{"title":"Postcolonialisme et prise en charge institutionnelle des jeunes belgo-congolais en situation de rupture sociale (Anvers, Bruxelles)","authors":"U. Manço, M. Robert, Billy Kalonji","doi":"10.1163/18725457-12341240","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Resume Se basant sur une observation participante et le temoignage professionnel de deux travailleurs sociaux congolais, l’article souligne, a Anvers et a Bruxelles, les rapports entre autorites locales et associations belgo-congolaises qui rappellent l’ordre colonial. Cette reminiscence peut fournir une explication aux dysfonctionnements qui apparaissent lors de la prise en charge des jeunes belgo-congolais. Les besoins socioculturels des Belgo-Congolais ne sont pas rencontres et leurs associations ne sont pas assez reconnues ni financees. La contribution etudie egalement la question identitaire de ces jeunes en proposant deux hypotheses qui pourraient fournir une base explicative au phenomene des « bandes urbaines », concernant la destructuration de la famille migrante congolaise et l’effet socio-psychologique des sequelles coloniales. Cette approche tend a rendre caduque la reduction (souvent operee par les pouvoirs publics) des realites sociales des jeunes Belgo-Congolais a celles des jeunes Belges issus des immigrations marocaine et turque.","PeriodicalId":42998,"journal":{"name":"African Diaspora","volume":"8 1","pages":"21-45"},"PeriodicalIF":0.3000,"publicationDate":"2013-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1163/18725457-12341240","citationCount":"9","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"African Diaspora","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1163/18725457-12341240","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"AREA STUDIES","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Resume Se basant sur une observation participante et le temoignage professionnel de deux travailleurs sociaux congolais, l’article souligne, a Anvers et a Bruxelles, les rapports entre autorites locales et associations belgo-congolaises qui rappellent l’ordre colonial. Cette reminiscence peut fournir une explication aux dysfonctionnements qui apparaissent lors de la prise en charge des jeunes belgo-congolais. Les besoins socioculturels des Belgo-Congolais ne sont pas rencontres et leurs associations ne sont pas assez reconnues ni financees. La contribution etudie egalement la question identitaire de ces jeunes en proposant deux hypotheses qui pourraient fournir une base explicative au phenomene des « bandes urbaines », concernant la destructuration de la famille migrante congolaise et l’effet socio-psychologique des sequelles coloniales. Cette approche tend a rendre caduque la reduction (souvent operee par les pouvoirs publics) des realites sociales des jeunes Belgo-Congolais a celles des jeunes Belges issus des immigrations marocaine et turque.