{"title":"Please Pass the Crumpets … er, Croissants: Teaching Québec in Victoria, British Columbia","authors":"M. Vautier","doi":"10.3138/IJCS.2014.007","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"In Sanctioned Ignorance (2013), based on his doctoral thesis in comparative literature (University of Alberta), Paul William Martin provides an overview of “the teaching of the literatures of Canada.” Framed by Pierre Bourdieu’s theories of “the market of symbolic goods” and based on fieldwork which consists of in-depth interviews with professors in French and English university departments and an examination of university calendars, his work offers a fascinating “snapshot” of the teaching of our literatures. Over several pages, Martin investigates and comments upon the unique program that I run at the University of Victoria: the undergraduate degree in comparative Canadian literature, jointly offered by the departments of English and French. This highly specialized undergraduate degree concentrates on classic literary texts from English-speaking Canada and French-speaking Québec (with subfields in Québec cinema and Québec history and various courses on culture and literature: Cartier and Champlain; graphic novels; Métis, migrant, and Amerindian writing; fine art; and so on). In this article, I propose the advantages of such a program to the future of the study of Québec in Canada, examine the challenges I have faced in maintaining this program over the past twenty-five years, and reflect on the teaching of the literature and culture of Québec in an anglophone university in the city that is identified as being “more British than the British”: Victoria, British Columbia.Dans son livre intitulé Sanctioned Ignorance (2013), tiré de sa thèse de doctorat en littérature comparée (Université de l’Alberta), Paul William Martin nous offre un instantané fascinant de « l’enseignement des littératures du Canada ». Son travail repose sur les théories de Pierre Bourdieu sur le marché des biens symboliques et exploite des travaux de terrain, qui prennent la forme d’interviews détaillées avec des professeurs de départements d’anglais et de français et d’une étude des répertoires de cours des universités. P.W. Martin consacre plusieurs pages à analyser et à commenter le programme unique que je gère à l’Université de Victoria : le baccalauréat en littérature canadienne comparée, offert conjointement par les départements d’anglais et de français. Ce programme de premier cycle hautement spécialisé est centré sur des textes littéraires classiques du Canada anglophone et du Québec francophone, avec des filières en cinéma québécois et en histoire du Québec. Il offre aussi différents cours sur la culture et la littérature : Cartier et Champlain; les romans graphiques; l’écriture métisse, migrante et amérindienne; les beaux-arts; etc. Dans cet article, je fais valoir les avantages d’un tel programme pour l’avenir des études sur le Québec au Canada; j’expose les défis que j’ai dû relever pour préserver ce programme depuis vingt-cinq ans, et je propose quelques réflexions sur l’enseignement de la littérature et de la culture québécoises dans une université anglophone, dans une ville que l’on dit « plus british que british » : Victoria, en Colombie-Britannique.","PeriodicalId":29739,"journal":{"name":"International Journal of Canadian Studies","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.3000,"publicationDate":"2015-01-23","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.3138/IJCS.2014.007","citationCount":"2","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"International Journal of Canadian Studies","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/IJCS.2014.007","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"AREA STUDIES","Score":null,"Total":0}
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Abstract
In Sanctioned Ignorance (2013), based on his doctoral thesis in comparative literature (University of Alberta), Paul William Martin provides an overview of “the teaching of the literatures of Canada.” Framed by Pierre Bourdieu’s theories of “the market of symbolic goods” and based on fieldwork which consists of in-depth interviews with professors in French and English university departments and an examination of university calendars, his work offers a fascinating “snapshot” of the teaching of our literatures. Over several pages, Martin investigates and comments upon the unique program that I run at the University of Victoria: the undergraduate degree in comparative Canadian literature, jointly offered by the departments of English and French. This highly specialized undergraduate degree concentrates on classic literary texts from English-speaking Canada and French-speaking Québec (with subfields in Québec cinema and Québec history and various courses on culture and literature: Cartier and Champlain; graphic novels; Métis, migrant, and Amerindian writing; fine art; and so on). In this article, I propose the advantages of such a program to the future of the study of Québec in Canada, examine the challenges I have faced in maintaining this program over the past twenty-five years, and reflect on the teaching of the literature and culture of Québec in an anglophone university in the city that is identified as being “more British than the British”: Victoria, British Columbia.Dans son livre intitulé Sanctioned Ignorance (2013), tiré de sa thèse de doctorat en littérature comparée (Université de l’Alberta), Paul William Martin nous offre un instantané fascinant de « l’enseignement des littératures du Canada ». Son travail repose sur les théories de Pierre Bourdieu sur le marché des biens symboliques et exploite des travaux de terrain, qui prennent la forme d’interviews détaillées avec des professeurs de départements d’anglais et de français et d’une étude des répertoires de cours des universités. P.W. Martin consacre plusieurs pages à analyser et à commenter le programme unique que je gère à l’Université de Victoria : le baccalauréat en littérature canadienne comparée, offert conjointement par les départements d’anglais et de français. Ce programme de premier cycle hautement spécialisé est centré sur des textes littéraires classiques du Canada anglophone et du Québec francophone, avec des filières en cinéma québécois et en histoire du Québec. Il offre aussi différents cours sur la culture et la littérature : Cartier et Champlain; les romans graphiques; l’écriture métisse, migrante et amérindienne; les beaux-arts; etc. Dans cet article, je fais valoir les avantages d’un tel programme pour l’avenir des études sur le Québec au Canada; j’expose les défis que j’ai dû relever pour préserver ce programme depuis vingt-cinq ans, et je propose quelques réflexions sur l’enseignement de la littérature et de la culture québécoises dans une université anglophone, dans une ville que l’on dit « plus british que british » : Victoria, en Colombie-Britannique.