée phase de conception, est\nindispensable avant toute opération de travaux. Pour satisfaire cette opération, il est important que le maître\nd’ouvrage (MOA) prenne attache auprès d’un constructeur en charge de la conception qui sera là pour\nl’accompagner dans la définition d’une installation cohérente avec les données techniques de l’immeuble et\nde la parcelle. Le projet de construction proposé, répondant aux exigences du patrimoine immobilier, devra\nmentionner clairement les coûts d’investissement ainsi que les coûts d’entretien et de maintenance sur la\ndurée de vie en service. Il est impératif de garder à l’esprit que le MOA ne peut se prononcer que sur des\naspects de confort ou d’esthétisme, la pertinence technique étant de la responsabilité du constructeur\nmalgré la foultitude de solutions techniques proposées sur le marché. Cette étape doit faire l’objet d’un\ncontrôle par le service public d’assainissement non collectif (Spanc). La mauvaise qualité de l’étude ou le\nnon-respect de la législation en vigueur ne peut que conduire le Spanc à considérer le dossier comme\nincomplet ou à formuler un avis défavorable. A contrario, lorsque le Spanc émet un avis favorable, le MOA\npeut alors entreprendre les devis auprès de constructeurs en charge de la pose. Rappelons que l’avis du\nSpanc est nécessaire, mais non suffisant. Ainsi une étude de qualité et aboutie, décrivant l’ouvrage dans sa\nglobalité, permettra de limiter autant que faire se peut les sinistres sur l’installation d’ANC.","PeriodicalId":91363,"journal":{"name":"MIX-HS'12 : proceedings of the 2nd International Workshop on Managing Interoperability and Complexity in Health Systems October 29, 2012, Maui, Hawaii, USA. International Workshop on Managing Interoperability and Complexity in Health Sy...","volume":"3 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2022-01-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"MIX-HS'12 : proceedings of the 2nd International Workshop on Managing Interoperability and Complexity in Health Systems October 29, 2012, Maui, Hawaii, USA. International Workshop on Managing Interoperability and Complexity in Health Sy...","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.36904/tsm/202112119","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Lors d’une opération de construction d’un immeuble ou d’une partie d’immeuble telle que
l’assainissement non collectif (ANC), les constructeurs doivent s’assurer que l’ouvrage livré répond bien aux
critères d’un patrimoine immobilier du bâtiment et tout particulièrement avec une durée de vie en service
d’au moins 50 ans. Pour cela, la première étape de cette opération, appelée phase de conception, est
indispensable avant toute opération de travaux. Pour satisfaire cette opération, il est important que le maître
d’ouvrage (MOA) prenne attache auprès d’un constructeur en charge de la conception qui sera là pour
l’accompagner dans la définition d’une installation cohérente avec les données techniques de l’immeuble et
de la parcelle. Le projet de construction proposé, répondant aux exigences du patrimoine immobilier, devra
mentionner clairement les coûts d’investissement ainsi que les coûts d’entretien et de maintenance sur la
durée de vie en service. Il est impératif de garder à l’esprit que le MOA ne peut se prononcer que sur des
aspects de confort ou d’esthétisme, la pertinence technique étant de la responsabilité du constructeur
malgré la foultitude de solutions techniques proposées sur le marché. Cette étape doit faire l’objet d’un
contrôle par le service public d’assainissement non collectif (Spanc). La mauvaise qualité de l’étude ou le
non-respect de la législation en vigueur ne peut que conduire le Spanc à considérer le dossier comme
incomplet ou à formuler un avis défavorable. A contrario, lorsque le Spanc émet un avis favorable, le MOA
peut alors entreprendre les devis auprès de constructeurs en charge de la pose. Rappelons que l’avis du
Spanc est nécessaire, mais non suffisant. Ainsi une étude de qualité et aboutie, décrivant l’ouvrage dans sa
globalité, permettra de limiter autant que faire se peut les sinistres sur l’installation d’ANC.