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Abstract
La bourrine du marais de Monts en Vendee, bâtie en terre et couverte en roseaux, temoigne de l’utilisation optimale des ressources naturelles d’une region. Attestee depuis le XIVe siecle, la bourrine releve d’un mode constructif ancien. Les murs edifies en bigots - appellation locale designant la bauge - et la couverture en chaume, revelent l’adresse des maraichins qui ont su tirer profit de la terre et des roseaux a des fins constructives. La bourrine a ainsi permis de repondre aux besoins en logement des habitants les plus modestes qui utilisaient volontiers les delaisses de charrauds, ou bords de chemin, pour y installer habitations et dependances.